Ernest Pillon

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Ernest Pillon
Portrait présumé d'Ernest Pillon, document non sourcé.
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Guillaume Michel Ernest Pillon est un peintre, dessinateur et archéologue français né le à Orléans (Loiret) et mort le à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret).

Biographie[modifier | modifier le code]

Issu d'une famille de pharmacien (père et grand-père)[1], Ernest Pillon est né le au 67, rue Royale à Orléans (Loiret)[2].

Il commence sa scolarité au lycée d'Orléans puis étudie à l'école polytechnique de Paris, reçu au concours avec la promotion de 1821[3].

À la mort de son frère, il interrompt ses études à Paris et rentre à Orléans[3].

Il s'engage dans la Révolution de Juillet en 1830[3].

Le château de l'Ardoise à La Chapelle-Saint-Mesmin, racheté par Ernest Pillon en 1840.

Ernest Pillon expose ses œuvres au Salon de Paris en 1834 et 1838[4].

Il se marie entre 1836 et 1838 avec Marie Magdeleine Meunier et emménage au 34, rue de la Bretonnerie à Orléans[3].

La famille déménage au château de l'Ardoise à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) en 1840[5].

Vers 1845, il est conseiller municipal[6] dans sa nouvelle commune de résidence[5].

En 1846, il participe, avec d'autres habitants, au sauvetage des fermiers de la Bouverie (commune de Chaingy) inondés par la grande crue de la Loire. Parallèlement, afin d'améliorer le régime des détenus, il participe aux travaux de la commission des prisons[7].

Il devient membre de la Société archéologique et historique de l'Orléanais le , dans le bulletin de laquelle il publie de nombreux articles[5].

Le , Ernest Pillon découvre la cavité naturelle dite de la grotte du Dragon[8].

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, il demeure à Orléans, rue du Bourdon-Blanc. Ses manuscrits et dessins restés dans sa propriété de l'Ardoise sont alors détruits ou dérobés[4].

Il meurt au château de l'Ardoise le et est inhumé au cimetière de La Chapelle-Saint-Mesmin où il sera rejoint par son épouse en 1902[4].

Il a un frère, Louis-Léon et une fille, Aimée Paul[3].

Articles[modifier | modifier le code]

Publiés dans la revue de la Société archéologique et historique de l'Orléanaisde 1849 à sa mort :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ernest Pillon se disait descendant du célèbre sculpteur de la Renaissance Germain Pilon. In Robert Pillault, « Dossier J 272 : Fiches concernant les habitants notables », Archives départementales du Loire, Fonds Robert Pillault, cote J272,‎
  2. Maviel 1995, p. 57.
  3. a b c d et e Maviel 1995, p. 58.
  4. a b et c Maviel 1995, p. 65.
  5. a b et c Maviel 1995, p. 60.
  6. « Incendie à La Chapelle : On nous écrit de La Chapelle-Saint-Mesmin, le 23 août », Le Journal du Loiret,‎ , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Monique Veillon, Bulletin du groupe d’histoire locale de La Chapelle-Saint-Mesmin, no 3, 1986.
  8. Maviel 1995, p. 61.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Jacques Maviel, « Ernest Pillon (1804-1874) Inventeur de la "Grotte du Dragon" à La Chapelle-Saint-Mesmin (Loiret) », Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, t. 13, no 109,‎ , p. 57-66 (lire en ligne, consulté le ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Imbault, « Notice bibliographique sur M. E. Pillon », Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, t. 6, no 81,‎ , p. 53-62 (lire en ligne, consulté le ).
  • Monique Veillon, « Un archéologue au XIXe Ernest Pillon », Bulletin annuel du GHL de La Chapelle-Saint-Mesmin, no 3,‎ (ISSN 0981-0706).
  • Collectif, Bulletins annuels du Groupe d'Histoire Locale, La Chapelle Saint-Mesmin, GHL, depuis 1984 (ISSN 0981-0706).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]