Ernst Friedrich von Ockel

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Ernst Friedrich von Ockel
Biographie
Naissance
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Mengeringhausen (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 73 ans)
JelgavaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Ernst Friedrich OckelVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Enfant
Peter von Ockel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Ernst Friedrich (von) Ockel zu Salwitz[1] est un théologien et écrivain luthérien de Courlande (Lettonie), né le à Mengeringhausen (principauté de Waldeck) et mort à Mitau (Lettonie) le .

Origines familiales[modifier | modifier le code]

Issu d'une longue lignée d'officiers municipaux, de pasteurs et de prédicateurs allemands de la ville de Halle (Saxe-Anhalt), d'origine aristocratique[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un pasteur et maître d'école de Mengeringhausen, il fait ses études à l'Université de Halle.

Pédagogue réputé, il est chargé vers 1762 de l'éducation du jeune prince Ludwig de Waldeck.

Nommé en 1767 maître de cour du duché de Courlande, il devient prieur du diocèse de Kandava en 1780, puis premier prédicateur de Mitau (à l'Église de la Trinité) et superintendant du duché de Courlande et Semigalle en 1785.

Reçu en 1792 docteur en théologie à l'université de Greifswald, il devient président du Consistoire de Courlande en 1806.

Il est marié à une descendante du ministre niortais Louis de La Blachière, Charlotte, née à Hanau.

Enseignement théologique[modifier | modifier le code]

Prédicateur et écrivain chrétien et enfant de son siècle, profondément marqué par le rationalisme des Lumières, Ockel s'affirme comme l'un des principaux disciples du maître de Berlin, le Dr Abraham Teller.

Particulièrement attaché à la relecture et au dépoussiérage de l'enseignement chrétien sur une base rationaliste, il étoffe le système initiatique prôné par son illustre devancier[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Écrivain prolifique, il laisse de très nombreux ouvrages de pédagogie, récits et sermons, dont :

Sources[modifier | modifier le code]

Die Aufhellungen der neuren Gottesgelehrten in der Schriftlichen Glaubenslehre von 1760 bis 1805, Leipzig, 1807

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Ou Saalfeld
  2. Anoblis par Charles Quint au XVIe siècle (au profit de Gregor (☨ 1542), maire de la ville de Halle : concession d'armoiries), puis confirmés dans leur qualité le (10 juillet 1602, au profit de la descendance d'Andreas Ockel, médecin de l'empereur) par Rodolphe II, les Ockel de Salwitz/Saalfeld portent d'argent à trois poissons nageant d'azur, l'un sur l'autre, le cimier surmonté d'une vierge issante, vêtue d'un parti d'argent et d'azur, couronnée de feuillage et les cheveux épars, tenant de chaque main un poisson d'azur en pal (source: J.-B. Rietstap, Armorial général, Tome II, Gouda, 1861)
  3. Über die Religion der Vollkommnern Anmerkungen und Zusätze zu der Schrift des Herrn Oberconsistorial-Raths Doctor Teller, Berlin, 1794

Liens externes[modifier | modifier le code]