Escadrille 50S

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EIP 50S
Création
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Marine nationale
Branche Aéronautique navale
Type Escadrille
Rôle Formation de pilotes
Effectif 18 marins dont 12 officiers et 11 personnels navigants en 2 019
Garnison BAN Lanvéoc-Poulmic
Équipement 5 Cap 10 en 2021, 3 Cirrus SR-20

L’escadrille ou école d'initiation au pilotage 50S, est une unité d'instruction et de sélection des élèves de l'aéronautique navale française, créée le et toujours active[1] . L'escadrille 50S a pour mission la présélection, la formation au sol, l'entraînement et la sélection en vol des EOPAN et des officiers-pilotes issus de l’École navale.

Historique[modifier | modifier le code]

Créée lors de l'implantation de l'École navale à Lanvéoc Poulmic en 1945, l'escadrille 50S a pour mission l'instruction aéronautique des futurs pilotes de la marine. Elle s'installe sur le terrain d'aviation situé en surplomb de la rade et débute ses vols sur trois types d'appareils :

l'Avro Anson MK1 : avion bimoteur de conception britannique ; le Stinson 105 : monomoteur léger utilisé pour l'initiation au pilotage ; le Junkers Ju 52, avion allemand destiné à l'instruction à la navigation, au bombardement et à la photographie aérienne.

En 1947, l'escadrille reçoit 10 planeurs : 6 Caudron C800 et 4 Castel C-301S, et trois Morane 502 pour le remorquage. Parallèlement à la 50S, l'"Aéro-club", doté d'une vingtaine de Stampe & Vertongen SV-4 réservés à l'École navale, se développe en 1949. Le statut civil de certains aéronefs permet aux futurs officiers de Marine d'obtenir des qualifications aéronautiques civiles.

En 1950, les bimoteurs SNCASO SO.95 Corse relèvent les Anson. L'escadrille est alors dotée de huit S0.95, deux Morane 502, cinq Junkers Ju 52 et quatorze Stampe.

En 1958, la 50S reçoit des hydravions Short S.25 Sunderland, quadrimoteurs amphibies de construction britannique bien adaptés aux missions de navigation et à l'obtention de la mention "Pilote d'hydravion". Ceci entraine le déplacement du centre d'instruction vers l'hydrobase du Poulmic, un plan d'eau parfaitement adapté aux limitations de clapot des hydravions lourds.

En 1961, l'escadrille reprend possession de l'aérodrome de Lanvéoc et assure les missions d'instruction des élèves et de soutien de la deuxième région maritime jusqu'au 1er, date de sa dissolution.

En 1996 sa fusion avec l'École d'initiation au pilotage (EIP) / 51S de Rochefort donne naissance à l'EIP/50S. 2013 marque un nouveau changement dans l'histoire de l'EIP/50S avec le départ des MS 880 Rallye après 39 ans de bons et loyaux services. Ils sont remplacés par les Cirrus SR-20. Dans les années 2000, sept avions Cap 10C sont perçus, deux ont été détruits accidentellement en 2014 et 2018. Ils devraient être remplacés fin 2021 et 2022[2].

Bases[modifier | modifier le code]

Appareils[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dissoute et renommée Section des vols sportifs (SVS) le 1er avril 1964, renommée Section d'avions légers de Lanvéoc-Poulmic (SAL) le 1er janvier 1982, renommée Escadrille 50S le 1er novembre 1984, renommée École d'initiation au pilotage et escadrille 50S (E.I.P/50S) le 30 août 1996
  2. « La DGA commande deux Cap 10C pour la Marine nationale », sur Aerobuzz, (consulté le ).
  3. « Formation des élèves-pilotes de la Marine : Les avions d'entraînement CAP 10 de la 50S vont être modernisés », sur Zone Militaire, (consulté le ).