Et j'aime à la fureur

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Et j'aime à la fureur

Réalisation André Bonzel
Sociétés de production Les Films du Poisson
Les Artistes Asociaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre documentaire
Durée 97 minutes
Sortie 2021

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Et j'aime à la fureur est un film documentaire autobiographique français réalisé par André Bonzel, sorti en 2021.

Le film est présenté lors du festival de Cannes 2021 dans la sélection Cannes Classics[1]. Il sort ensuite en salles en 2022.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Personnes apparaissant dans des images d'archives :

  • Rémy Belvaux
  • Benoît Poelvoorde
  • Anna S. Bonzel (épouse d'André Bonzel)
  • Famille d'André Bonzel :
    • Tante Lucette, ancienne danseuse et strip-teaseuse qui a légué un cahier de souvenirs à A. Bonzel[3]
    • Maurice Expedit, industriel, réalisateur des Arroseuses arrosées, parodie érotique de L'Arroseur arrosé[3]
    • Les fils de Maurice, Henri et Stéphane (ce dernier devenu artiste de cirque aux États-Unis)
    • Raymond Expedit-Bonzel, grand-père d'A. Bonzel, auteur d'un documentaire de 3 heures intitulé Le Tréfilage de l’acier aux USA[3]
    • Octave, son oncle qui a tourné sur les films de Marcel Pagnol[3]
    • Gaston, un autre oncle qui passe son temps libre à filmer des femmes dans la rue[3]
  • Henri Alekan (interview enregistrée durant les études d'A. Bonzel en Belgique)
  • Buster Keaton (extraits du film Le Mécano de la « General »)

Production[modifier | modifier le code]

Conception[modifier | modifier le code]

André Bonzel utilise des films de famille, les siens et ceux d'anonymes, sur lesquels il raconte en voix off un récit autobiographique à la première personne[4],[5].

Il s’appuie sur des films d'amateurs qu’il collectionne depuis l’enfance[6] et des extraits des films qu'il a tournés. Avec un ensemble d'images d'archives familiales dont il a hérité, il recompose ses souvenirs — l’histoire de sa famille et son propre parcours —, de ses premiers films avec Rémy Belvaux et Benoît Poelvoorde jusqu'à sa rencontre avec celle qui va devenir sa femme[7],[8].

Le titre du film est emprunté au poème de Charles Baudelaire, Les Bijoux : « et j’aime à la fureur / Les choses où le son se mêle à la lumière » et « fait écho à la fureur de toute une famille habitée par la passion des images animées[9]. » Dans sa narration, André Bonzel revient à plusieurs reprises sur Maurice Expédit, son arrière-grand-père, industriel du Nord fortuné, aux nombreuses maîtresses et enfants, passionné par le cinéma[9],[3].

La musique du film est composée par Benjamin Biolay[2].

Extraits de film[modifier | modifier le code]

Lieux montrés[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Et j’aime à la fureur : la Côte d’Opale également présente à Cannes », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
  2. a et b Max Dozolme, « Benjamin Biolay compose la B.O du film "Et j'aime à la fureur" », sur radiofrance.fr, (consulté le ).
  3. a b c d e et f Critique de Grégory Cavinato sur cinergie.be.
  4. Clémentine Mercier, « Et j’aime à la fureur, prises de vie » Accès payant, sur liberation.fr, (consulté le ).
  5. Jacques Mandelbaum, « Et j’aime à la fureur : journal intime sur pellicules anonymes » Accès payant, sur lemonde.fr, (consulté le ).
  6. Thierry Cheze, « Et j'aime à la fureur : un documentaire d'une puissance émotionnelle inouïe [critique] », sur premiere.fr, (consulté le ).
  7. Nicolas Schaller, « Et j’aime à la fureur, le nouveau trompe-l’œil d’André Bonzel » Accès payant, sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  8. Marie-Hélène Soenen, « Et j’aime à la fureur » Accès payant, sur telerama.fr, (consulté le ).
  9. a et b Critique de Séverine Danflous sur transfuge.fr.

Liens externes[modifier | modifier le code]