Féron

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Féron
Féron
La mairie.
Blason de Féron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Avesnois
Maire
Mandat
Jean-François Baudry
2020-2026
Code postal 59610
Code commune 59229
Démographie
Population
municipale
527 hab. (2021 en diminution de 7,87 % par rapport à 2015)
Densité 39 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 02′ 48″ nord, 4° 01′ 32″ est
Altitude Min. 158 m
Max. 223 m
Superficie 13,39 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Fourmies
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fourmies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Féron

Féron est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Féron se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».

En fait, Féron fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.

La commune se trouve à 110 km de Lille (préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 50 km de Valenciennes, de Mons (B) ou Charleroi (B), à 16 km d'Avesnes-sur-Helpe (sous-préfecture) et jouxte Fourmies.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 889 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 13 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Féron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fourmies, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,8 %), forêts (38,8 %), zones urbanisées (3,4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

* Noms anciens : Ferwon, 1140, Cart. de l'abbaye de Liessies - Ferron, 1667, Cart. de l'abbaye de Liessies - Féron, 1186, J. de G. ann. du Hain., XII, 339 - Feron, 1247, Cart. de l'abbaye de Liessies - Fiéron, 1323, 3ème cart. du Hainaut.
  • Etymolgie : Le nom de la commune serait lié à l'exploitation passée de mines de fer et à l'industrie du fer.

Histoire[modifier | modifier le code]

  • 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits fils de Charlemagne octroie à Lothaire I la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
  • 855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
  • 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
  • 880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut fait partie de la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
  • 1095 : la première mention du village de Féron figure dans l'acte de donation de Thierry d'Avesnes à l'abbaye de Liessies en 1095. Celle-ci développe l'industrie des forges.
  • 1581 : au lieu-dit Pont de Sains, est créée une forge par Philippe de Lallis, originaire de Glageon. Un premier château est élevé au XVIe siècle dont ne perdure que la porte d'accès constituée de deux tours.
  • 1627 : l'église fortifiée, succursale de Glageon, devient paroisse vers 1627. Sa tour a été surélevée en 1614 et munie de meurtrières. Le chœur actuel de l'église a été reconstruit en 1784.
  • 1747 : château du Pont de Sains : Philippe-Joseph-Emmanuel du Puis fait bâtir sur les lieux un château que Talleyrand rachète après les saisies révolutionnaires. La prince ajoute une aile en 1808 ainsi qu'un étage en 1829. À la fin du XIXe siècle, d'importants remaniements sont effectués par la famille de Castellane. Le château du Pont de Sains appartient désormais à l'association trélonaise La Maison des Enfants qui y a créé un Centre d'aide par le travail pour des adultes handicapés.
  • 1790 : Féron fait partie du canton d'Étrœungt qui regroupent également les communes de Floyon, Larouillies, Rainsars et Wignehies. Plus tard, le canton sera scindé entre celui d'Avesnes sud et Trélon. Féron fera partie du canton de Trélon.
  • 1791 : l'abbaye possède encore un fourneau situé au lieu-dit la Rue Heureuse.
  • 1860 : l'activité de forge cesse en 1860 à la suite d'un édit protégeant la forêt et de l'intérêt pour la houille.
  • Plans du cadastre napoléonien (1823 et 1885) de Féron : site internet des Archives départementales du Nord

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de Féron se blasonnent ainsi :Écartelé : aux 1 et 4, d’argent à trois fasces de gueules ; aux 2 et 3, d’argent à trois doloires de gueules, les deux du chef adossées.

Plusieurs villages de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe possèdent les mêmes armoiries : Étrœungt, Féron, Lez-Fontaine, Ferrière-la-Grande, Rousies, Solre-le-Château et Solrinnes ainsi que Bermerain dans l'arrondissement de Cambrai parce qu'ils appartenaient à la famille de Croÿ-Renty. Autre coïncidence, cinq de ces villages sont arrosés par la Solre : Lez-Fontaine, Ferrière-la-Grande, Rousies, Solre-le-Château et Solrinnes.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts.

Maire en 1802-1803 : Jean Jos. Moutier[13].

Maire en 1807 : Fontaine[14].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 2001 Edgar Lobet   Exploitant agricole retraité
Mars 2001 En cours
(au 4 avril 2014)
Jean-François Baudry   Ingénieur
Réélu pour le mandat 2014-2020[15]
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 527 habitants[Note 3], en diminution de 7,87 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 792547584566589639655634630
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
620655654601586540570547557
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
566531520469486520471454473
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
487489468526558519522564568
2021 - - - - - - - -
527--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 273 hommes pour 294 femmes, soit un taux de 51,85 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[20]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
0,3 
7,8 
75-89 ans
7,7 
19,0 
60-74 ans
16,7 
23,4 
45-59 ans
23,2 
16,7 
30-44 ans
18,3 
15,5 
15-29 ans
16,5 
17,2 
0-14 ans
17,4 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[21]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Les Féron'Arts[modifier | modifier le code]

Les Féron'Arts: le festival à coucher dehors !

Tous les deux ans, à la mi-août, Féron se met en festival.

En 1978, naissaient "Les Féronades", festival de musique, danse, théâtre, arts plastiques et artisanat d’art. : 6 éditions et 10 ans d’existence ont fait de cet événement un lieu de rencontres culturelles et artistiques au nord de Paris, accueillant de nombreux artistes et artisans qui, par leur présence, ont contribué à donner à Féron un attrait considérable et le renom qu’on lui connaît.

En 1996, dans la continuité des Féronades, c’est sur une impulsion nouvelle que naît l’association Féron’arts, qui a initié depuis une stratégie permanente de développement culturel qui trouve son point d’expression lors de son festival biennal : les Féron’Arts.

L’esprit du festival : « partager le beau, l’émotion et l’imaginaire ».

Le détour d’une rue, l’entrebâillement d’une porte de grange, les gradins d’un chapiteau, l’intérieur d’une église, s’offrent alors comme de véritables lieux de découvertes et de rencontres artistiques insolites et imprévues.

Le village devient pour quelques jours un parc d’"Arts-tractions", avec entre autres particularités l’accès gratuit aux lieux d’exposition et une tarification très faible rendant accessible à tous le spectacle vivant.

Manifestation éclectique destinée à toucher l’ensemble de la population du territoire et accueillant des artistes venus d’horizons multiples, les Féron’Arts se veulent avant tout le lieu et l’époque d’une réconciliation entre l’art et le public, entre tous les arts et tous les publics.

Féron : l’Art et la Matière : une stratégie permanente de développement culturel

Si les Féronades étaient un important rendez-vous culturel, les Féron’Arts ont initié depuis leur création une stratégie permanente de développement culturel.

Porté par l’association, Féron passe ainsi du statut de village où s’organisait une manifestation culturelle tous les deux ans de rayonnement régional et transfrontalier à celui de « Féron, l’Art et la Matière », projet territorial dynamique au cœur de la stratégie culturelle du pays de Sambre Avesnois.

Tout au long de l’année, Féron’arts c’est :

Un travail de proximité mis en place avec les communes partenaires • des ateliers d’écriture permanents pour renforcer le travail d’appropriation de l’Art • des ateliers cirque dans les communes partenaires avant le festival • l’édition d’un recueil d’écrits d’écoliers, fédérant plusieurs actions d’écritures mises en place sur le territoire • un partenariat large et toujours grandissant avec les communes du canton, avec le public scolaire Un espace de découverte • un coup de projecteur sur les artistes originaires de l’Avesnois ayant acquis une notoriété en dehors du territoire • une programmation à la recherche d’artistes en devenir un soutien à la création artistique • des commandes de créations artistiques • l’accompagnement de résidences d’artistes

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église fortifiée Saint-Martin.
  • Calvaire du cimetière.
  • Château du Pont-de-Sains de la fin du XVIe siècle
  • Temple de l'Amour du XIXe siècle
  • Nombreuses chapelles; la chapelle Lejeune date de 1643
  • Monument aux morts
  • Fontaine ferrugineuse du début du XIXe siècle
  • Nombreuses chapelles sur le territoire de la commune; la chapelle Lejeune à La Coquelette date de 1643 et porte l'inscription occis par l'ennemi.

Cartes postales anciennes[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Féron fait partie de la paroisse Sainte-Claire en Avesnois (diocèse de Cambrai) [22],[23]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Féron et Saint-Hilaire-sur-Helpe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fourmies », sur insee.fr (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
  14. « Annuaire statistique département du nord année 1807 », p. 130-131..
  15. « Élection de maires », Le Courrier de Fourmies, no 3340,‎ , p. 18 (ISSN 0183-8415).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Féron (59229) », (consulté le ).
  21. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  22. Site du diocèse de Cambrai
  23. site internet de la paroisse