Famille Guignard de Saint-Priest

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Famille [de] Guignard de Saint-Priest
Image illustrative de l’article Famille Guignard de Saint-Priest
Armes de Guignard de Saint-Priest[1]

Blasonnement Ecartelé aux 1 et 4 d'argent à trois merlettes de sable ; aux 2 et 3 d'azur au chevron d'argent accompagné en chef de deux tours d'or, maçonnées de sable.
Devise « Fort et Ferme »
Période XVIIe siècle - XIXe siècle
Pays ou province d’origine Lyonnais, Dauphiné, Gâtinais
Fiefs tenus Saint-Priest
Demeures Château de Saint-Priest
Charges Intendant, ambassadeur de France, conseiller d'État, chargé d'affaires, secrétaire d'État à la Maison du roi, ministre de l'Intérieur
Fonctions militaires Lieutenant général des armées du roi, général

La famille [de] Guignard de Saint-Priest est une famille de la noblesse française, implantée en Gâtinais, en Lyonnais et en Dauphiné, éteinte au XIXe siècle.

Elle a compté parmi ses membres des magistrats, des généraux et des diplomates français.

Son nom a été relevé par la famille Le Marchand, en 1930.

Histoire[modifier | modifier le code]

Henri Jougla de Morenas dans l'ouvrage Grand armorial de France indique que le premier membre de la famille de Guignard serait mentionné au XIIIe siècle[1]. Robert de Guignard est dit seigneur de Samois, en Gâtinais[1]. Cet auteur propose une filiation possible[1][réf. à confirmer]. Selon cette source, la filiation certaine débute avec Jean de Guignard, écuyer, seigneur d'Arbonne et d'0ncy, en Gâtinais, qui dénombra noblement, en 1543[1].

Jacques I [de] Guignard, petit-fils du précédent, chevalier, est président en la Cour des aides à Vienne, en Dauphiné, avant d'être transféré, après la suppression de cette cour, au Parlement de Metz, qu'il préside[1],[2]. Il est prévôt des marchands de Lyon (1654-1658), baron de Jons (Dauphiné) et seigneur de Bellevue (Lyonnais)[1],[2]. Il obtient, par lettres patentes de 1653, le titre de vicomte de Saint-Priest[1],[3].

Son fils, Pierre-Emmanuel [de] Guignard, vicomte de Saint-Priest, est président à mortier au Parlement du Dauphiné, ainsi que le fils de ce dernier, Denis Emmanuel[1],[2].

La famille obtient Bellevue (-sur-Saône ?), un fief situé Lyon-Croix Rousse (cf. la place Bellevue et la rue Neyret) acheté à Claude Neyret[4]. Ils sont aussi dits seigneurs de Bellegarde-sur-Saône[5].

La famille s'est éteinte, dans les mâles, au début du XXe siècle, avec le vicomte Henri de Guignard, sans postérité. Ce dernier adopte en 1930, par jugement du tribunal de la Rochelle, son petit-cousin par alliance, Henri Le Marchand, époux de Solange Collinet de La Salle, petite-fille du comte Edmond Collinet de la Salle et de Marie Amanda Guignard de Saint-Priest[Note 1] (membre de l'ANF)[6].

Généalogie[modifier | modifier le code]

Filiation extraite du Grand armorial de France[1][réf. à confirmer], complétée par Duvergier (1839)[7][réf. à confirmer] :

  • Jean [de] Guignard, écuyer, seigneur en Gâtinais, ∞ (1) Michelle de Bethemont, (2) Françoise de Meung
    • (1) Jean, louvetier de l'Auxerrois.
      • Rameau des seigneurs d'Arbonne, éteint en 1680.
    • (2) Jean, écuyer, seigneur de Saint-Martin, ∞ (1602) Suzanne du Pin.
      • Jacques, chevalier, seigneur, vicomte de Saint-Priest (1653), ∞ Françoise de Maridat, Dame de Valnoble.
        • Pierre-Emmanuel, chevalier, vicomte de Saint-Priest, seigneur des Granges[-le-Chastel], ∞ (1678) Angélique de Rabot de Veyssieu.
          • Denis Emmanuel, chevalier, vicomte de Saint-Priest, seigneur des Granges[-le-Chastel], ∞ (1703) Catherine de Lescot de Chasselay, fille du baron d'Assieu.
            • Jean-Emmanuel, chevalier, vicomte de Saint-Priest, ∞ (1731) Sophie de Barral de Montferrat.
              • Marie-Joseph  , chevalier, vicomte de Saint-Priest, ∞ Marie Julie de Manissy
                • des filles.
              • François-Emmanuel, chevalier de Malte et de Saint-Louis, comte pair de France (1817), ∞ (1775) Constance Guilhelmine de Ludolph, comtesse du Saint-Empire
                • Guillaume Emmanuel, vicomte de Saint-Priest, général de l'Empereur de Russie (1776-1821).
                • Armand-Emmanuel-Charles, comte de Saint-Priest, pair de France, ∞ (1804) princesse Sophie Galitzine.
                  • Alexis, vicomte de Saint-Priest (1805–1851), membre de l’Académie française, ∞ (1827) Antoinette de Laguiche.
                    • Georges Charles Alexis, comte de Saint-Priest (1835-1898). Sans postérité.
                • Emmanuel Louis Marie, vicomte de Saint-Priest, 1er duc d'Almazan et grand d'Espagne de première classe (1830)[7], ∞ (1817) Louise de Riquet de Caraman (1798-1849).
                  • François Marie Joseph, 2e duc d'Almazan (1818-1894), ∞ (1841) Émilie Michel de Saint-Albin (1823-1878).
                    • deux filles.
                  • Charles Ferdinand (1831-1871), vicomte de Saint-Priest, ∞ (1859) Marguerite Louise Éléonore de Lavergne de Cerval (1840-?).
                    • Henri, vicomte puis comte de Saint-Priest (1860-1930), officier d'infanterie, ∞ (1894) Madeleine Guy. Sans postérité.
              • Charles Languedoc, commandeur de Malte, chambellan de l'Empereur d'Autriche.
        • Ferdinand-Louis, chevalier, baron de Jons.
          • rameau éteint.
      • Philippe, chevalier, seigneur de Laleux, maréchal des camps et armées du roi.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Armes et devise[modifier | modifier le code]

La famille Guignard portait D'azur, au chevron d'argent, accompagné en chef de 2 tours d'or.[8]. Le Grand armorial de France indique maçonnées de sable[1].

Rivoire de La Bâtie (1867) indique que Jacques Guignard, échevin de Lyon (1621), ajoutait, en pointe du chevron, un coutelas, puis mis en cimier tenu par un bras[8].

Jacques Guignard, vicomte de Saint-Priest, seigneur de Bellevue, écartelait au 1 et 4 d'azur à 3 quintefeuilles d'argent, qui est de Richard de Saint-Priest ; au 2 et 3 d'azur à la croix d'argent, qui est de Maridat; sur le tout de Guignard[8].

La famille Guignard, olim de Guignard du Plaquil, porte Ecartelé aux 1 et 4 d'argent à trois merlettes de sable ; aux 2 et 3 d'azur au chevron d'argent accompagné en chef de deux tours d'or, maçonnées de sable.[1]

La devise est : « Fort et Ferme »[8].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Henri Guignard de Saint-Priest, comte de Saint-Priest (1860-1930), étant le dernier représentant en nom et en titre de sa famille et n'ayant pas d'enfant, il adopta en 1930, par jugement du tribunal de la Rochelle, son petit-cousin par alliance, Henri Le Marchand (époux de Solange Collinet de La Salle, petite-fille du comte Edmond Collinet de la Salle et de Marie Amanda Guignard de Saint-Priest).[réf. nécessaire]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l Henri Jougla de Morenas et Raoul de Warren, Grand armorial de France. t.4 des Fieux-de Martimprey (sept volumes), Société du Grand armorial de France, 1934-1952 (lire en ligne), pp. 249-250, no 18649 no 18650.
  2. a b et c Armorial de Dauphiné, p. 300 (lire en ligne sur Gallica).
  3. Duvergier 1839, p. 178.
  4. « Bellevue à Lyon, p. 393-394 », sur Les environs de L'Ile-Barbe, par Léopold Niepce, chez Louis Brun, à Lyon, 1892
  5. « Guignard de St-Priest, p. 241-245 », sur Armorial de la Noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, t. Ier, par Louis de La Roque, chez Félix Seguin, à Montpellier, 1860
  6. Table des familles : « Famille Le Marchand de Guignard de Saint-Priest », sur le site de l'Association d'entraide de la Noblesse Française (ANF).
  7. a et b Duvergier 1839.
  8. a b c et d Armorial de Dauphiné, p. 301 (lire en ligne sur Gallica).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gustave de Rivoire de La Bâtie, Armorial de Dauphiné : contenant les armoiries figurées de toutes les familles nobles et notables de cette province, accompagnées de notices généalogiques complétant les nobiliaires de Chorier et de Guy Allard, Lyon, Imprimerie Louis Perrin (réimpr. 1969 (Allier, Grenoble)) (1re éd. 1867), 821 p. (lire en ligne).
  • A.-J. Duvergier, « Généalogie de la famille Guignard de Saint-Priest », dans A.-J. Duvergier, Mémorial historique de la noblesse. vol.1, Paris, (lire en ligne), pp. 167-187.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]