Famille Marraud des Grottes

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Famille Marraud des Grottes
Image illustrative de l’article Famille Marraud des Grottes

Blasonnement De gueules à une épée d'argent posée en bande, au chef d'azur chargé de trois étoiles d'or.
Devise « Fidelis etiam solus »[1].
Période XIVe siècle - aujourd'hui
Pays ou province d’origine Drapeau de l'Orléanais Orléanais
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de la France France
Demeures Château de Lacarelle
Charges Conseillers généraux
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d'honneur
Preuves de noblesse
Autres Anoblissement en 1788

La famille Marraud des Grottes est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de l'Orléanais dès 1327 et de l'Agenais (Lacépède) passée aux îles d'Amérique avec le gouverneur Belain d'Esnambuc en 1629 et en particulier en Martinique dès 1670.

Elle a été anoblie en Martinique en 1788[2].

Il y a eu de nombreux rameaux dans l'île de Saint-Christophe et à Saint-Domingue (quartier des Cayes, paroisse Saint-Joseph de Torbeck).

Histoire[modifier | modifier le code]

Colons de Martinique[modifier | modifier le code]

Charles Marraud, sieur de la Renardière, passa en Martinique en 1670 avec son fils Jacques (1666-1714). Ses descendants se distinguèrent dans la défense de la Martinique lors des sièges menés par les Anglais en 1759 et 1762 et lors de la guerre d'indépendance des États-Unis. Deux de ses membres furent faits chevaliers de Saint-Louis[3].

Le roi Louis XVI accorda à Étienne-Joseph-Isaïe Marraud des Grottes (né au Macouba le 22 juin 1702 et mort le 17 mai 1788), des lettres patentes de confirmation de Noblesse datées à Saint Cloud du mois de mai 1788 qui furent enregistrées au Conseil Souverain de la Martinique le 5 mai 1789. Dans ces Lettres, les états de services d’Étienne-Isaïe et de ses ancêtres sont longuement décrits[3]. Pendant 38 ans, il servit avec distinction le roi. Commandant du quartier et des troupes du Macouba, il prit part aux deux sièges de la Martinique en 1759 et 1762.

Cette branche familiale a été admise au sein de l'association d'entraide de la noblesse française en 1972.

Branche à Bordeaux[modifier | modifier le code]

La branche ainée s’est établie à Bordeaux vers 1848, et a donné Jules Marraud des Grottes, conseiller général de la Gironde, coprésident fondateur avec Albert de Mun des Cercles d’ouvriers catholiques. Il fut créé comte romain héréditaire, le 3 octobre 1876, par le pape Pie IX[3].

Branche à Nantes[modifier | modifier le code]

Une branche cadette s'est établie à Nantes avec Pierre-Joseph-Aristide Marraud des Grottes, vicomte des Grottes, conseiller général et conseiller privé de la Martinique et chevalier de la Légion d'honneur.

Un de ses fils Henri-Louis-Joseph-Roseville Marraud des Grottes dit Roseville des Grottes né aux Trois-Ilets en 1854, est préhistorien et a été lauréat à l'Académie des Jeux floraux de Toulouse pour son œuvre poétique. Il a été l'ami du poète Francis Jammes, et de Charles de Bordeu, homme de lettres.

Branches puinées[modifier | modifier le code]

Les autres branches puinées sont demeurées en Martinique.

Alliances[modifier | modifier le code]

Les principales alliances de la famille Marraud des Grottes sont : Assier de Montrose et de Pompignan, de Bouillé du Chariol, de Lamothe, de Pellerin de Latouche, Huc, de Leyritz, Carreau de Gaschereau, Baillardel de Lareinty, Le Sade, de Lagrange, de Beauharnais, de Maupéou, de Bégon, de Chesneau, le Vassor de la Touche, de Bourke de Beauchamp, Dyel de Montaval, de Sigalony, Le Roy, Pinel de la Pelun, du Blancq-Laborde, Béard du Dézert, de Thoré, Burot de Carcouët, de Kersaint-Gilly, Hardy des Sources, Birot de la Pommeraye, de Reynal de Saint Michel, de Laguarrigue de Meillac.

Armes[modifier | modifier le code]

  • De gueules à l’épée d’argent posée en bande, au chef cousu d’azur et chargé de trois étoiles d’or[4],[5],[2]( vitraux visibles dans les églises de l'Isle Saint Georges en Gironde, de Puceul en Loire-Atlantique et dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste de la basilique Saint-Donatien de Nantes )
  • Devise principale: « Fidelis etiam solus »[1] (Fidèle même seul).
  • Devise secondaire: « Dat virtus quod fas negat »[réf. nécessaire] (Le courage donne ce que le sort refuse).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Camille Philippe Dayre de Mailhol 1895-1897, p. 480.
  2. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, Éditions Robert Laffont, , 414 p. (ISBN 978-2-221-10875-8), p. 134
  3. a b et c Patrice du Puy de Clinchamps, Dictionnaire et armorial de la noblesse, Paris, 2005-2009
  4. Henri Jougla de Morenas (Marraud Des Grottes, N° 23021. - (Gascogne-Confirmé-Anobli en 1786. - Comte romain en 1876), Grand Armorial de France, t. 4, (lire en ligne [PDF]), p. 534.
  5. Antoine Bachelin-Deflorenne, La science des armoiries, Paris, Librairie des bibliophiles, (lire en ligne), p. 124.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Bugnot, Notice historique et généalogique sur la maison de Marraud, Paris, 1910, extrait chronologie historique de France.
  • Eugène Bruneau-Latouche, Chantal et Philippe Cordiez, 209 anciennes familles subsistantes de la Martinique.
  • Camille Philippe Dayre de Mailhol, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française : rédigé dans l'ordre patronymique, d'après les archives des anciens Parlements, les manuscrits de d'Hozier et les travaux des auteurs, contenant un vocabulaire du blason, la notice des familles nobles existant actuellement en France, avec la description et le dessin de leurs armes, 1895-1897 (lire en ligne), p. 478-480. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Ludovic de Magny, Armorial de la France, Paris, Archives de la noblesse, (lire en ligne), p. 150.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]