Famille de Cahouët

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Famille de Cahouët
Image illustrative de l’article Famille de Cahouët
Armes de la famille.

Blasonnement D'azur au sautoir dentelé d'or, accompagné de quatre besants de même, au chef d'or, chargé d'un chevron de gueules renversé
Pays ou province d’origine Drapeau de l'Anjou Anjou
Demeures Château de Monceaux
Château de Villers-en-Arthies
Charges Préfet, Maire
Preuves de noblesse
Autres Anoblissement en 1817

La famille de Cahouët est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Saumurois.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom de « Cahouët » aurait pour origine un sobriquet se référant à un animal, le chat-huant (chouette hulotte). La famille de Cahouët appartenait au début du XVIIIe siècle à la haute-bourgeoisie commerciale de Saumur. Ainsi on peut remonter la filiation de cette famille avec certitude jusqu'à Marc-Louis Cahouët, négociant et échevin à Saumur.

Victoire Cahouët de Villers est la principale protagoniste de l'affaire Cahouët.

Claude Gaspard Cahouët, officier au régiment de Bourgogne, demanda en 1788 des lettres patentes de confirmation de noblesse produisant à l'appui de prétendues lettres d’anoblissement qui auraient été accordées à son aïeul en 1559. Le généalogiste Louis Nicolas Hyacinthe Chérin, émit alors un avis très défavorable dans son rapport considérant que ces lettres avaient tous les caractères de la fausseté[1]. En 1809, Alexandre de Cahouët est fait chevalier héréditaire de l'Empire français (noblesse d'Empire). Il sera ensuite anobli par lettres patentes de Louis XVIII en 1817[2].

Cette famille a été admise au sein de l'association d'entraide de la noblesse française en 1979.

Personnalité[modifier | modifier le code]

  • Jean-François de Cahouët (1782-1836), capitaine, auditeur au Conseil d'État, préfet de la Haute-Loire (1810-1814), des Vosges (1815), conseiller général de la Manche (1820-1830), du Pas-de-Calais (1830-1831), de la Mayenne (1831), de l'Ille-et-Vilaine (1832-1836), chevalier de la Légion d'honneur

Alliances[modifier | modifier le code]

Les principales alliances de la famille de Cahouët sont : Savatier, Mesnildot de Tourville, Louvel de Contrières, Poussin de Bourgneuf, Marcotte de Sainte-Marie, du Boisbaudry, de Chardin d'Anterroches, Nicolazo de Barmon, Tournouër.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Anobli en 1817 par Louis XVIII, Alexandre de Cahouët obtint en même temps le règlement de ses armoiries. Ce règlement attribue à cette famille le blason des Cahouët de Marolles et de Beauvais qui a occupé un rang distingué en Orléanais au XVIIe & XVIIIe siècle. Bien que la famille de Cahouët a semblé revendiquer une origine commune avec cette famille de l'Orléanais, cela n'a jamais été démontré[1].

Blason de la famille de Cahouët

La famille de Cahouët porte : « D'azur au sautoir dentelé d'or, accompagné de quatre besants de même, au chef d'or, chargé d'un chevron de gueules renversé »[3]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle., t. VIII. Bus-Cas, (lire en ligne), p. 83-84
  2. Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830., t. 2, 1901-1906 (lire en ligne)
  3. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. II, , p. 307

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 8, pages 83 à 84
  • Édouard de Magny, Nobiliaire de Normandie, éd. Auguste Aubry(1862), page 248
  • Albert Révérend, Armorial du premier empire : titres, majorats et armoiries concédés par Napoléon Ier(1894), page 169-170
  • Henri Gourdon de Genouillac, Dictionnaire des anoblissements 1270-1868, page 94
  • Antoine Bachelin-Deflorenne, État présent de la noblesse française(1886), page 591-592
  • Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration(1902), page 4-5
  • Jean Savant, Les préfets de Napoléon, éd. Hachette, 1958
  • Base Léonore dossier Légion d'honneur.

Articles connexes[modifier | modifier le code]