Famille du Pré de Saint Maur

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Famille du Pré de Saint Maur
Image illustrative de l’article Famille du Pré de Saint Maur
Armoiries

Devise « Perire potest timere nescit »
Lignées Maison du Pré
Branches du Pré de La Motte-Cossigny
du Pré de La Grange
du Pré de Saint-Maur
Période début du XIVe siècle
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Cossigny
Passy, etc
Charges Échevin de Paris
Ambassadeur de France à Constantinople
Fonctions militaires Général de Brigade
Récompenses civiles Académie française
Récompenses militaires Honneurs héréditaires de la Légion d'honneur (2)

La famille du Pré de Saint-Maur est une famille subsistante de la noblesse française, originaire de la Brie.

Historique[modifier | modifier le code]

Les premières traces datent de 1180 avec les premiers Seigneurs de Cossigny. Néanmoins, un lien entre ces premiers seigneurs de Cossigny et le premier ancêtre certain, Jehan du Pré, né vers 1330, n'a pas été confirmé par l'Association d'entraide de la noblesse française. De nombreux documents ayant été brûlés lors de la Commune à Paris. On sait que cette famille était déjà noble en 1416, puisque Jean du Pré, valet de chambre du duc de Berry, était l'un des quatre échevins de Paris sous la prévôté de Philippe Brébant (1416)[réf. nécessaire]. Elle a perdu sa noblesse au XVe siècle après que Guillaume du Pré, sieur de Cossigny, a dérogé en devenant avocat. Puis Nicole du Pré, par ses fonctions de robe : secrétaire du roi, receveur des amendes du parlement de Paris, maître des comptes () a permis à cette famille de retrouver sa noblesse en 1513. La branche de Saint-Maur est la branche cadette, après les branches de la Grange-Bléneau et de la Motte-Cossigny. Elle est apparue au milieu du XVIIe siècle, lorsque Catherine de Médicis a donné les terres de Saint-Maur, actuellement en Seine et Marne, à Jacques du Pré.

La famille est maintenue au Conseil le et le [1].

Titres[modifier | modifier le code]

La famille tient un titre de Chevalier et fut Seigneur de Cossigny, de Passy, de Bardilly, de Cerny, de Cherelles, de Créteil en Brie, de Lieusault, de Saint-Maur, de la Grange-Bléneau, de Restenau, de Courpalais[2].

Liens de filiation entre les personnalités[modifier | modifier le code]

Jehan du Pré (1468-1546) par Jean Pénicaud II
  • Jean du Pré, l'un des quatre échevins de Paris en 1416. Beau-frère de Nicolas Rolin, chancelier de Philippe le Bon, duc de Bourgogne durant quarante ans et fondateur de l'Hôtel-Dieu de Beaune. Il épouse Jeanne des Landes, dame de Jumeauville.
    • Nicaise du Pré ( -1460), seigneur de Cossigny, valet de chambre du duc Charles d'Orléans.
      • Guillaume du Pré, seigneur de Cossigny. Il épouse Perette Robert.
        • Jehan du Pré ( - ), magistrat financier, secrétaire du roi, correcteur puis maître des comptes de Paris. Il épouse Madeleine Miette.
        • Nicole du Pré (1470-1527), magistrat financier, secrétaire du roi, receveur des amendes du Parlement de Paris, maître des comptes (). Il épouse Denise Fournier.
          • Nicolas du Pré, maître des requêtes à la Chambre des comptes(), intendant de justice aux armées d'Italie. Il épouse Marguerite Guinet.
            • Henry du Pré ( -1595), gentilhomme de la Chambre du roi, conseiller au Parlement vers 1555.
            • Christofle du Pré, poète, auteur des Larmes funèbres et ambassadeur de France à Constantinople.
            • Jacques du Pré (1550-1616), conseiller au parlement de Paris. Il épouse Marie Bouvot.
              • Jacques du Pré, payeur des rentes du clergé, garde du corps du roi en qualité de maréchal des logis de Gaston d'Orléans. Il épouse Marie Gésu.
                • Louis-François du Pré (1629-1703), Avocat du roi pour les affaires de finance et tuteur du duc du Maine Louis-Auguste de Bourbon (1670-1736) et du comte de Toulouse Louis-Alexandre de Bourbon. Il épouse Louise Guillemot.
                • Nicolas du Pré de Saint-Maur (1640-1732), magistrat financier, conseiller correcteur à la Chambre des comptes de Paris et receveur-payeur général des gabelles rentes et décimes du clergé. En 1678, il fut nommé conseiller trésorier provincial des guerres et cavalerie légère des garnisons et régiments de Perpignan, Collioure, Barcelone, provinces du Roussillon et de Catalogne. Il épouse Anne Marie Fruchet.
                  • Nicolas-François Dupré de Saint-Maur (1695-1774), maître des comptes, statisticien, économiste et traducteur. Il épouse Marie Marthe Alleon.
                    • Nicolas Dupré de Saint-Maur (1732-1791), conseiller d'État , maître des requêtes au Conseil d'État, intendant du Berry(1767-1774), intendant de Guyenne (1776-1785). Il épouse Claude Louise Lenoir.
                      • Nicolas du Pré de Saint-Maur (1767-1846), maître des requêtes au Conseil d'État, maire de Vierzon de 1807 à 1820.
                      • Georges Bourges du Pré de Saint-Maur (1769-1860), officier au régiment royal étranger, chevalier de la Légion d'honneur. Le à Paris 1er, il épouse Hermine de Vigny.
                        • Jules du Pré de Saint-Maur (1813-1877), personnalité politique, président du premier conseil général d'Oran en 1858, chevalier de la Légion d'honneur.
                          • Augustin du Pré de Saint-Maur (1855-1930) épouse Gabrielle Molitor.
                            • Antoine du Pré de Saint-Maur (1897-1955) épouse Hélène de La Panouse[3] (1908-1999).
                              • Nicolas du Pré de Saint-Maur (1931-2018)[4], ancien élève de l'École polytechnique (promotion 1953), ingénieur général de l'armement, officier de la Légion d'honneur, officier de l'ordre national du Mérite. Il épouse Jeannine Armand (1937-2004), fille de l'académicien Louis Armand[5],[6],[7],[8].
                              • Olivier du Pré de Saint-Maur épouse Françoise Burtin[3].
                                • Thomas du Pré de Saint-Maur (1969)[3], directeur général des Ressources créatives Chanel[9],[10].
                              • Louis du Pré de Saint-Maur épouse Catherine de Chatellus[11].
                                • Élie du Pré de Saint-Maur[11] (1976)[12], directeur marketing de Doctolib[13].
                              • Bertrand du Pré de Saint-Maur épouse Laurence de Tarragon[3], auteur de plusieurs ouvrages[14].
                        • Édouard du Pré de Saint-Maur (1815-1879)[15]. Le à Paris, il épouse Ernestine Benoist d'Azy.
                          • René du Pré de Saint-Maur (1846-1919), zouave pontifical puis capitaine de la garde nationale mobile de la Nièvre, chevalier de l'ordre national de la Légion d’honneur[15]. Il épouse Suzanne de Bourbon-Busset.
                            • Charles du Pré de Saint-Maur (1876-1946), capitaine au 28e régiment de dragons, chevalier de la Légion d’honneur[15].
                            • Richard du Pré de Saint-Maur (1891-1973), lieutenant au 22e bataillon de chasseurs alpins, chevalier de l'ordre national de la Légion d’honneur[15].
                  • Pierre du Pré de Saint-Maur (1697-1765), conseiller du roi en la Cour du Parlement et commissaire des requêtes du Palais. Il épouse Marie Madeleine Bellanger.

Armes[modifier | modifier le code]

Les armes sont au 1 d'azur à la bande d'or chargé de trois cosses de pois de sinople, au 2 d'argent à la fasce de sinople accompagnée de trois trèfles du même et la devise Perire potest timere nescit (Il peut périr, il ne connaît pas la crainte). Ce sont des armes parlantes. Les trèfles de sinoples symbolisent le pré et les cosses de pois font référence à la seigneurie de Cossigny. Avant d'être coupé vers la fin du XIVe siècle, le blason comportait uniquement la partie droite, armes de la famille du Pré, famille d'origine.

Alliances[modifier | modifier le code]

Cette famille a contracté plusieurs alliances avec notamment les Benoist d'Azy, les Bourbons, les d'Ursel, les Roquefeuil, Goulaine, d'Houdetot, Pins, La Jaille, La Panouse, Rochefort, d'Aguesseau, Kersauson, La Villéon, La Rocque de Sévérac

Propriétés[modifier | modifier le code]

La famille du Pré de Saint-Maur possédait de nombreuses propriétés[réf. nécessaire], dont :

Hommages[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Arnaud Clement, La noblesse française, 2020, [lire en ligne].
  2. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois et Badier, Dictionnaire de la noblesse, Chez la veuve Duchesne ... et l'auteur, (lire en ligne)
  3. a b c et d Bottin mondain, édition 1985, p. 1126.
  4. Notice « Nicolas du Pré de Saint-Maur » dans le fichier Insee des décès en France depuis 1970.
  5. Promotion 1953 de l'Ecole polytechnique.
  6. Faire(part de décès de Nicolas du Pré de Saint-Maur.
  7. Carnet du jour du Figaro.
  8. Notice « Jeannine Louise Armand » dans le fichier Insee des décès en France depuis 1970.
  9. « Thomas du Pré de Saint-Maur, chef d’orchestre des parfums Chanel », sur le site du magazine Numéro, (consulté le ).
  10. Alexis Le Meur, « Thomas du Pré de Saint Maur: «Chanel lance un appel à l'audace» », sur le site du magazine Stratégies, (consulté le ).
  11. a b et c Bottin mondain, édition 2007, p. 1353.
  12. Élie du Pré de Saint-Maur.
  13. Elie du Pré de Saint Maur, directeur marketing de Doctolib.
  14. Site des éditions Eyrolles.
  15. a b c d e et f [1] Site de l'association des anciens honneurs héréditaires.
  16. « France du Pré de Saint-Maur : il était une fois Feneu », sur le site du quotidien Ouest-France, (consulté le ).