Farida Nabourema

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Farida Nabourema
Farida Nabouréma en 2018
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (34 ans)
LoméVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
School of International Service (en)
Université de LoméVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités

Farida Bemba Nabourema, née le à Lomé, est une militante togolaise des droits de l'homme et écrivaine. A vingt ans, elle fonde le mouvement « Faure Must Go », appelant à la résistance civile dans l'intérêt de la démocratie au Togo.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et études[modifier | modifier le code]

Née le à Lomé, Farida Bemba Nabourema termine son cursus scolaire avec le baccalauréat en 2007. Elle étudie ensuite l'histoire à l'université de Lomé [1], avant de poursuivre des études en relations internationales aux États-Unis à l'American University School of International Service de Washington, DC[2]. Elle est installée aux États-Unis depuis l'âge de 18 ans[3].

Contexte et engagement[modifier | modifier le code]

Farida a grandi sous le régime du président Gnassingbé Eyadema mort en 2005 et remplacé par son fils Faure Gnassingbé à la tête du pouvoir togolais. La gouvernance sans alternance et parsemée de crises sociopolitiques de la famille Gnassingbé est critiquée et jugée dictatoriale. Des opposants et activistes y perdent la vie, d'autres emprisonnés ou contraints à l'exil[4],[5].

C'est dans ce contexte que le père de Farida Nabourema, le dissident Bemba Nabourema, a été sévèrement torturé en 2003 alors qu'elle a treize ans. En conséquence, elle est devenue elle-même une dissidente[2].

Pendant ses études aux États-Unis, elle fonde le mouvement « Faure Must Go », organisant l'opposition à Faure Gnassingbé. Il est depuis devenu le slogan du mouvement de résistance togolais[6].

En 2014, elle publie La Pression de l'oppression, un essai qui encourage la résistance des opprimés[2],[6].

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 2017, Nabourema reçoit le prix « Advocate of the Year » catégorie femme par les Africa Youth Awards[7].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Farida Bemba », Afrocentricity (consulté le ).
  2. a b et c Nordlinger, Jay, « Daughter of Togo », National Review, (consulté le )
  3. La redaction, « Qui Est En Réalité Farida Nabourema, L'activiste Certifiée Sur Facebook », sur doingbuzz.com, (consulté le )
  4. « Ce jour-là : le 5 février 2005, les dernières heures de Gnassingbé Eyadéma – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com (consulté le )
  5. « La dynastie Gnassingbe règne sur le Togo depuis 53 ans », sur Franceinfo, (consulté le )
  6. a et b « Farida Nabourema », TED (consulté le )
  7. « Winners Announced For 2017 Africa Youth Awards », B&FT, (consulté le )