Ferrassières

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Ferrassières
Ferrassières
Mairie et monument aux morts.
Blason de Ferrassières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Communauté de communes Ventoux Sud
Maire
Mandat
Jean-Pierre Busi
2020-2026
Code postal 26570
Code commune 26135
Démographie
Gentilé Ferrassièrois, Ferrassièroises
Population
municipale
122 hab. (2021 en augmentation de 5,17 % par rapport à 2015)
Densité 4,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 08′ 11″ nord, 5° 28′ 45″ est
Altitude Min. 830 m
Max. 1 389 m
Superficie 29,27 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Ferrassières
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Ferrassières
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Ferrassières

Ferrassières est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Ferrassièrois[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue aérienne de la commune de Ferrassières.

Localisation[modifier | modifier le code]

Située sur le plateau d'Albion, Ferrassières est la commune la plus méridionale du département et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, en bordure du Vaucluse. Elle est située à 16 km au sud de Séderon et 8 km au nord de Sault.

Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Communes limitrophes de Ferrassières
Montbrun-les-Bains Barret-de-Lioure,
Les Omergues
(Alpes-de-Haute-Provence)
Aurel
(Vaucluse)
Ferrassières Revest-du-Bion
(Alpes-de-Haute-Provence)
Saint-Trinit
(Vaucluse)

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Ferrassières est la seule commune du département située sur le plateau d'Albion. Elle est en limite de la montagne de Lure. La commune est séparée de Barret-de-Lioure par le Col de l'Homme Mort.

Sites particuliers[2] :

  • Col de l'Homme Mort (1211 m)
  • Collet de la Grange
  • Collet de Lambert
  • Collet de Saïs (1108 m)
  • Col Nu (1341 m)
  • Col Pointu
  • Combe de Boudriès
  • Combe de Chanal
  • Combe de Peyragoux
  • Combe du Seigneur
  • Combe Laurence
  • Grand Collet (1084 m)
  • le Col de la Loge
  • le Col de Ruès
  • le Col Marin
  • Praguery (1225 m)
  • Vallon de la Pierre

Géologie[modifier | modifier le code]

La commune est située sur un substrat de couches de calcaires à faciès urgonien (Crétacé). Ce calcaire se présente selon un modelé karstique avec lapiaz, avens et dolines. Il est associé à des couches sédimentaires du Bédoulien et de calcarénites du Barrémien (Secondaire), recouvert par des colluvions et alluvions siliceuses et des argiles de décalcification du Quaternaire[3].
L'eau s'infiltre dans la roche, créant des réseaux souterrains (système karstique), ressortant en des points bas tels que la Fontaine de Vaucluse.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

  • ravin de Bassette[4],[2] ;
  • ravin de la Greppe[5] (non confirmé par Geoportail) ;
  • ravin de Tranche-Mules[6],[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 001 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 4,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Séderon à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 032,4 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Genêt à balai.
  • Panorama du col de l'Homme Mort[13].
  • Plateau du Vaucluse[13].
  • Avens[13] dont l'aven de la Caviote[2].

Flore[modifier | modifier le code]

Sur le plateau d'Albion, et donc sur le territoire de la commune, la flore et les espèces arbustives sont de type montagnard ou supra-méditerranéen et oro-méditerranéen. La sylve est composée de chêne pubescent, chêne sessile, hêtre, tremble, bouleau, pin sylvestre, pin maritime, genêt à balais, bruyère callune et châtaignier[14].

On rencontre aussi sous forme de landes ou de garrigues la bugrane striée, le brome dressé, le thym, le genêt cendré et la lavande à feuilles étroites. Plus spécifiques des champs, des talus ou des dolines se multiplient la gagée des champs, l'ophioglosse des marais, la danthonie des Alpes, la Ventenatée douteuse et le ciste à feuilles de laurier[14].

Plus rares, mais spécifiques au plateau, on trouve l'adonis flamme, l'aspérule des champs, la Caméline à petits fruits, le gaillet à trois pointes, le Grand polycnémum, le buplèvre à feuilles rondes, la nielle des blés, l'androsace à grand calice et la vachère d'Espagne[14].

Champignons[modifier | modifier le code]

Liées à une ou quelques espèces d'arbre, les champignons abondent, en saison, sur le plateau. On y trouve, le lactaire délicieux, dit pinin, le lactaire sanguin (Lacterius sanguifluus), dit sanguin, les bolets dont le cèpe tête-de-nègre, les chanterelles dont la girolle (Cantharellus cibarius), sans oublier le pied-de-mouton, (Hydnum repandum) et surtout le petit gris ou griset du Ventoux (Tricholoma myomyces)[15].

Faune[modifier | modifier le code]

On trouve des insectes dont les plus caractéristiques sont le grand capricorne, le lucane cerf-volant et l'écaille chinée, des reptiles tels que la vipère aspic, venimeuse mais qui fuit au moindre bruit, et un batracien le pélodyte ponctué[16].

De nombreux oiseaux nichent sur plateau dont les pies grièches (pie-grièche à tête rousse, pie-grièche écorcheur, pie-grièche méridionale, pie-grièche à poitrine rose), les bruants (bruant fou, bruant ortolan, bruant proyer). S'y ajoutent des granivores (caille des blés, moineau soulcie), des insectivores (fauvette orphée, guêpier d'Europe, huppe fasciée, œdicnème criard, pic épeichette, râle des genêts, torcol fourmilier) et des espèces omnivores (cochevis huppé, bécasse des bois, outarde canepetière)[16].

En plus de ces espèces, on retrouve nombre de rapaces diurnes prédateur de la faune locale d'une part, tels que le circaète Jean-le-blanc, le busard cendré, l'aigle royal, l'aigle botté, l'autour des palombes, le faucon hobereau et la bondrée apivore, ou nocturnes d'autre part, comme le petit-duc scops, le grand-duc d'Europe, la chouette chevêche et la chouette de Tengmalm[16],

Se rencontrent aussi fréquemment des grands et petits mammifères tels que le cerf élaphe, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin. Il est à signaler la présence de chauve souris, espèce prédatrice et nocturne (grand rhinolophe, petit rhinolophe, noctule de Leisler)[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ferrassières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[17],[18],[19].

La commune est hors attraction des villes[20],[21].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (57,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,9 %), terres arables (34,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), prairies (0,9 %), cultures permanentes (0,6 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Urbanisme intra-muros[modifier | modifier le code]

Maison en hauteur avec sa loggia, son calabert[23] et son pontin.
Maison en hauteur

Fernand Benoit explique que « son originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus ». Effectivement ce type d'habitation, qui se retrouve essentiellement dans un village, superpose sous un même toit, suivant une tradition méditerranéenne, le logement des humains à celui des bêtes. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage[24].

Elle se retrouve aujourd'hui dans nombre de massifs montagneux de la Provence occidentale, dont les vallées ou plateaux alpins[25].

Ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement, les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier[26]. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade[25].

La présence de terrasse ou balcon était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée trihard quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée galarié ou souleriè[27].

Urbanisme extra-muros[modifier | modifier le code]

Maison à terre
Maison en hauteur transformée en maison à terre avec adjonction du pigeonnier.
Les lieux d'aisance ont été installés, symboliquement le pot de chambre est exposé aux regards de tous.[réf. nécessaire]
Pigeonnier isolé dans un champ.

Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur »[28]. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture » ou qui l'on été (lavande)[29].

Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie[29].

À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. Une des principales était le pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie[29].

Alors qu'aucune maison en hauteur ne disposait de lieu d'aisance, même en ville, la maison à terre permet d'installer ces « lieux » à l'extérieur de l'habitation. Jusqu'au milieu du XXe siècle, c'était un simple abri en planches recouvert de roseaux (canisse) dont l'évacuation se faisait directement sur la fosse à purin ou sur le fumier[29].

La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale préétablie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiments se chevauchent généralement en dégradé[30].

Chaque maison se personnalisait aussi par son aménagement extérieur. Il y avait pourtant deux constantes. La première était la nécessité d'une treille toujours installée pour protéger l'entrée. Son feuillage filtrait les rayons de soleil l'été, et dès l'automne la chute des feuilles permettait une plus grande luminosité dans la salle commune. La seconde était le puits toujours situé à proximité. Il était soit recouvert d'une construction de pierres sèches en encorbellement qui se fermait par une porte de bois, soit surmonté par deux piliers soutenant un linteau où était accrochée une poulie permettant de faire descendre un seau. L'approvisionnement en eau était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture[30].

Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé ennoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur[29].

Hameau

Le seul hameau de la commune, les Hautes Ferrassières, se trouve à la limite des cultures à 1150 mètres d'altitude. Entouré de clapas (amoncellement de pierres retirées des champs et déposées sur leur bordure pour permettre la culture), il est composé de quelques maisons et d'un cimetière. Sa chapelle a été démolie au XIXe siècle[31].

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[2] :

  • Boudriès
  • Carle et Lavent
  • Cascaret
  • Chanal
  • Château de la Gabelle
  • Clos de Masse
  • Clos l'Évêque
  • Combe Chaude
  • Deros
  • Derrière l'Enclos
  • Grand Clos
  • Grande Terre
  • la Canquelle
  • Larnas
  • le Cantonnier
  • l'Enclos
  • le Peyragoux
  • le Plan
  • le Plan
  • les Combes
  • les Hautes Ferrassières
  • l'Homme Mort
  • Lioure
  • Maison Morard
  • Micherons
  • Moret
  • Nogeirons
  • Puits Étroit
  • Puits Menier
  • Souchière
  • Tranche-Mules
  • Vergolier

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est un carrefour routier où convergent les routes départementales venant de Montbrun, Sault, Saint-Trinit, Revest-du-Bion et Séderon[32].
La route départementale 63 traverse la commune par le bourg sur un axe sud-sud-ouest/nord-nord-est et les routes départementales 63a (depuis le sud-est), 157 (depuis le sud) et enfin 189 (depuis l'ouest) convergent toutes au niveau du bourg.

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

La sismicité sur le territoire de la commune est négligeable mais non nulle.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

La forme la plus ancienne est Ferraciera, attestée en 1080[33].

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[34] :

  • 1320 : castrum Ferrasserii (inventaire de Baux, 1029).
  • (non daté) : mention du hameau de Ferrassières-de-Barret : Les Pascaux ou Ferrassières de Barret (plan cadastral).
  • (non daté) : mention du hameau de Ferrassières-de-Barret : Les Hautes-Ferrassières (Lacroix : L'arrondissement de Nyons, 318).
  • 1891 : Ferrassières, commune du canton de Séderon.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Ce toponyme est issu du latin *ferracea (qui a donné ferrasso en provençal) auquel a été ajouté le suffixe -aria, indiquant que sur ce lieu se trouvaient des forges[33].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

Les seuls vestiges de cette période ont été retrouvés au col de l'Aye à 1 020 mètres d'altitude. À l'intérieur d'une enceinte en pierre sèche, ont été prélevés de nombreux débris de poterie et des fragments de tuiles. Ce site a été identifié comme un oppidum qui fut occupé de la basse époque gallo-romaine jusqu'au haut Moyen Âge[35].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Naissance du village au XIIIe siècle dans les forêts abandonnées aux vassaux des Agoult[13].

La seigneurie[34] :

  • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) appartenait aux Agoult de Sault.
  • 1248 : elle est acquise par les Mévouillon.
  • 1287 : cédée aux Baux de Brantes.
  • 1354 : cédée aux dauphins.
  • 1362 : passe aux Dupuy-Montbrun.
  • 1707 : cédée aux Vaulserre-des-Adrets, derniers seigneurs.

Aux XIe et XIIe siècles, l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon possédait l'église paroissiale, dont elle percevait les revenus[36]. Celle-ci avait été donnée aux bénédictins par Ripert de Mévouillon en 1087[32].

En 1287, la seigneurie de Ferrassières est l'un des fiefs de Raymond de Mévouillon. Le , Agoult des Baux, reconnait tenir ce fief en indivis avec Raymond d'Agoult, seigneur de Sault.
Le , son fils, Bertrand II des Baux « en reconnaissance des faveurs accordées à sa famille » par les Valois cède au dauphin Charles, futur Charles VI, son fief de Ferrassières, ne gardant pour lui que les seigneuries de Brantes et de Plaisians[37].

Château de la Gabelle.

Charles Dupuy-Montbrun (1530-1575), dit « le brave Montbrun »[38], dont le château à Montbrun avait été démantelé en 1560 sur ordre royal, fait construire celui de la Gabelle. Son emplacement était idéal pour le chef huguenot qui pouvait ainsi pénétrer dans les Baronnies ou descendre attaquer le Comtat Venaissin et la Provence. Il y aurait réuni jusqu'à 1 500 arquebusiers[35].

Son fils et héritier, Jean Alleman Dupuy-Montbrun (1568-1634), fut seigneur de Montbrun et de Ferrassières, conseiller d'État et général de la cavalerie protestante en Languedoc. En 1591, il épouse Lucrèce de La-Tour-du-Pin-Gouvernet, fille de René et d'Isabeau de Montauban. Leur second fils, Jean, fut comte de Ferrassières, et leur petite-fille, Espérance, qui porta le nom de Dupuy-Montbrun-Ferrassières, comtesse[38].

Avant 1790, Ferrassières était une paroisse du ressort du parlement et de l'intendance d'Aix, viguerie et recette d'Apt, appartenant pour le spirituel au diocèse de Sisteron et dont l'église, sous le vocable de Saint-Julien, dépendait de l'abbaye de Saint-André-de-Villeneuve-lès-Avignon qui y prenait la dîme et présentait à la cure[34].

Avant 1790, le hameau de Ferrassières-de-Barret était le chef-lieu d'une vicairie annexe de la paroisse de Ferrassières, dont l'église était sous le vocable du Bon-Pasteur[34].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

Comprise en 1790 dans le canton de Montbrun, cette commune fait partie du canton de Séderon depuis la réorganisation de l'an VIII (1799-1800)[34].

La base de lancement de missiles nucléaires[modifier | modifier le code]

Zone de lancement (ZL 2-9) transformée en parc à panneaux photo-voltaïque.

Le 1er GMS du plateau d'Albion avait installé trois zones de lancement de missiles sur la commune :

  • Tout d'abord, la ZL 2-9, située à 1 100 mètres d'altitude. Elle a été délaissée lors de la suppression du groupement stratégique et a servi de hangar agricole (stockage de fumier et de bois). Actuellement, elle a été transformée en parc de panneaux solaires.
  • De part et d'autre du village, la ZL 2.1 est située dans un champ que jouxte la D 189, et la ZL 2.8 est située à la Gabelle, près de la D 518. Le site de la première a été lui aussi utilisé pour des panneaux solaires en 2010[39],[40].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 ?    
1989 1995 ?    
1995 2001 ?    
2001 2008 ?    
2008 2014 Gaby Moulard    
2014 2020 Jean-Pierre Busi DVD agriculteur
2020 En cours
(au 13 décembre 2021)
Jean-Pierre Busi[41][source insuffisante]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections législatives, avant mars 2015, la commune faisait partie du Canton de Séderon. Depuis, elle fait partie de la Troisième circonscription de la Drôme.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés se font à la déchetterie de Sault.

Finances locales[modifier | modifier le code]

L'imposition des ménages et des entreprises à Ferrassières en 2007[42]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation 7,18 % 0,00 % 7,65 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties 5,79 % 0,00 % 11,35 % 2,12 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties 78,95 % 0,00 % 41,63 % 5,28 %
Taxe professionnelle 18,51 % 0,00 % 10,33 % 2,49 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[43]).

Voir aussi la page suivante (finances locales de Ferrassières de 2000 à 2018)[44].

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Il n'y a pas d'établissement scolaire sur la commune ; les enfants sont scolarisés à Sault.

Santé[modifier | modifier le code]

Les services médicaux et para-médicaux les plus proches se trouvent à Montbrun-les-Bains[45].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Le recensement de 1826, qui ne serait qu'une réactualisation de celui de 1821, n'a pas été retenu.
Le recensement de 1871 a été, pour cause de guerre, repoussé à l'année 1872.
Le recensement de 1941, réalisé selon des instructions différentes, ne peut être qualifié de recensement général, et n'a donné lieu à aucune publication officielle.
Les résultats provisoires du recensement par sondage annuel réalisé en 2004, 2005 et 2006 selon les communes sont tous, par convention, affichés à 2006.
[46]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[48].

En 2021, la commune comptait 122 habitants[Note 2], en augmentation de 5,17 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
308317333401480441433412373
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
411401381320351354339312309
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
245246222182157159127139112
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
118109118124106113114118118
2015 2020 2021 - - - - - -
116122122------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : dimanche suivant le 28 août[13].

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église catholique Saint-Julien-de-Brioude, ancien siège de la paroisse de Ferrassières, fait maintenant partie du regroupement paroissial du sud de la Drôme dénommé Saint-Joseph-des-Baronnies[51].
Les lieux de culte les plus proches se trouvent à Sault, Monieux et Banon[52].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Champ de lavande sur le plateau d'Albion.

En 1992 : lavande (essence de lavande), tilleul, ovins[13].

La commune est essentiellement tournée vers l'agriculture : lavande, épeautre et autres céréales, élevage caprin, apiculture. La fête de la lavande, qui se déroule chaque année, est plus professionnelle que touristique, elle marque le début de la récolte sur le plateau d'Albion[53].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le tourisme (camping vert, randonnée, VTT, spéléologie[54], route de la lavande) est soutenue par une capacité d'accueil de 35 places offerts par les six gîtes ruraux de la commune[55].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château médiéval, ruiné depuis 1330, ne fut jamais reconstruit. Il se situait sur l'emplacement de l'actuel cimetière où l'on met encore au jour quelques débris et vestiges[32].
  • Château du Plan, sur la route menant à Montbrun, près duquel se trouve l'une des rares sources du plateau[réf. nécessaire].
  • Château de la Gabelle, sur la route de Revest-du-Bion. Cette imposante bâtisse, protégé au titre des monuments historiques de France était une maison forte du XVIe siècle avec une tour-colombier. Son emplacement stratégique entre Provence et Dauphiné lui valut d'être le centre de nombreuses opérations militaires. Dévasté puis reconstruit, en 1561, par Charles Dupuy-Montbrun, il devient, au XVIIIe siècle, propriété de la famille Valserre des Adrets qui s'en sépare au milieu du XIXe siècle. Trois de ses tours durent être abattues pour vétusté au cours du XXe siècle[35].
Linteau gravé[13].
Propriété de la famille Blanc depuis 1838, le château renaît, devenant à la fois maison d'hôtes et ferme biologique, porté par de nouvelles générations désireuses de restaurer ce patrimoine et de faire subsister la tradition lavandicole[56].
  • Église Saint-Julien de Brioude. D'inspiration romane, elle a été construite en 1678 et sa porte date de 1771[57].
  • Fontaine-oratoire, sur la petite place jouxtant la partie droite de la nef de l'église paroissiale. Elle est surmontée d'une statue bariolée de Jeanne d'Arc. Elle fut inaugurée devant une foule considérable en 1896[57].
  • Les Bories, cabanes de pierre sèche qui permettait aux troupeaux d'estiver dans les alpages. Il sert d'habitat sur place de « type élémentaire » pour le berger. Suivant le lieu, il prend l'aspect d'un jas en pierre sèche. Ce refuge servait à la fois d'abri et de laiterie[58].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Agoult des Baux, seigneur des Ferrassières. Le , il est nommé trésorier du dauphin Humbert II qui avait épousé sa nièce. Il passe ensuite au service du royaume de France : le , il est nommé sénéchal de Beaucaire par Philippe VI puis sénéchal de Toulouse et d'Albi, le [réf. nécessaire].
  • Bertrand II des Baux, fils d'Agoult des Baux. Il est nommé sénéchal de Beaucaire au début du mois de juin 1345. Il battit les Anglais à Moissac. Le , Philippe VI le nomme sénéchal et capitaine du roi en Saintonge. Il offrit sa seigneurie à Charles VI[réf. nécessaire].
  • Jean Dupuy-Montbrun (1598-1671), comte de Montbrun et de Ferrassières, lieutenant général du roi[38].
  • Espérance Dupuy-Montbrun-Ferrassières (1638-1690), comtesse de Ferrassières[38].

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Blason de Ferrassières

D'argent au loup ravissant d'azur[59]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin. Arts et traditions populaires, Éd. Aubanel, 1992, (ISBN 2700600614).
  • Patrick Ollivier-Elliott, Terres de Sault, d'Albion et de Banon, Édisud, Aix-en-Provence, 1996, (ISBN 2857448597).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nom de habitants des communes de la Drôme.
  2. a b c d et e https://www.geoportail.gouv.fr/
  3. Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : faune et flore du plateau d'Albion.
  4. Fiche du ravin e la Bassette sur le site du SANDRE
  5. Le ravin de la Greppe sur Sandre.
  6. Fiche du ravin Tranche Mules sur le site du SANDRE
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  9. « Orthodromie entre Ferrassières et Séderon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Séderon », sur la commune de Séderon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Séderon », sur la commune de Séderon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  13. a b c d e f et g Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Ferrassières.
  14. a b et c Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Flore du plateau d'Albion.
  15. Les champignons en Vaucluse.
  16. a b c et d Inventaire du patrimoine naturel de Provence-Alpes-Côte d'Azur : Faune du plateau d'Albion.
  17. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  23. Le calabert est un abri utilisé pour ranger du bois de chauffage
  24. Fernand Benoit, op. cit., p. 48.
  25. a et b Fernand Benoit, op. cit., p. 49.
  26. Fernand Benoit, op. cit., p. 50.
  27. Fernand Benoit, op. cit., p. 51.
  28. Fernand Benoit, op. cit., p. 54.
  29. a b c d et e Fernand Benoit, op. cit., p. 55.
  30. a et b Fernand Benoit, op. cit., p. 56.
  31. Patrick Ollivier-Elliott, op. cit., p. 96.
  32. a b et c Patrick Ollivier-Elliott, op. cit., p. 93.
  33. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1785.
  34. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 143 (Ferrassières).
  35. a b et c Patrick Ollivier-Elliott, op. cit., p. 95.
  36. Guy Barruol, Michèle Bois, Yann Codou, Marie-Pierre Estienne, Élizabeth Sauze, Liste des établissements religieux relevant de l’abbaye Saint-André du Xe au XIIIe siècle, dans Guy Barruol, Roseline Bacon et Alain Gérard (directeurs de publication), L’abbaye de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, histoire, archéologie, rayonnement, Actes du colloque interrégional tenu en 1999 à l'occasion du millénaire de la fondation de l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, Éd. Alpes de Lumières, Cahiers de Salagon no 4, Mane, 2001, 448 p. (ISSN 1254-9371), (ISBN 2-906162-54-X), p. 218.
  37. Provence Historique, no 67 à 74, p. 211-212.
  38. a b c et d Comte et comtesse de Ferrasières.
  39. Le 1er GMS du plateau d'Albion.
  40. Les centrales photovoltaïques de Ferrassières.
  41. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  42. « Impôts locaux à Ferrassières », sur taxe.com.
  43. Loi no 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance).
  44. « Finances locales de Ferrassières », sur marielaure.monde.free.fr (consulté le ).
  45. Montbrun-les-Bains, station thermale.
  46. « Page de Pertuis », Cassini.
  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  51. Groupement inter-paroissial Saint-Joseph-des-Baronnies.
  52. Lieux de culte à proximité de Ferrassières.
  53. Fête de la lavande à Ferrassières.
  54. Accueil Spéléologique du Plateau d'Albion.
  55. Les gîtes ruraux de Ferrassières.
  56. Château la Gabelle.
  57. a et b Patrick Ollivier-Elliott, op. cit., p. 94.
  58. Fernand Benoit, op. cit., p. 69.
  59. [1]