Festival d'Avignon 2005

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La 59e édition du Festival d'Avignon[1] s'est déroulée du 8 juillet au 27 juillet 2005, sous la direction depuis 2004 d'Hortense Archambault et Vincent Baudriller.

L'artiste associé à cette édition était Jan Fabre qui présentait quatre spectacles (L'histoire des larmes et Je suis sang à la Cour d'honneur du Palais des papes ainsi que L'empereur de la perte et Le Roi du plagiat au Théâtre municipal) et une exposition For intérieur à la Maison Jean Vilar.

Cette saison est connue pour avoir suscité des polémiques et de vives réactions (de la part de certains spectateurs, médias, intellectuels, etc.), au point que le journal Libération évoquait La querelle d'Avignon en une de son édition du 23-24 juillet 2005. Parmi ces réactions, on peut noter celle d'une spectatrice qui s'est exclamée pendant la représentation de AFTER/BEFORE de Pascal Rambert : « Mais qu'est-ce qu'on vous a fait pour que vous nous infligiez cela ! »[Note 1]

Cette édition a donné naissance à des ouvrages comme Le cas Avignon 2005 coordonné par Georges Banu et Bruno Tackels[2], Sur le pont d'Avignon de Régis Debray[3] ou encore à des recherches universitaires, notamment ces deux mémoires : La problématique de l'Avignon 2005 de Sabine Stroube[4] et La presse du Festival d’Avignon 2006 : un état des lieux des relations entre le Festival d’Avignon et la presse française un an après la polémique de 2005 de Julie Briand[5]. Ceux-ci reviennent sur la programmation, l'emballement médiatique et les réactions des spectateurs.

Caractéristiques de la programmation[modifier | modifier le code]

Les spectacles se caractérisent (on le voit dans la brochure publiée par le Festival d'Avignon[6]) par leur appartenance à plusieurs disciplines, alors qu'elles sont traditionnellement séparées par les institutions spécifiques qui en permettent la création et la diffusion. Comme le note Julie Briand[7], en 2005, seuls 13 spectacles sur 39 au total sont étiquetés comme étant uniquement du théâtre. Cette pluridisciplinarité généralisée (et la disparition relative d'un théâtre monodisciplinaire, surtout dans la Cour d'honneur du Palais des papes) est une des raisons expliquant les réactions parfois violentes qui ont surgi contre cette édition du Festival d'Avignon. Elle explique aussi l'organisation des listes ci-dessous, retraçant la 59e édition.

Spectacles monodisciplinaires en théâtre[Note 2][modifier | modifier le code]

Spectacles pluridisciplinaires[Note 2][modifier | modifier le code]

Spectacles monodisciplinaires autre qu'en théâtre[Note 2][modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cette spectatrice était comédienne, précise Mari-Mai Corbel dans son texte Les "autres" du théâtre, in Le cas Avignon, Vic-la-Gardiole : L'Entretemps, novembre 2005, pp. 145-146
  2. a b et c Cette liste suit l'ordre d'apparition des spectacles dans la brochure du Festival d'Avignon

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Notice de collectivité pour le Festival d'Avignon 2005 dans le catalogue de la Bibliothèque nationale de France », sur catalogue.bnf.fr, (consulté le )
  2. Georges Banu et Bruno Tackels, Le cas Avignon 2005 : regards critiques, Vic-la-Gardiole, L'Entretemps, , 269 p. (ISBN 2-912877-57-1)
  3. Régis Debray, Sur le pont d'Avignon, Paris, Flammarion,
  4. Sabine Stroube, La problématique de l'Avignon 2005, Amiens, Université de Picardie Jules Verne,
  5. Julie Briand, La presse du Festival d’Avignon 2006 : un état des lieux des relations entre le Festival d’Avignon et la presse française un an après la polémique de 2005, Lyon, Université Lumières Lyon 2,
  6. Festival d'Avignon, Festival d'Avignon : programme de la 70e édition, Avignon, Festival d'Avignon, (lire en ligne)
  7. Julie Briand, La presse du Festival d’Avignon 2006 : un état des lieux des relations entre le Festival d’Avignon et la presse française un an après la polémique de 2005, Lyon, Université Lumières Lyon 2, , p. 8