Frédéric Favre

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Frédéric Favre
Illustration.
Frédéric Favre en 2019.
Fonctions
Conseiller d'État du Valais
En fonction depuis le
Élection 19 mars 2017
Département sécurité, institutions et sport
Prédécesseur Oskar Freysinger
Biographie
Date de naissance (44 ans)
Lieu de naissance Genève
Nationalité Suisse
Parti politique Parti libéral-radical
Résidence Vétroz

Frédéric Favre, né le à Genève (originaire de Sierre), est un homme politique suisse, membre du PLR et conseiller d’État valaisan depuis 2017.

Biographie[modifier | modifier le code]

Frédéric Favre naît le à Genève, où travaillent ses parents, et y passe ses premières années[1]. Originaire de Sierre, sa famille s’installe ensuite à Dorénaz, où il est bourgeois d’honneur. Sa mère est comptable et son père postier, engagé dans la cause syndicale[2],[3].

Il obtient d'abord un CFC d’employé de commerce en 1997, puis lors de formations continues en emploi, un brevet fédéral en assurances sociales, un brevet fédéral en ressources humaines, un Master en management des organisations à la Haute École Arc, ainsi qu'un doctorat en administration des affaires délivré par l'Institut d'administration des entreprises de Lyon en 2015[4],[1],[5].

Il travaille à la Migros Valais comme chef du département des ressources humaines de 2010 à 2017. Parallèlement, il est juge assesseur[6] au Tribunal du travail du Valais de 2014 à 2017[7].

Pratiquant le sport de compétition, Frédéric Favre a été cinq fois champion suisse de karaté[8],[1]. Il a également été arbitre de hockey en LNA[9] et participé à plusieurs courses, dont le Trophées du Muveran[10], la Patrouille des Glaciers[11] ou encore Sierre-Zinal[12].

Il est marié et habite la commune de Vétroz, dont il est bourgeois d’honneur[13]. Père de quatre enfants, il a pris quelques jours de congé paternité lors de la naissance de son dernier enfant, alors qu'il est conseiller d’État, ce qui est inhabituel[14].

Début août 2021, selon une enquête de la RTS, il serait le seul conseiller d'État romand qui n'ait pas été vacciné contre le virus de la maladie à coronavirus 2019[15].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Frédéric Favre devient en 2013 membre d’Avenir Écologie[10], l'aile écologiste du PLR Valais.

Lors des élections cantonales de 2017, le PLR cherche à récupérer son siège perdu au profit de l'UDC quatre ans plus tôt. Frédéric Favre, qui n'a aucune expérience politique, est présenté sur une liste à deux avec Claude Pottier[16],[17]. Au soir du premier tour, il occupe le 9e rang du classement des candidats, avec 8 126 voix de retard sur Oskar Freysinger, conseiller d’État sortant[18]. Il double toutefois son score au deuxième tour, passant de 22 731 à 44 644 voix, permettant ainsi au PLR Valais de retrouver un siège au Conseil d'État.

Frédéric Favre hérite du département de la sécurité, des institutions et du sport, ce qui l’amène à s’occuper directement de la candidature de Sion aux Jeux olympiques de 2026[8]. Il s'attire à cet égard le reproche d’avoir outrepassé ses fonctions de conseiller d’État en devenant un ambassadeur du projet[9]. Il a également été un des promoteurs de la candidature suisse malheureuse aux Jeux olympiques d'hiver de 2030[19]

Publication[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Judith Mayencourt, « Frédéric Favre, le petit nouveau qui veut faire le Valais de demain », Tribune de Genève,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. « Zoom sur Frédéric Favre, candidat PLR au Conseil d’État », Canal 9, (consulté le )
  3. « Portrait de Frédéric Favre, nouveau ministre PLR valaisan », sur rts.ch, Radio télévision suisse, (consulté le )
  4. Pierre Wuthrich, « Il faut redonner des libertés aux gens », Migros Magazine,‎ , p. 42 (lire en ligne)
  5. « Dr. FAVRE Frédéric », sur Business Science Institute, (consulté le )
  6. « Cantonales 2017: qui est Frédéric Favre, candidat PLR au Conseil d’État valaisan? Interview », sur Canal9 (consulté le )
  7. « Registre des intérêts », sur vs.ch, (consulté le )
  8. a et b Grégoire Baur, « Frédéric Favre: «Les JO représentent 30% de mon temps de travail» », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. a et b Grégoire Baur, « Frédéric Favre, un ministre sur tous les terrains », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  10. a et b Xavier Lambiel, « Le conseiller d’État valaisan Frédéric Favre à Derborence, en homme pressé », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « Liste des départs – Patrouille des Glaciers », sur www.pdg.ch (consulté le )
  12. « Sierre-Zinal: huit invités se lancent dans le défi des cinq 4'000 », sur Sierre-Zinal: huit invités se lancent dans le défi des cinq 4'000 (consulté le )
  13. Jean-Yves Gabbud, « Vétroz: Frédéric Favre nommé bourgeois d’honneur », Le Nouvelliste, (consulté le )
  14. Jean-Yves Gabbud, « Un conseiller d’État aussi, a droit à un congé paternité: Frédéric Favre en a pris un en fin d’année dernière », sur lenouvelliste.ch, Le Nouvelliste (Valais), (consulté le )
  15. « Un seul conseiller d'État romand n'est pas vacciné, le Valaisan Frédéric Favre », sur rts.ch, (consulté le )
  16. « Cantonales 2017: ‹ Nous voulions à tout prix une liste ouverte ›, dit René Constantin, président du PLR Vs », Canal 9, (consulté le )
  17. « Élection Conseil d'État valaisan 2017 », sur Année politique suisse (consulté le )
  18. Chancellerie d'Etat, « Élection du Conseil d'État : Résultats du premier tour », sur vs.ch, (consulté le )
  19. ATS, « Déception pour les JO 2030 », sur Blick, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]