François Hébert (1651-1728)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
François Hébert
Fonction
Évêque diocésain
Diocèse d'Agen
à partir du
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
Activités
Prêtre catholique (à partir de ), évêque catholique (à partir du )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Ordre religieux
Consécrateurs

François Hébert (, Tours- , Paris) est un ecclésiastique français du XVIIIe siècle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d’André Hébert maître serrurier puis banquier, il est le frère de Guillaume-André Hébert

Prêtre lazariste, il prend part à des missions dans des villages de campagne. Il est ensuite professeur de théologie au séminaire de Sens, supérieur du séminaire d’Arras et enfin nommé curé de Versailles[1] en 1686.

Il soutint la position prise par l’archevêque de Paris Louis Antoine de Noailles après la condamnation des Réflexions morales de Quesnel.

Il fut proche de Fénelon dont il fut directeur de conscience et de Bossuet dont il recueillit le testament. Il essaya de dissuader Fénelon de publier des Maximes des Saints. Saint- Simon parle de lui avec éloge.

Son opinion influençait quelquefois Madame de Maintenon pour le choix des évêques[2].

Il est nommé évêque et comte d'Agen le 19 décembre 1703 et se consacre alors à son diocèse. En 1726, il a fait commencer la destruction du château de Bazens.

Il rédigea à partir de 1710 ses mémoires qui servirent à La Beaumelle pour son étude sur Madame de Maintenon. Ils furent publiés en 1927 par Georges Antoine Marie Girard aux Éditions de France sous le titre Mémoires du curé de Versailles, François Hébert, 1686-1704

Il est aussi l’auteur de Prônes pour tous les dimanches de l'année, publiés en 1725 chez Coignard (4 volumes). On a également de lui Lettre à Messeigneurs les évêques de Luçon et de la Rochelle (1711) et Lettre à Monsieur le comte de Pontchartrain (1712).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bien que ce ne soit pas dans l'objet de leur mission, Louis XIV décida le 6 octobre 1674 de nommer des Lazaristes à Versailles –Alexandre Maral : La Chapelle royale sous Louis XIV Droz 2002
  2. François de Bausset, Histoire de Fénelon, archevêque de Cambrai, J. A. Lebel, 1817

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Mathieu da Vinha, Au service du roi : Dans les coulisses de Versailles, Paris, Tallandier, , 350 p. (ISBN 979-10-210-1004-8), chap. 7 (« François Hébert : curé de Versailles »), p. 145-163.
  • Abbé Durengues, Vie de M. Hébert, évêque comte d'Agen, p. 97-112, 219-233, 296-312, 414-428, Revue de l'Agenais, 1897, tome 24 (lire en ligne)
  • Abbé Durengues, Vie de M. Hébert, évêque comte d'Agen, p. 60-69, 129-146, 251-269, Revue de l'Agenais, 1898, tome 25 (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]