François Perrin (homme politique)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

François Perrin
Fonctions
Député français

(5 ans, 6 mois et 22 jours)
Élection 30 novembre 1958
Réélection 25 novembre 1962
Circonscription 7e de l'Isère
Législature Ire et IIe (Cinquième République)
Groupe politique IPAS (1958-1962)
RI (1962-1964)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Maurice Cattin-Bazin (suppléant)
Maire de Morestel

(11 ans)
Prédécesseur Albert Bourgey
Successeur Marius Trolliet
Conseiller général de l'Isère

(15 ans)
Circonscription Canton de Morestel
Prédécesseur Jean Bourde
Successeur Joseph Bordel
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Le Bouchage
Date de décès (à 49 ans)
Lieu de décès Cannes
Nationalité Française
Profession Fonctionnaire

François Perrin ( à Le Bouchage, Isère - à Cannes, Alpes-Maritimes) est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mémorial en hommage à François Perrin, à Morestel.

Issu d'une famille d'agriculteurs, François Perrin est orphelin de père à l'âge de six ans. Ouvrier du bâtiment après des études primaires, il crée une petite entreprise de maçonnerie.

Mobilisé pendant la Seconde guerre mondiale, il est fait prisonnier, mais est libéré dès l'été 1940.

À la Libération, il est élu conseiller municipal et premier adjoint au maire, du Bouchage, dont il devient maire en 1948. L'année suivante, il entre au conseil général de l'Isère, en étant élu dans le canton de Morestel. En 1953, il se présente avec succès aux municipales à Morestel, et deux ans plus tard est réélu conseiller général.

Clairement situé à droite, il reste cependant à l'écart des luttes électorales nationales jusqu'aux débuts de la cinquième république. Il profite alors du rétablissement du scrutin majoritaire pour se présenter aux législatives de novembre 1958, avec le soutien d'Aimé Paquet, et donc du CNI. Il reprend en partie les thèmes qui avaient assuré un succès notable aux poujadistes en 1956, et, malgré la présence d'un candidat gaulliste, qui se maintient au second tour, est élu député avec 56,6 % des voix.

Membre du groupe des Indépendants et paysans d'action sociale, il est un parlementaire assez peu actif, n'intervenant notamment que deux fois, sur des questions intéressant directement son département.

Comme la plupart des députés de droite, il passe durant la législature d'un soutien franc au gouvernement à une hostilité de plus en plus affirmée, jusqu'à voter la motion de censure qui fait chuter le gouvernement Pompidou, en 1962, et provoque des élections anticipées.

L'élection de 1962 est plus difficile encore que celle de 1958, du fait d'une poussée de la candidature gaulliste, mais François Perrin est réélu au second tour, avec 44,5 % des voix, dans le cadre d'une triangulaire.

Face à la déroute du CNI, il choisit de rallier la majorité en s'affiliant à l'assemblée au groupe des Républicains indépendants.

Il meurt brutalement, en cours de mandat, peu avant ses cinquante ans. Maurice Cattin-Bazin, son suppléant, lui succède à l'assemblée.

Mandats[modifier | modifier le code]

  • Député de l'Isère
    • 30/11/1958 - 09/10/1962
    • 25/11/1962 - 18/07/1964

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]