Francis Choisel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Francis Choisel (né en 1955) est un historien et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière universitaire[modifier | modifier le code]

Né le 10 avril[réf. souhaitée] 1955[1], Francis Choisel est docteur en histoire (1986)[2].

Spécialiste du Second Empire et du gaullisme, il est maître de conférences en histoire du XIXe siècle à la Faculté des lettres de l'Institut catholique de Paris[3] où il dirige le cycle des master d'histoire depuis 2017.

Politique[modifier | modifier le code]

D'abord membre du Rassemblement pour la République (RPR), et vice-président (1993-1995) puis secrétaire général du Club 89 (1995-1997)[4], il quitte ce dernier en 1997 sur un désaccord avec Jacques Toubon, pour cofonder l'Alliance pour la souveraineté de la France, dont il prend la tête[5]. Proche de Charles Pasqua[6], il rejoint aussi le Rassemblement pour la France (RPF) en 1999[5].

En 1999, il signe pour s'opposer à la guerre en Serbie la pétition « Les Européens veulent la paix »[7], initiée par le collectif Non à la guerre[8].

Thierry Choffat lui attribuera en 2001 la paternité du souverainisme en France[5]. Christophe Le Dréau, quant à lui, le classe parmi les « gaullistes de gauche »[9]. Membre du Conseil national souverainiste, il appartient à la tendance qui refuse tout soutien à Jean-Marie Le Pen à l'occasion du second tour de l'élection présidentielle de 2002[10].

Conseiller municipal (1983-1989), puis adjoint au maire de Boulogne-Billancourt (1989-1995), il est aussi conseiller général du canton de Boulogne-Billancourt-Sud (1994-2008). En 1997, il est candidat aux élections législatives dans la 9e circonscription des Hauts-de-Seine[11], où il arrive huitième avec 3,25% des voix, derrière le candidat du Parti communiste.

En 2004, il rédige un rapport d'audit et de conseil pour le compte du conseil général des Hauts-de-Seine[12].

Radio[modifier | modifier le code]

En , il succède à Philippe Conrad à la direction du Libre journal des historiens, diffusé une fois par mois sur Radio Courtoisie. Il arrête son émission en .

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Bonapartisme et Gaullisme (thèse de doctorat en histoire remaniée), Paris, Albatros, , 379 p..
  • Avec Bernard Lhôte, Petit manuel souverainiste à usage d'antidote contre les boniments européens, Paris, François-Xavier de Guibert, , 100 p. (ISBN 2-86839-689-5).
  • La Deuxième République et le Second Empire au jour le jour : chronologie, Paris, CNRS Éditions, coll. « Biblis » (no 108), , 663 p. (ISBN 978-2-271-08322-7).
  • Comprendre le gaullisme : à propos de quelques contresens sur la pensée et l'action du général de Gaulle, Paris, L'Harmattan, coll. « Questions contemporaines », , 182 p. (ISBN 978-2-343-10280-1, lire en ligne).
  • Les Rêveries politiques de Napoléon III, édition critique, Paris, SPM, 2018, 202 p.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notice BnF.
  2. Sous la dir. de Jean Tulard, Bonapartisme et Gaullisme (thèse de doctorat en histoire), Paris, université Paris-Sorbonne, , 546 p. (SUDOC 041267664).
  3. « Choisel Francis », sur icp.fr.
  4. LesBiographies.com, « Moteur de recherche biographique », sur lesbiographies.com (consulté le ).
  5. a b et c Christophe Le Dréau, « L’Alliance pour la souveraineté de la France et l’émergence du militantisme souverainiste (1997-2002) », Cahiers de l'IRICE, vol. 4, no 2,‎ , p. 129-146 (DOI 10.3917/lci.004.0129, lire en ligne).
  6. « Le Congrès a adopté sans passion la révision constitutionnelle », sur lemonde.fr, .
  7. « Liste des personnalités signataires de l'Appel », sur nonguerre.chez.com.
  8. Renaud Dély, « L'extrême droite ratisse large contre les frappes de l'Otan. Le «Collectif non à la guerre» a tenu une réunion proserbe hier soir », sur liberation.fr, .
  9. Le Dréau 2009, p. 150 : « D’abord par la surreprésentation de ceux que l’on nomme les gaullistes de gauche : Francis Choisel [...] ».
  10. Le Dréau 2009.
  11. « La majorité sortante n'a pu éviter une quarantaine de primaires sauvages », sur lemonde.fr, .
  12. Investir dans la matière grise : pour un département pilote en matière de recherche et d'enseignement supérieur, Paris, conseil général des Hauts-de-Seine, , 285 p. (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]