Francis Marion Walker

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Francis Marion Walker
Naissance
Paris, État du Kentucky
Décès (à 36 ans)
Atlanta, État de Géorgie
Allégeance Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau des États confédérés d'Amérique États confédérés
Arme  US Army
 Confederate States Army
Unité 5th Tennessee Infantry (USA)
Grade Second lieutenant (USA)
Brigadier général (CSA)
Années de service 1847-48 (USA)
1861 – 1864 (CSA)
Commandement 19th Tennessee Infantry
Brigade de F.M. Walker
Conflits Guerre américano-mexicaine

Guerre de Sécession

Francis Marion Walker () est un officier de l'armée des États confédérés pendant la guerre de Sécession (guerre civile). Il est tué alors qu'il commande une brigade à la bataille d'Atlanta, le , un jour précédant la délivrance de sa commission en tant que brigadier général dans l'armée confédérée.

Avant la guerre[modifier | modifier le code]

Francis Marion Walker naît à Paris, au Kentucky, le [1],[2],[3]. Ses parents sont John et Tabitha (Taylor) Walker[4]. La mère de Walker meurt alors qu'il est jeune. En 1843, la famille Walker déménage dans le comté de Hawkins dans l'est du Tennessee, où son père est propriétaire d'une taverne[5]. Walker a une éducation formelle limitée, mais enseigne à l'école pour sa propre éducation et pour gagner de l'argent pour des frais de scolarité.

Walker est élu second lieutenant dans le 5th Tennessee Infantry, commandé par son père en tant que colonel, au cours de la guerre américano-mexicaine[6]. L'unité est envoyée au Mexique, mais la guerre est terminée avant qu'il puisse être envoyé au combat.

Walker est diplômé avec les honneurs de l'université de Transylvania en 1850. Il fonde un cabinet d'avocats à Rogersville, au Tennessee. En 1854, il déménage à Chattanooga, dans le Tennessee et installe un cabinet d'avocat. Il est échevin de Chattanooga en 1858-1859 et procureur général du Tennessee du quatrième district de 1860 jusqu'au début de la guerre de Sécession.

Walker a un fils renommé, Lapsley Greene Walker, un journaliste de Chattanooga, qui s'opposera au Ku Klux Klan[7],[8].

Guerre de Sécession[modifier | modifier le code]

Walker est en fait un unioniste engagé et fait des discours de soutien à l'Union, dans le Tennessee oriental avant la déclaration de sécession du Tennessee de l'Union. Après l'adhésion à la Confédération du Tennessee, Walker décide de rester avec son État et rejoint la cause de la Confédération. Il devient capitaine des « Marsh Blues » du comté de Hamilton, au Tennessee, qui devient la compagnie I du 19th Tennessee Infantry. La compagnie est désignée en référence à Ed Marsh, un homme de la région qui fournit les uniformes et l'équipement[9]. Walker est promu lieutenant-colonel du régiment le .

Le régiment de Walker combat à la bataille de Mill Springs et à la bataille de Shiloh, où l'unité et Walker sont félicités pour actes de bravoure. Walker reçoit l'épée du général de l'Union Benjamin Prentiss lors de sa reddition à Shiloh. Walker est élu colonel du 19th Tennessee Infantry le . Par la suite, il mène le régiment à la bataille de Stone's River, à la bataille de Chickamauga et lors de la campagne de Chattanooga. Le régiment combat au cours de la campagne d'Atlanta. Combattant dans les tranchées, le régiment décime les soldats de l'Union montant à l'assaut lors de la bataille de Kennesaw Mountain le .

Le commandant de la brigade, le brigadier général Otho F. Strahl et le chef de corps, le lieutenant général William J. Hardee recommande à plusieurs reprises Walker pour une promotion au grade de brigadier général. En juin 1864, Walker se voit confier le commandement d'une brigade dans la division du major général Benjamin F. Cheatham lorsque le brigadier général George Maney est promu au commandement divisionnaire.

Le , juste avant la bataille de Peachtree Creek, le , le président confédéré Jefferson Davis remplace le général Joseph E. Johnston en tant que commandant de l'armée du Tennessee défendant Atlanta avec le lieutenant général agressif, temporairement général John Bell Hood[10],[11],[12]. Le , Hood ordonne au général Hardee de contourner le flanc gauche de l'armée de l'Union à l'est d'Atlanta pour une attaque surprise, tandis que le major général Cheatham, alors au commandement de l'ancien corps de Hood, doit lancer une attaque de diversion devant la force de l'Union et le commandant de la cavalerie, le major général Joseph Wheeler, attaquera leur ligne d'approvisionnement[13],[14],[15]. S'ensuit la bataille d'Atlanta, livrée à l'est et au sud de la ville et près des lignes d'approvisionnement de l'Union plus à l'est à Decatur, en Géorgie. Au cours d'une dure journée de combat après une marche de nuit pour se mettre en position, les hommes de Hardee parviennent à contourner l'arrière du flanc gauche de l'Union et à reprendre certains ouvrages qui ont été construits plus tôt par les confédérés[16]. Le major général de l'Union James B. McPherson, qui est tué pendant la bataille, prévoit la manœuvre des confédérés contre l’extrémité de son flanc, remodèle sa ligne et envoie des renforts sur le flanc[17].

À 17 heures, les avancées confédérées le long du front de l'Union est inversé, bien que la force de l'Union ait perdu une grande partie de la gauche, ou du sud, de sa ligne[18]. Une partie du XVIIe corps du major général Francis Preston Blair, Jr, tient toujours une position ancrée sur Bald Hill[19]. Le major général confédéré Patrick Cleburne, opérant sous les ordres de Hardee, réunit des forces disponibles dans la région pour faire une grande attaque contre la position de l'Union sur Bald Hill[20]. Blair pendant ce temps, a pensé que l'effort confédéré est passé et suggère même dans un message adressé au commandant de l'armée de l'Union du major général William T. Sherman qu'avec une autre brigade, il pourrait reprendre le terrain perdu.

Les hommes de Francis M. Walker, qui comprend son 19th Tennessee Infantry ainsi que la vieille brigade de Maney, n'ont pas été engagés ce jour depuis qu'ils ont marché et contre-marché pour revenir presque à leur position d'origine[21]. Cleburne place la brigade de Walker sur le front gauche de la force d'assaut. L'attaque est lancée avec environ 3 500 hommes au total, et 2 000 de plus lors d'une deuxième vague, vers 18 heures[22]. Cleburne mène lui-même l'attaque avec la brigade de Walker. La force de l'Union a environ la moitié moins d'hommes, mais ils sont derrière leurs défenses. Émergeant d'un bois, les hommes de Walker sont durement frappés et commencent à retraiter avant que Cleburne et Maney ne les rallient[23]. Puis ils placés pour un assaut sur deux côtés avec des troupes à leur droite contre la ligne de l'Union[24]. Malgré des pertes d'environ 100 blessés dans leur précédent avancée, les hommes de Walker, suivent Walker, qui brandit son épée pour les encourager, vers la crête de la colline[25]. Alors qu'elle atteint la crête, la brigade de Walker brigade est frappée par une énorme salve des défenseurs positionnés au-dessus de la crête. Walker est tué par la volée. Il avait été nommé brigadier général la veille, mais il n'avait pas encore reçu la lettre de notification de sa nomination. La commission de Walker arrive à son état-major le lendemain de sa mort[26]. Après la mort de Walker, plusieurs de ses hommes sont envoyés vers un autre point de l'attaque pour essayer de prendre une batterie de l'Union et subissent de graves pertes[27]. Alors que la nuit tombe, les confédérés ne peuvent pas continuer l'attaque et les troupes de l'Union tiennent leur fort au sommet de la colline[28]. Les confédérés ont subi plus de 600 blessés, alors que les défenseurs de l'Union ont subi environ 550 morts lors de la bataille de la Bald Hill, qui n'est qu'une petite partie de la bataille d'Atlanta[29],[note 1].

Bien que Walker aurai pu agir comme brigadier général à compter de la réception de la commission, il n'aurait toujours pas été officiellement et légalement un brigadier général avant la confirmation de sa nomination par le sénat confédéré[30]. Le sénat confédéré n'a pas confirmé la nomination à la date de la mort de Walker.

Suite[modifier | modifier le code]

Walker est d'abord enterré dans le cimetière des citoyens à Griffin, en Géorgie[31]. Ses restes sont ré-inhumés dans le carré familial dans le cimetière de Forest Hills de Chattanooga, dans le Tennessee en 1889.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Allardice, 1995, p. 231 donne le comme date de la mort de Walker. C'est clairement faux puisque la bataille d'Atlanta s'est déroulée le comme Eicher d'autres sources de montrent. Eicher, 2001, p. 614 donne la date correcte de la mort de Walker au .

Références[modifier | modifier le code]

  1. Allardice, Bruce S. More Generals in Gray. Baton Rouge: Louisiana State University Press, 1995. (ISBN 0-8071-3148-2) (pbk.). p. 231.
  2. Eicher, John H., and Eicher, David J.. Civil War High Commands. Stanford, CA: Stanford University Press, 2001. (ISBN 0-8047-3641-3). p. 614.
  3. Allardice, 1995, p. 232 says that census records refute an alternate date of birth in 1821 that has sometimes been given for Walker.
  4. Allardice, 1995, p. 232 says that he investigated the claim by sources such as Armstrong, 1931, pp. 466–467 which state that Walker's mother was a niece of President Zachary Taylor and could find no support for the claim.
  5. In 1857, John Walker was appointed Indian agent to the Tohono O'odham (previously sometimes referred to as the Papago people), Pima people and Maricopa people at Tucson, Arizona. Thrapp, Dan L. 'Encyclopedia of Frontier Biography: P-Z'. Volume 3. Glendale, CA: A. H. Clark Co., 1988. (ISBN 978-0-8032-9420-2). p. 1498.
  6. Thrapp, Dan L. 'Encyclopedia of Frontier Biography: P-Z'. Volume 3. Glendale, CA: A. H. Clark Co., 1988. (ISBN 978-0-8032-9420-2). p. 1498.
  7. Moore, Gay Morgan. 'Chattanooga's Forest Hills Cemetery' Charleston, SC: Arcadia Publishing Co., 2011. (ISBN 978-0-7385-8694-6). p. 54.
  8. A genealogical book states that Mary Ann (Baily) Walker, widow of Francis Marion Walker, married John Perry L. May, born 1839, but does not give a date. The time period appears to be correct for this widow to have been the wife of Colonel Walker. Doliante Sharon J. 'Maryland and Virginia Colonials: Genealogies of Some Colonial Families'. Baltimore: Genealogical Publishing Co., 1991. (ISBN 978-0-8063-4762-2). p. 99. On the other hand, another source says that Walker's wife was Mary (Kelso) Walker and that they had five children. Hale, Will Thomas and Dixon Lanier Merrit. 'A history of Tennessee and Tennesseans: the leaders and representative men in commerce, industry and modern activities', Volume 7. Chicago and New York: The Lewis Publishing Company, 1913. (OCLC 1600429). p. 2100. In Allardice, Bruce S. Confederate Colonels: A Biographical Register. Columbia: University of Missouri Press, 2008. (ISBN 978-0-8262-1809-4)., Allardice agrees that her name was Margaret Kelso.
  9. Armstrong, Zella. 'The History of Hamilton County and Chattanooga, Tennessee', Volume 2. Chattanooga, TN: Lookout Publishing Company, 1940. Reprint: The Overmountain Press, 1993. (ISBN 978-0-932807-99-1). p. 291.
  10. Kagan, Neil, et Stephen G. Hyslop. Eyewitness to the Civil War: The Complete History From Secession to Reconstruction. Washington D.C.: National Geographic, 2006. (ISBN 978-07922-5280-1). p. 323.
  11. McPherson, James M. Battle Cry of Freedom: The Civil War Era. Oxford History of the United States. New York: Oxford University Press, 1988. (ISBN 0-19-503863-0). p. 753.
  12. Ecelbarger, Gary L. The Day Dixie Died: The Battle of Atlanta. New York: Thomas Dunne Books, 2010. (ISBN 978-0-312-56399-8). p. 21.
  13. Kagan, 2006, p. 324.
  14. McPherson, 1988, p. 754.
  15. Ecelbarger, 2010, pp. 48-50.
  16. Ecelbarger, 2010, pp. 147, 170.
  17. Ecelbarger, 2010, p. 65.
  18. Ecelbarger, 2010, pp. 189-191,
  19. Ecelbarger, 2010, p. 191.
  20. Ecelbarger, 2010, p. 193.
  21. Ecelbarger, 2010, p. 195.
  22. Ecelbarger, 2010, p. 196.
  23. Ecelbarger, 2010, p. 199.
  24. Ecelbarger, 2010, p. 200.
  25. Ecelbarger, 2010, p. 201.
  26. Allardice, 1995, pp. 231-232.
  27. Ecelbarger, 2010, p. 204.
  28. Ecelbarger, 2010, p. 205.
  29. Ecelbarger, 2010, p. 206.
  30. Eicher, 2001, 30-32, 66-67.
  31. Allardice, 1995, p. 232.

Bibliographie[modifier | modifier le code]