Fritz Burren
| Fritz Burren | |
 Portrait de 1911. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Conseiller national | |
| – | |
| Membre du Conseil-exécutif du canton de Berne | |
| – | |
| Département | Assistance publique et cultes |
| Député au Grand Conseil bernois | |
| – | |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Köniz |
| Date de décès | (à 66 ans) |
| Lieu de décès | Berne |
| Nationalité | suisse |
| Parti politique | Parti conservateur protestant bernois |
| Profession | instituteur journaliste |
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Fritz Burren, né le à Köniz (originaire de Berne et de Rüeggisberg) et mort le à Berne, est un journaliste et une personnalité politique suisse, membre du parti conservateur protestant.
Il siège au Conseil-exécutif du canton de Berne, à la tête du département de l'assistance publique et des cultes, de 1908 à 1927 et au Conseil national de 1914 à 1926.
Biographie[modifier | modifier le code]
Origines et famille[modifier | modifier le code]
Fritz Burren naît le à Mittelhäusern (de), localité de la commune de Köniz, dans le canton de Berne. Il est originaire de Berne et de Rüeggisberg, dans le même canton[1].
Il est le fils de Fritz Burren, agriculteur, et de Marianne Mosimann[1].
Il se marie avec Berta Traschel, fille de Friedrich, agriculteur[1].
Études et parcours professionnel[modifier | modifier le code]
Après l'école normale protestante du Muristalden à Berne (1875-1878), Fritz Burren enseigne à Köniz de 1878 à 1880, puis séjourne en Suisse romande. Il est maître, puis directeur au Muristalden de 1880 à 1883[1].
Il est par ailleurs rédacteur aux Emmentaler Nachrichten (de) de 1884 à 1889, puis rédacteur en chef du Berner Tagblatt jusqu'en 1908[1].
Mort[modifier | modifier le code]
Il meurt le à Berne, à l'âge de 66 ans[1].
Parcours politique[modifier | modifier le code]
Fritz Burren siège au Conseil de ville de Berne (législatif) de à et au Grand Conseil du canton de Berne de à [1].
Il est membre du Conseil-exécutif du canton de Berne de à , où il dirige le département de l'assistance publique et des cultes[1].
Il siège au Conseil national du au [2]. Il y est d'abord l'unique représentant de la minorité conservatrice de son canton. Leader, avec Ulrich Dürrenmatt, du parti conservateur protestant bernois (Volkspartei), il préconise la fusion, après 1918, avec le Parti des paysans, artisans et bourgeois récemment fondé[1].
Profil politique[modifier | modifier le code]
Friedrich Bürren incarne le conservatisme protestant des années 1880. D'un profond sentiment religieux (piétiste), il s'intéresse surtout à la politique sociale. Les points forts de son activité parlementaire sont les réformes de l'assistance publique, la création d'une assurance-vieillesse et survivants et d'une assurance maladie et accidents, ainsi que la loi fédérale sur les fabriques[1].
Références[modifier | modifier le code]
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Fritz Burren » de Peter Stettler (trad. : Pierre-G. Martin), le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique ou une licence compatible.
- Peter Stettler (trad. Pierre-G. Martin), « Fritz Burren » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « Biographie de Fritz Burren », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
