Géodrilologie
La géodrilologie est la branche de la zoologie dont l'objet est l'étude des vers de terre. En 2020, elle rassemble 140 spécialistes des annélides. Ces derniers comptabilisent à cette date environ sept mille espèces connues, rassemblées en treize familles de lombriciens.
Étymologie et usage[modifier | modifier le code]
Le terme de géodrilologie est en usage en français pour désigner l'étude des lombrics[1],[2],[3].
En revanche, ce terme n'est pas traduit en anglais, où l'étude des vers est simplement appelée « earthworms study »[4],[5],[6].
Historique[modifier | modifier le code]
En France, la géodrilologie se structure à partir des travaux de Marcel Bouché, qui effectue de nombreuses recherches sur le terrain et publie en 1972 un inventaire inédit des différentes espèces de lombrics[7],[3].
En 2020, près de cent quarante géodrilologues sont recensés dans le monde ; à cette date, ils publient conjointement une étude réalisée sur 6 928 sites répartis dans cinquante-sept pays différents[8],[4].
Références[modifier | modifier le code]
- Christine Laurent, « Il y a une science du ver de terre, la géodrilologie, eh oui ! », Reporterre, (lire en ligne).
- Sophie Brems, « Zoom sur la géodrilologie », RTBF, (lire en ligne).
- Aurore Coulaud, « Une pièce de théâtre pour réhabiliter le ver de terre », Libération, (ISSN 2262-4767, lire en ligne).
- (en) Deane Morrison, « Earthworm Study Opens New Dimension in Climate Science », Inquiry, Université du Minnesota, (ISSN 0883-6396, lire en ligne).
- (en) « Earthworm Field Study (ISO 11268-3) », Ibacon (consulté le ).
- (en) « SMU researcher’s groundbreaking earthworm study on recent cover of Science Magazine », Université Saint Mary's, (consulté le ).
- Mathieu Vidard, « #Bouché2022 : inventaire des espèces de lombrics », France Inter, (lire en ligne).
- Dominique Lang, « Je lève mon ver aux “géodrilologues” », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne).