Gabriel Moisson de Vaux

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Gabriel-Pierre-François Moisson de Vaux (, Caen - , Colombelles), est un homme politique et botaniste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Pierre Jacques Mathieu Moisson d'Urville († 15 décembre 1775), avocat du roi au siège présidial de Caen, directeur de l'académie des sciences de Caen, il étudie les sciences naturelles et spécialement la botanique.

Lieutenant au régiment de Dauphin-Étranger cavalerie, il prend part aux campagnes de 1758 à 1761 de la guerre de Sept Ans en Allemagne, puis quitte le service pour se consacrer à son goût pour les plantes, qu'il met en œuvre entre 1762 et 1788 quand il acquiert la propriété du château de la Ferrière (Vaux-sur-Aure).

Au moment de la Révolution, il est nommé président du directoire du district de Bayeux. En sa qualité de membre de la commission chargée de la recherche des objets d'art, il consigne la conservation de la tapisserie de Bayeux[1] par lettre du 26 prairial an II ()[2].

Il est à l'initiative de la plantation de l'arbre de la liberté le , un platane de sa sélection, dans la cour du palais épiscopal de Bayeux.

Le 22 germinal an V (), il est élu député du Calvados au Conseil des Cinq-Cents. Il prend place parmi les modérés et sollicite la reprise des travaux du port de Caen et l'exécution des anciens travaux de jonction de l'Orne à la Loire.

Rendu à la vie privée le (élection annulée), il parcourt une partie de la France en herborisant et en étudiant les différentes méthodes agricoles. Il devient vice-président de la société d'agriculture de Caen et membre de l'académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen.

Il est nommé membre du conseil général du Calvados, avec la qualité de secrétaire (loi du 28 pluviôse an VIII (). Le 6 floréal an VIII (), la place de maire de Caen lui est proposée ; il préféra que cette fonction revînt à Jean-Baptiste Daigremont Saint-Manvieux.

Son collègue académicien Pierre-Aimé Lair dresse une notice historique à sa mort [3].

Famille[modifier | modifier le code]

La capitaine des Dragons de la Reine Moisson de Vaux

Moisson de Vaux se marie à Bayeux à Mlle Jeanne Marie Anne de Rotz de la Madeleine.

Postérité[modifier | modifier le code]

Bayeux conserve la mémoire du parc Moisson de Vaux[6].

L'hôtel Tardif est l'héritier des travaux botaniques qu'y mena Moisson de Vaux quand il y résida.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]