Gai Chatenay

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Le Gai Chatenay
Le Gué-Chatenay
Illustration
Caractéristiques
Longueur 23 km [1]
Bassin 90 km2 [réf. nécessaire]
Bassin collecteur Havre du Payré
Débit moyen m3/s (Sorin) [réf. nécessaire]
Nombre de Strahler 3
Organisme gestionnaire SMSAV ou syndicat mixte du SAGE Auzance Vertonne et cours d'eau côtiers[2]
Régime pluvial océanique
Cours
Source Massif granitique d'Avrillé, au lieu-dit la Phelippière
· Localisation Saint-Avaugourd-des-Landes
· Altitude 67 m
· Coordonnées 46° 32′ 21″ N, 1° 29′ 52″ O
Confluence le Payré
· Localisation entre Talmont-Saint-Hilaire et Jard-sur-Mer
· Altitude m
· Coordonnées 46° 26′ 00″ N, 1° 38′ 40″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche trois ruisseaux
· Rive droite le Bois Jaulin, Petit chenal des hautes mers au Payré, le Berthomelière, les Rosais
Pays traversés Drapeau de la France France
Département Vendée
Arrondissement Les Sables-d'Olonne
Cantons Mareuil-sur-Lay-Dissais, Talmont-Saint-Hilaire
Régions traversées Pays de la Loire
Principales localités Saint-Avaugourd-des-Landes, Poiroux, Talmont-Saint-Hilaire, Jard-sur-Mer

Sources : SANDRE:« N2114000 », Géoportail, SMSAV

Le Gai Chatenay ou Gué Chatenay est une rivière française coulant dans le département de la Vendée, en région Pays de Loire et un affluent du fleuve côtier le Payré.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le Gai Chatenay prend sa source à Saint-Avaugourd-des-Landes, sur le Massif granitique d'Avrillé, au lieu-dit la Phelippière, à 67 mètres d'altitude[3] et poursuit sa course vers l'Estuaire du Payré en sillonnant le Talmondais, jusqu'à sa confluence en rive droite avec le fleuve côtier le Payré à 4 m d'altitude[4].

Elle parcourt 23 km[1].

Communes et cantons traversés[modifier | modifier le code]

Dans le seul département de la Vendée le Gué Chatenay traverse les quatre communes suivantes, dans le sens amont vers aval, de Saint-Avaugourd-des-Landes (source), Poiroux et de Talmont-Saint-Hilaire[5].

Soit en termes de cantons, le Gai Chatenay prend sa source dans le canton de Mareuil-sur-Lay-Dissais, conflue dans le canton de Talmont-Saint-Hilaire, dans l'arrondissement des Sables-d'Olonne, dans l'intercommunalité Vendée-Grand-Littoral.

Bassin versant[modifier | modifier le code]

Son bassin versant est de 90 km2[réf. nécessaire].

Organisme gestionnaire[modifier | modifier le code]

L'organisme gestionnaire est le SMSAV ou syndicat mixte du SAGE Auzance Vertonne et cours d'eau côtiers, créé en 2004, sis à l'ancienne commune La Chapelle-Achard, maintenant Les Achards[2].

Affluents[modifier | modifier le code]

Le Gai Chatenay a treize tronçons affluents référencés[1] dont quatre sont nommés et de plus de cinq kilomètres de long :

  • le Bois Jaulin (rd[note 1]), 9 km avec trois affluents et de rang de Strahler deux.
  • le Petit chenal des hautes mers au Payré (rd), 9 km avec quatre affluents et de rang de Strahler deux.
  • le Berthomelière (rd), 6 km sans affluent
  • les Rosais (rd), 6 km avec deux affluents et de rang de Strahler deux.

Rang de Strahler[modifier | modifier le code]

Donc le rang de Strahler du Gai Chatenay est de trois.

Hydrologie[modifier | modifier le code]

Son régime hydrologique est pluvial océanique. Son module est de 9 m3/s au Sorin[réf. nécessaire].

Climat de la Vendée[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, le Gai-Chatenay est une voie navigable privilégiée reliant le Chateau de Talmont à l'Océan Atlantique et aux rives des marais côtiers. Les bateaux de mer pouvaient remonter la rivière et décharger leurs marchandises au pied du Château de Talmont[6].

Dès la fin du XVe siècle, l'estuaire du Payré ne cesse de s'ensabler réduisant ainsi la navigation. Ne pouvant plus remonter jusqu’à Talmont-Saint-Hilaire, les bateaux sont alors obligés de décharger leur cargaison (notamment le sel des marais salants) dans les avant-ports de la Guittière et de la Vignolière.

A partir du début du XXe siècle, plus aucun bateau ne s'aventure dans l'estuaire[7].

Paléontologie[modifier | modifier le code]

A proximité de la confluence, se trouve la plage du Veillon, un « site paléontologique majeur en Europe » puisque l'on y « trouve une centaine d’empreintes de dinosaures vieilles de 210 millions d’années »[8].

Aménagements et écologie[modifier | modifier le code]

Il est à noter la présence sur le cours du Gai Chatenay de deux barrages :

  • Le barrage de Finfarine, mis en service en 1939 afin d'alimenter en eau potable les Sables d'Olonne.
  • Le barrage de Sorin, construit en 1968, qui a permis de porter la réserve d'eau à 1 500 000 m3[9].

Ces deux barrages enserrent le lac de Finfarine, qui s'étale sur 3 km de long et 50 ha de superficie.

Marais salants[modifier | modifier le code]

« En 2008, l'estuaire du Payré renferme 850 hectares de marais salants »[7].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

wikilien alternatif2

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Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à la géographieVoir et modifier les données sur Wikidata :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Abréviations : rd pour rive droite et rg pour rive gauche.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Sandre, « Fiche cours d'eau - le Gai Chatenay (N2114000) » (consulté le ).
  2. a et b « SAGE Auzance Vertonne et cours d'eau côtiers » [PDF], sur www.sageauzancevertonne.fr (consulté le ).
  3. « Source du Gai Chatenay » sur Géoportail (consulté le 6 février 2021).
  4. « Confluence du Gai Chatenay avec le Payré » sur Géoportail (consulté le 6 février 2021).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - le Gai Chatenay (N2114000 ) » (consulté le )
  6. « Saint-Avaugourd-des-Landes - Dictionnaire historique des communes - Archives départementales de la Vendée », sur www.communes-archives.vendee.fr (consulté le )
  7. a et b « Le Payré, rivière vivante au goût d'eau salée », sur larochesuryon.maville.com (consulté le )
  8. « Le Havre du Payré – Grand Site de France », sur Site de la commune de Jard-sur-Mer (consulté le )
  9. « Lac de Finfarine / Barrages de Finfarine et Sorin | Poiroux », sur www.poiroux.fr (consulté le )