Gare d'Aurillac
| Aurillac | |
 Un TER en gare. | |
| Localisation | |
|---|---|
| Pays | France |
| Commune | Aurillac |
| Adresse | Place Pierre-Semard 15000 Aurillac |
| Coordonnées géographiques | 44° 55′ 16″ nord, 2° 26′ 09″ est |
| Gestion et exploitation | |
| Propriétaire | SNCF |
| Exploitant | SNCF |
| Code UIC | 87645002 |
| Site Internet | La gare d'Aurillac, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions |
| Services | Intercités de nuit TER Auvergne-Rhône-Alpes |
| Caractéristiques | |
| Ligne(s) | Figeac à Arvant |
| Voies | 4 (+ voies de service) |
| Quais | 3 |
| Transit annuel | 133 725 voyageurs (2022) |
| Altitude | 632 m |
| Correspondances | |
| Trans'cab | 3, A, B, L, Bus Train |
| Cars Région | C01 C02 C03 C04 C05 C06 C11 C21 C32 C36 C37 C38 |
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La gare d'Aurillac est une gare ferroviaire française de la ligne de Figeac à Arvant, située sur le territoire de la commune d'Aurillac, préfecture du département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains des réseaux Intercités de nuit et TER Auvergne-Rhône-Alpes.
Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]
Établie à 632 mètres d'altitude, la gare d'Aurillac est située au point kilométrique (PK) 302,667[1] de la ligne de Figeac à Arvant, entre les gares ouvertes au service voyageurs d'Ytrac et de Vic-sur-Cère.
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1866, la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans met en service une ligne entre Figeac et Aurillac (section de l'actuelle ligne de Figeac à Arvant). La ligne est ensuite prolongée jusqu'à Murat en 1868, offrant ainsi un axe reliant Clermont-Ferrand à Montauban.
La ligne entre Aurillac et Arvant a été fermée pour des travaux entre le et le [2] pour une modernisation de la voie ferrée, par Réseau ferré de France (RFF) dans le cadre du Plan rail Auvergne (coût de 25 millions d'euros). Le trafic ferroviaire était reporté sur la route avec des cars TER Auvergne.
En 2014, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare était de 151 850 voyageurs[3].
En 2020, la SNCF et la communauté d’agglomération du bassin d’Aurillac (CABA) ont engagé une rénovation de la gare. Des terrains cédés (ancien bâtiment Sernam) pour y réaliser une gare routière. La zone voyageurs a fait l’objet d’une rénovation intérieure et extérieure. Le bâtiment central a retrouvé sa physionomie d'origine, datant du XIXe siècle.
Service des voyageurs[modifier | modifier le code]
Accueil[modifier | modifier le code]
Gare de la SNCF, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichet, ouvert tous les jours. Elle est notamment équipée d'un automate pour l'achat de titres de transport et d'une salle d'attente. Elle est équipée d'une boutique de presse[4].
Le passage d'un quai à l'autre se fait par les voies, la passerelle à proximité ne servant qu'à relier le quartier Firminy à celui de la gare.
Desserte[modifier | modifier le code]
Intercités de nuit[modifier | modifier le code]
À partir du , la gare d'Aurillac est desservie par un Intercités de nuit en provenance de Paris-Austerlitz[5]. La relation est composée d'un trajet dans chaque sens les vendredis et dimanches soir, ainsi qu'un aller-retour par jour durant les vacances des zones A et C.
TER[modifier | modifier le code]
Aurillac est desservie par des trains TER Auvergne-Rhône-Alpes (ou TER Occitanie), qui effectuent des missions vers Figeac, Capdenac ou Toulouse-Matabiau, Brive-la-Gaillarde ou Clermont-Ferrand[4].
En , un incendie ravage la gare de Figeac et met hors service les appareils de signalisation. La relation ferroviaire Figeac – Aurillac est interrompue jusqu'à [6], et les relations Aurillac – Capdenac et Aurillac – Toulouse sont suspendues jusqu'en [7]. Des autocars de substitution avaient été mis en place.
Un aller-retour en TER par jour depuis Toulouse est prolongé jusqu'à Clermont-Ferrand.
Intermodalité[modifier | modifier le code]
Un parc à vélos et un parking sont aménagés[4]. Des bus (ligne 40 et bus des lycées et collèges le dimanche) et cars desservent la gare : TER Auvergne-Rhône-Alpes lignes 14 et 15 d'Aurillac à Arvant, ou Clermont-Ferrand à Aurillac, et d'Aurillac à Capdenac ; ligne 20 d'Aurillac à Neussargues.
Une navette (gratuite sur présentation du billet SNCF) dessert le centre-ville d'Aurillac, toutes les 10 minutes du lundi au vendredi et toutes les 15 min le samedi.
Train touristique[modifier | modifier le code]
Ponctuellement en fonction des saisons, des trains touristiques de la ligne du Tour du Cantal marquent l'arrêt en gare[réf. nécessaire].
Modélisme[modifier | modifier le code]
Gilbert Danguiral a entrepris la reproduction, strictement à l'échelle HO (1/87e), de la gare d'Aurillac et de ses abords. Le résultat est régulièrement présenté en exposition[8].
Galerie de photographies[modifier | modifier le code]
-
La gare en 1898… -
… et en 2014. -
Un TER en 2009.
.jpg)
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Nouvelle géographie ferroviaire de la France par Gérard Blier, Tome 2, Planche 57.
- Site rff.fr, Les travaux en Rhône-Alpes Auvergne, Arvant - Aurillac, modernisation de la ligne : coupure de la ligne du au ; lire (consulté le ).
- « Fréquentation en gares en 2014 – Aurillac », sur SNCF Open Data, traitement du 26 avril 2016 (onglet informations) (consulté le ).
- Site SNCF TER Auvergne-Rhône-Alpes, la gare d'Aurillac (consulté le ).
- Service de presse TGV-INTERCITÉS, « De nouvelles dessertes pour les trains INTERCITÉS de Nuit à compter de décembre 2023 » [PDF], (consulté le ).
- « À deux pas de la gare ravagée, les quais reprennent vie », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- « Le grand retour des trains directs entre Aurillac et Toulouse », sur actu.fr, (consulté le ).
- Aurélien Prévot, « La gare d'Aurillac, une évocation ? Non, une reproduction ! », Loco Revue, no 814, , Auray, LR Presse, pp. 36-45.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Inauguration du chemin de fer d'Aurillac à Figeac le 11 novembre 1866 : compte rendu de la fête et itinéraire descriptif de la ligne, extrait du moniteur du Cantal, imprimerie Ferrary frères, Aurillac, 1866, 44 pages (intégral)
- Aurélien Prévot, « La gare d'Aurillac, une évocation ? Non, une reproduction ! », Loco Revue, no 814, , Auray, LR Presse, pp. 36-45.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- La gare d'Aurillac, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
- La gare d'Aurillac, sur le site officiel SNCF / TER Auvergne-Rhône-Alpes
| Origine | Arrêt précédent | Train
|
Arrêt suivant | Destination | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Paris-Austerlitz | Laroquebrou | Intercités de nuit (week-ends ou vacances) |
Terminus | Terminus | ||
| Brive-la-Gaillarde | Laroquebrou | TER Auvergne-Rhône-Alpes | Terminus | Terminus | ||
| Toulouse-Matabiau | Le Rouget | TER Occitanie | Terminus ou Vic-sur-Cère |
Terminus ou Clermont-Ferrand | ||
| Capdenac ou Figeac |
Ytrac | TER Auvergne-Rhône-Alpes | Terminus | Terminus | ||
| Terminus | Terminus | TER Auvergne-Rhône-Alpes | Vic-sur-Cère | Neussargues ou Clermont-Ferrand | ||
