Gare de Balgerhoeke

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Balgerhoeke
Image illustrative de l’article Gare de Balgerhoeke
Localisation
Pays Belgique
Commune Maldegem
Village Balgerhoeke (nl)
Coordonnées géographiques 51° 12′ 14″ nord, 3° 31′ 05″ est
Gestion et exploitation
Exploitant Stoomcentrum Maldegem
Desserte Trains touristiques
Caractéristiques
Ligne(s) 58, Gand à Bruges
Voies 2
Quais 0
Altitude 6 m
Historique
Mise en service
Fermeture (voyageurs)
(marchandises)

Carte

La gare de Balgerhoeke est une gare ferroviaire de la ligne 58, de Gand à Bruges, via Eeklo située à Adegem section de la commune de Maldegem, province de Flandre-Orientale en Région flamande, en Belgique.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

La gare de Balgerhoeke se trouvait au point kilométrique (PK) 27,8 de la ligne 58, de Gand à Bruges, via Eeklo entre les gares de Eeklo et de Adegem. De 1933 à 1957, le point d'arrêt de Boelare s'intercalait entre Balgerhoeke et Eeklo.

Histoire[modifier | modifier le code]

La Compagnie du chemin de fer d'Eeclo à Bruges met en service le la section d'Eeklo à Maldegem[1]. Exploitée par les trains de la Compagnie du chemin de fer d'Eeclo à Gand[2], la ligne comprend une gare à Balgerhoeke[3].

Lors de la reprise de la ligne par les Chemins de fer de l'État belge en 1897, Adegem est une station dépourvue de rampe pour le chargement des équipages et tapissières (véhicules routiers)[3]. Une grande cour à marchandises est aménagée[Quand ?].

Le , la SNCB ferme les trois arrêts situés entre Eeklo et Maldegem (Boelaere[4], Balgerhoeke et Adegem). Les trains de voyageurs disparaissent de cette section de ligne deux ans plus tard et plusieurs kilomètres en direction de Bruges ferment à tout trafic.

La cour aux marchandises de la gare reste néanmoins desservie par les trains de marchandises parcourant les tronçons encore en service de la ligne, qui se termine à Maldegem après 1970. La SNCB met fin à ce service le

L'association Stoomcentrum Maldegem obtient de débuter une exploitation touristique (trains à vapeur et autorails)[1]. Elle conserve une voie de garage et un quai pavé pour les passagers.

Patrimoine ferroviaire[modifier | modifier le code]

À 100 m de la gare se trouve le pont ferroviaire sur le canal de Schipdonk. Reconstruit en 1947 après que le pont d'origine ait été détruit en 1940, c'est un pont levant à contrepoids. Seul ouvrage de ce type encore en fonction sur une ligne de chemin de fer belge, il est classé depuis 2004[5].

Le bâtiment des recettes, démoli à une date inconnue, était du même modèle que les autres petites gares de la ligne — celui, légèrement plus grand, de la gare de Sijsele est préservé — mais sa façade comportait davantage d'ornements[6]. À ce titre, il était similaire à celles de la Compagnie du chemin de fer de Lichtervelde à Furnes (dont Lichtervelde et Esen) qui ont toutes disparu.

Composé de trois parties : un corps de logis à trois travées encadré par deux ailes basses symétriques, il était en briques peintes à la chaux blanche. Au rez-de-chaussée, la façade possède des portes et fenêtres en recul avec un bandeau de briques en relief s'interrompant au niveau des lésènes des ouvertures à arcs bombés. Le nom de la gare était peint dans un vaste rectangle. À l'étage du corps central, la disposition est similaire à celle de la gare de Maldegem, plus grande, avec un prolongement reliant entre eux les larmiers des trois fenêtres à arc bombé et une frise sans motifs sous la corniche qui emploie le système de la gouttière flamande. Les murs pignons de cette partie du bâtiment arborent un motif ovale donnant l'aspect d'une fenêtre murée[6] que l'on retrouve sur le Lichervelde-Furnes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (nl) Paul Kevers, « Belgische spoorlijnen : Lijn 58 », sur Spoorwegpagina's van Paul Kevers (consulté le ).
  2. Félix Loisel, « Chemin de fer d'Eecloo à Bruges », dans Annuaire spécial des chemins de fer belges (lire en ligne), p. 139.
  3. a et b (nl) Jean-Pierre Schenkel et al., « Balgerhoeke », sur spoorweggeschiedenis, (consulté le ).
  4. Point d'arrêt ouvert en 1933 (« Boelaere », sur spoorweggeschiedenis (consulté le ).)
  5. (nl) « Spoorwegbrug », sur inventaris.onroerenderfgoed.be (consulté le ).
  6. a et b « Raymond's Blog: Sint-Laureins : De tram gemist ? », sur Raymond's Blog, vrijdag 2 mei 2014 (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hugo de Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I (de 1835 à 1914), Brepols, Turnhout, 2002.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]