Gare de Ferrières - Fontenay

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Ferrières - Fontenay
Image illustrative de l’article Gare de Ferrières - Fontenay
Ancien bâtiment voyageurs de la gare.
Localisation
Pays France
Commune Fontenay-sur-Loing
Coordonnées géographiques 48° 05′ 48″ nord, 2° 46′ 20″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87684241
Site Internet La gare de Ferrières - Fontenay, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Service TransilienLigne R du Transilien
Caractéristiques
Ligne(s) Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache
Voies 2
Quais 2
Transit annuel 38 200 voyageurs (2022)
Zone Tarification Île-de-France non applicable
Altitude 76 m
Historique
Mise en service

Carte

La gare de Ferrières - Fontenay est une gare ferroviaire française de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. Elle est située sur le territoire de la commune de Fontenay-sur-Loing, à proximité de Ferrières-en-Gâtinais, dans le département du Loiret, en région Centre-Val de Loire.

Mise en service en 1858 par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), c'est un point d'arrêt non géré de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par les trains de la ligne R du Transilien.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 76 mètres d'altitude, la gare de Ferrières - Fontenay est située au point kilométrique (PK) 107,257 de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, entre les gares ouvertes de Dordives et de Montargis, avant laquelle s'intercale la gare fermée de Cepoy[1],[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Gare PLM (1860-1937)[modifier | modifier le code]

La gare de Ferrières - Fontenay est mise en service le par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM), lorsqu'elle ouvre à l'exploitation les 51 km de la première section de sa ligne Paris-Lyon par le Bourdonnais. La gare est établie à un kilomètre du bourg de Ferrières[3]. Elle dispose d'un bâtiment voyageurs sans étage, distinct de celui abritant le logement du chef de gare[4].

En 1911, la gare figure dans la Nomenclature des gares stations et haltes du PLM[5]. C'est une gare de la ligne PLM de Moret-les-Sablons à Nimes, située entre la station de Dordives et la station de Cepoy[6]. C'est une gare ouverte au service complet de la grande et de la petite vitesse[7].

Gare SNCF (depuis 1938)[modifier | modifier le code]

Dans les années 2010, la gare est desservie de manière irrégulière et risque la fermeture si ses quais courts ne sont pas mis aux normes (allongement et rehaussement), la population et les élus locaux se mobilisent pour obtenir son réaménagement. La convention de financement est signée le , et Le chantier, d'un cout de 1,6 million d'euros répartis : « 140.000 du conseil départemental, 80.000 de la CC4V et 80.000 de la commune de Fontenay-sur-Loing », doit être réalisé avant le mois de décembre[8]. Avec un léger retard, la gare est remise en service, le , avec une desserte quotidienne d'une vingtaine de trains transiliens[9].

Fréquentation[modifier | modifier le code]

De 2015 à 2022, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[10].

Année 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Voyageurs 40 794 36 797 35 639 32 070 36 147 21 354 29 178 38 200

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

C'est une halte ferroviaire sans personnel disposant de deux quais avec bancs et abris[11]. Le passage d'un quai à l'autre s'effectue par la traversée directe des voies au moyen d'un passage planchéié prévu à cet effet. Lorsqu'un train approche, des signaux rouges clignotants interdisent la traversée.

Desserte[modifier | modifier le code]

Ferrières - Fontenay est desservie par les trains de la ligne R du Transilien (réseau Paris Sud-Est) circulant entre Paris-Gare-de-Lyon et Montargis, au rythme d'un par heure et par sens, toute la journée, tous les jours.

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Le stationnement de véhicules est possible dans la cour de la gare.

Patrimoine ferroviaire[modifier | modifier le code]

Le bâtiment voyageurs du PLM de 1860, fermé au service ferroviaire, est toujours présent sur le site. À l'intérieur, des installations électriques sont conservées[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, vol. 2 : lignes 601 à 990, Paris, La Vie du rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [750/1] Moret - Cosne-S/Loire », p. 94.
  2. Chaintreau 1987, p. 42.
  3. François et Maguy Palau, Le rail en France : Le second Empire, t. 2 : 1858-1863, Paris, Palau, , 223 p. (ISBN 2-950-94212-1, BNF 37658881), « 5.10 Moret-Montargis 14 août 1860 », p. 108-109.
  4. Jean Chaintreau, Le chemin de fer à Montargis et dans le Gâtinais : des origines à nos jours, Le Mée-sur-Seine, éditions Amatteis, 31 p. (ISBN 2-86849-046-8, lire en ligne), p. 22 (24 pdf).
  5. PLM 1911, p. 18.
  6. PLM 1911, p. 104-105.
  7. PLM 1911, p. 5.
  8. « Transport Le chantier, qui devait s’achever la semaine prochaine, ne le sera qu’en octobre », La République du Centre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. « Transport : Les quais de la gare de Ferrières-Fontenay ont (enfin) été rallongés », La République du Centre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Fréquentation en gares : Ferrières - Fontenay », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
  11. « Halte ferroviaire de Ferrières-Fontenay », sur ter.sncf.com/centre-val-de-loire (consulté le ).
  12. Aurélie Richard, « Maison des jeunes à Amilly, musée à Lorris, habitations, elles ont une nouvelle vie », La République du Centre,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • PLM, Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean Chaintreau, Le Chemin de fer à Montargis et dans le Gâtinais : des origines à nos jours, Le Mée-sur-Seine, Éditions Amatteis, , 301 p. (ISBN 2-86849-046-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • André Rasserie, Le Bourbonnais 150 ans d'histoire, Grenoble, Presses et éditions ferroviaires, , 65 p. (ISBN 2-905447-05-2). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Bernard Collardey, « De Paris à Nimes La traversée du Bourbonnais et des Cévennes », Rail Passion, no Hors-Série N°27,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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