Gare de Rosoux - Goyer

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Rosoux - Goyer
Image illustrative de l’article Gare de Rosoux - Goyer
La gare vers 1920.
Localisation
Pays Belgique
Commune Gingelom
Section Goyer
Coordonnées géographiques 50° 43′ 15″ nord, 5° 11′ 16″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire Infrabel
Exploitant fermée et démolie
Caractéristiques
Ligne(s) 36, Bruxelles-Nord à Liège-Guillemins
Altitude 116 m
Historique
Mise en service (marchandises)
(voyageurs)
Fermeture

Carte

La gare de Rosoux - Goyer (en flamand station Jeuk-Rosoux) est une gare ferroviaire belge, fermée et détruite, de la ligne 36, de Bruxelles-Nord à Liège-Guillemins. Elle est située à Rosoux-Gare sur territoire de la commune wallonne de Rosoux-Crenwick, à proximité immédiate de la limite territoriale avec la commune flamande de Goyer.

Mise en service en 1838, elle est fermée en 1984.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 116 mètres d'altitude[a], la gare de Rosoux - Goyer était située au point kilométrique (PK) 69,00 de la ligne 36, de Bruxelles-Nord à Liège-Guillemins, entre les gares ouvertes de Landen et Waremme. Autrefois s'intercalaient les gares de Gingelom et Corswarem (fermées en 1984)[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La halte de Rosoux est ouverte au service du fret le [2], date de mise en service de la section de Tirlemont à Ans. Pour le service des voyageurs, il faut attendre le [3]. Elle accède finalement au statut de gare et un bâtiment des recettes sort de terre en 1860[3]. Un abri de quai en briques et en fer occupe le quai opposé.

Elle est située entre le village flamand de Goyer et le village wallon de Rosoux-Crenwick, presque à la frontière linguistique, mais entièrement en région flamande[4],[5]. Dans les environs de la gare, s'est créé durant la première moitié du XXe siècle le hameau[4],[5] de Rosoux-Gare, également connu sous les noms de Goyer-Gare, Roost-Station ou Jeuk-Station.

Le , la gare a été fermée au transport de passagers, simultanément avec de nombreux arrêts entre Louvain et Waremme.

Patrimoine ferroviaire[modifier | modifier le code]

Les installations de la gare ont disparu. Elles comprenaient un bâtiment des recettes du plan type standard des Chemins de fer de l’État belge en vigueur à l'époque (gares à pignons à redents). Celui de Rosoux - Goyer, tout comme à Gingelom et Ezemaal comportaient quatre travées et étaient encadrées par deux ailes basses[6].

Une passerelle avait été bâtie pour la traversée des voyageurs. Celle d'origine, au tablier métallique, a été remplacée avant la fermeture de la gare par une passerelle en béton[6], toujours utilisée par les piétons[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

(nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Station Jeuk-Rosoux » (voir la liste des auteurs).
  1. Altitude, source Google Earth.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (nl) « 36 Brussel Noord -Liege Guillemins », sur Pandora, (version du sur Internet Archive).
  2. (nl) Paul Kevers, « Lijn 36 : Brussel-Noord - Liège-Guillemins », sur Belgische spoorlijnen (consulté le ).
  3. a et b (nl) Jean-Pierre Schenkel et al., « Jeuk-Rosoux », sur spoorweggeschiedenis, (consulté le ).
  4. a et b « Mémoires de la Commission royale de toponymie et de dialectologie, Section wallonne »
  5. a et b « Revue belge de philologie et d'histoire »
  6. a et b « Les gares belges d'autrefois. La gare de Jeuk-Rosoux. Guy Demeulder. », sur garesbelges.be (consulté le ).
  7. Source Google Maps.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]