Gaston Le Breton

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Gaston Le Breton
Fonctions
Vice-président
Commission départementale des Antiquités de la Seine-Maritime
-
Conservateur de musée
Musée des Beaux-Arts de Rouen
-
Conseiller municipal de Saint-Pierre-de-Varengeville
à partir de
Président
Amis des monuments rouennais
-
Conservateur de musée
Musée de la Céramique de Rouen
-
Conservateur de musée
Musée des antiquités de Rouen
Président
Société normande de gravure (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
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Sépulture
Nationalité
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Activité
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Membre de
Distinctions

Gaston Le Breton ( à Rouen[1] - à Rouen) est un conservateur de musée français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Louis Gaston Le Breton naît le au no 32 rue du Contrat-Social à Rouen, fils de Nicolas Louis Désiré Le Breton et d'Élise Fanny Dieusy, rentiers. Son aïeul maternel est Pierre Dieusy, négociant et président du tribunal de commerce de Rouen.

Il se marie en 1868 avec Claire Le Verdier, cousine de Pierre Le Verdier.

Gaston Le Breton est directeur du musée de la céramique de Rouen en 1875. En juin 1891, il est nommé directeur du musée départemental des antiquités de la Seine-Inférieure et conservateur de la maison Corneille et des monuments historiques de la Seine-Inférieure en remplacement de Charles Maillet du Boullay décédé[2]. Il est nommé directeur du musée des Beaux-Arts en 1898 puis directeur général des musées de la ville de Rouen en 1901. Il est membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen en 1881, président de la Société des Amis des monuments rouennais en 1886 et membre du Photo-club rouennais[3]. Il est membre-fondateur et président de la Société normande de gravure.

En 1884, il retrouve dans un champ à La Londe des fragments manquants de l'Hercule terrassant l'Hydre de Lerne (musée des Beaux-Arts de Rouen) de Pierre Puget[4],[5].

Il est membre correspondant de l'Institut de France en 1887 et de la Société des antiquaires de France.

Il effectue des fouilles dans les nécropoles d'Akhmîm en Haute-Égypte en 1889.

À partir de 1892, il est conseiller municipal à Saint-Pierre-de-Varengeville où il fait construire un château par l'architecte Lucien Lefort[6].

Il participe à l'organisation de l'Exposition nationale et coloniale de Rouen en 1896.

Il est vice-président de la Commission départementale des Antiquités de la Seine-Maritime de 1908 à 1919.

Il demeure au no 87 rue Jeanne-d'Arc puis au no 25 bis rue Thiers à Rouen où il meurt le à l'âge de 74 ans.

Ses obsèques sont célébrées dans l'église Saint-Godard et il est inhumé au cimetière monumental de Rouen[7]. Ses collections sont vendues aux enchères à l'hôtel Drouot en 1921.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Exposition de Quimper. Les Faïences de Quimper et les faïences de Rouen, Rouen, impr. de Lapierre, 1876
  • Céramique espagnole. Le Salon en porcelaine du Palais royal de Madrid et les porcelaines de Buen Retiro, Paris, R. Simon, 1879
  • Attributions données à des tableaux du musée de Rouen, Paris, impr. de E. Plon, 1881
  • Deux pierres tumulaires de l'abbaye de l'Île-Dieu, Paris, Imprimerie nationale,
  • La céramique polychrome à glaçures métalliques dans l'antiquité, Rouen, impr. de E. Cagniard, 1882
  • Inventaire des bijoux et de l'orfèvrerie appartenant à Mme la comtesse de Sault, confiés à l'amiral de Villars et trouvés après sa mort en 1595, Paris, Imprimerie nationale, 1882
  • La manufacture de porcelaine de Sèvres, d'après un mémoire inédit du XVIIIe siècle, Paris, impr. de E. Plon, 1882
  • Le Musée Céramique de Rouen, Rouen, E. Augé, 1883
  • Un carrelage en faïence de Rouen du temps de Henri II dans la cathédrale de Langres, Paris, impr. de E. Plon, Nourrit et Cie, 1884
  • Essai historique sur la sculpture en cire, Rouen, E. Cagniard, 1894

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Au no 32A rue du Contrat-Social.
  2. Journal de Rouen, 6 juin 1891.
  3. Annuaire général et international de la photographie, Paris, Plon, .
  4. « L'Hercule terrassant l'hydre du Puget », Journal de Rouen, 21 mars 1884.
  5. Journal de Rouen, 30 mars 1884.
  6. Centre d'art contemporain Matmut pour les arts.
  7. Jean-Pierre Chaline (dir.), Mémoire d'une ville, le Cimetière monumental de Rouen, Rouen, Société des Amis des monuments rouennais, 1997 (ISBN 2-9509804-1-4), p. 51, 106.
  8. « Cote LH/1521/37 », base Léonore, ministère français de la Culture.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Dictionnaire biographique de la Seine-Inférieure, Paris, H. Jouve, coll. « Les Dictionnaires départementaux », (OCLC 462164806).
  • Guy Pessiot (préf. Daniel Lavallée), Histoire de Rouen 1850-1900, Rouen, P'tit Normand, , 249 p., p. 223.
  • Dominique Gogny-Ghesquier, « Gaston Le Breton : un collectionneur passionné », Études normandes, no 1,‎ , p. 54-70.
  • Georges Dubosc, « Gaston Le Breton », Journal de Rouen, no 317,‎ , p. 3.

Liens externes[modifier | modifier le code]