Genèse (roman, 1996)

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Genèse
Auteur Peter F. Hamilton
Pays Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Roman
Science-fiction
Version originale
Langue Anglais britannique
Titre The Reality Dysfunction
Éditeur Pan Books
Lieu de parution Royaume-Uni
Date de parution
ISBN 0-330-34032-8
Version française
Traducteur Pierre K. Key et Jean-Daniel Brèque
Éditeur Pocket
Collection Pocket Science-fiction
Lieu de parution Paris
Date de parution
Type de média Livre papier
Nombre de pages 509
ISBN 978-2-266-13025-7
Chronologie
Série L'Aube de la nuit
Consultez la liste des éditions de cette œuvre :
Genèse (Peter F. Hamilton).

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Genèse est un roman de science-fiction écrit par Peter F. Hamilton, dont l'action se déroule pour la première fois dans l’univers de la Confédération. Le roman original The Reality Dysfunction (Rupture dans le réel en Français) a été découpé en trois volumes dans sa parution française au format poche ; Genèse en constitue le premier tiers.

Résumé[modifier | modifier le code]

Les humains ont colonisé de nombreux mondes et ils se sont combattus à travers toute la Galaxie. De nouvelles idées et de nouvelles doctrines ont donné naissance à de nouvelles inventions — voyage interstellaire, terraformation — et à de nouvelles oppositions. Après s’être affrontées, les deux humanités semblent coexister et cohabiter pacifiquement : les Adamistes et les Édénistes.

Les premiers continuent de croire en des religions diverses — chrétiens, musulmans —, les autres pensent avoir transcendé ces croyances et leurs conditions humaines par des améliorations génétiques avancées. Les Adamistes acceptent les améliorations nanoniques et les implants naneuroniques, mais refusent généralement le gène d'affinité, caractéristique des Édénistes et permettant à ces derniers de dialoguer avec leurs créations bioteks — habitats spatiaux et vaisseaux (faucons ou gerfauts) — et d’autres êtres vivants. Grâce à leur affinité, les Édénistes forment une communauté d’esprit et peuvent faire migrer leurs conscience après la mort dans leurs habitats, atteignant une certaine forme d’immortalité.

La Confédération tente de faire respecter la paix dans la Galaxie humaine, aidée d’hommes et de femmes de toutes les parties, ainsi que d’êtres extraterrestres, des xénos, tels que les Thyratcas[réf. nécessaire] ou les Kiints[1]. Divers évènements vont la mettre à mal.

Malgré les bonnes volontés de la Confédération, certains humains continuent les hostilités. Ainsi les colonies humaines des planètes Omuta et Garissa s’affrontent. Alors qu’une mission secrète menée par la physicienne Alkad Mzu de Garissa échappe de peu à une embuscade, les forces d’Omuta détruisent la planète de leurs ennemis[2].

Dans l’anneau de Ruine, les membres d’une branche honnie[3] du puissant royaume de Kulu ont établi un habitat biotek, Tranquillité, afin d’étudier les traces laissés par les Laymils avant leur disparition et les indices sur la raison de cette extinction[4], les causes de cet évènement pouvant constituer à nouveau une menace, cette fois pour l’humanité.

Quinn Dexter, un criminel de la Terre et membre d’une secte de type satanique, est déporté sur la nouvelle colonie de Lalonde. Peu à peu, il tisse sa toile sur les autres déportés, utilisés comme main d’œuvre pour les tâches les plus rudes. Il les amène à se retourner contre les colons et à commettre des meurtres, à des fins de vols et de cérémonies. Quinn découvre un Édéniste rebelle, ayant refusé la communauté mentale de ses pairs : Laton. Ce dernier travaille à son propre projet : l’immortalité par transfert de personnalité. Laton est également le responsable de plusieurs meurtres inexpliqués de colons, avant même l’arrivée de Dexter. Après une rencontre entre les deux, Laton tente de manipuler les colons afin d’éliminer Quinn Dexter. Cette tentative se solde par le lynchage de la majorité des déportés, mais Dexter et 5 de ses assistants s’échappent. Alors que ce dernier organisait une cérémonie satanique à l'encontre de Powel Manani, l’envoyé de la Société d’Exploitation de Lalonde, Dexter est investi par une mystérieuse puissance. Devenu possédé, il va pouvoir se déchaîner et mener à bien ses plus noirs desseins…

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Bien que les Kiints fussent capables d’utiliser la bande d’affinité humaine, les Édénistes étaient dans l’incapacité de percevoir une quelconque forme de communication privée entre Kiints. ». Peter F. Hamilton (trad. Pierre K. Key et Jean-Daniel Brèque), Genèse [« The Reality Dysfunction »], vol. tome I, France, Robert Laffont, coll. « Pocket Science-fiction / Rupture dans le réel », , 510 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2-266-13025-7), page 359
  2. « S’ils avaient braqué ce qui restait des capteurs optiques du Frelon sur le faible joyau de lumière très loin derrière eux, et à condition que ces capteurs aient eu un pouvoir de résolution suffisant, alors, dans trente-six ans, six mois et deux jours, ils auraient vu une brève variation dans l’éclat relatif apparent de leur étoile, au moment où les vaisseaux mercenaires d’Omuta lâchaient au-dessus quinze bombes d’antimatière d’un calibre énorme. ». Peter F. Hamilton (trad. Pierre K. Key et Jean-Daniel Brèque), Genèse [« The Reality Dysfunction »], vol. tome I, France, Robert Laffont, coll. « Pocket Science-fiction / Rupture dans le réel », , 510 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2-266-13025-7), page 25
  3. « Cet ultime acte de provocation, déclaré comme hérétique par le conclave des évêques de Kulu, survint en 2432, l’année suivant la mort de son père, le roi James. Michael fit intégrer un gène d’affinité à l’ADN de son premier fils Maurice, afin que lui aussi puisse communiquer télépathiquement avec le tout nouveau et très insolite sujet du royaume. ». Peter F. Hamilton (trad. Pierre K. Key et Jean-Daniel Brèque), Genèse [« The Reality Dysfunction »], vol. tome I, France, Robert Laffont, coll. « Pocket Science-fiction / Rupture dans le réel », , 510 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2-266-13025-7), page 233
  4. « Son intention était d’en faire une base à partir de laquelle l’élite des xénospécialistes de Kulu pourraient étudier les Laymils et découvrir quel sort funeste les avait frappés. ». Peter F. Hamilton (trad. Pierre K. Key et Jean-Daniel Brèque), Genèse [« The Reality Dysfunction »], vol. tome I, France, Robert Laffont, coll. « Pocket Science-fiction / Rupture dans le réel », , 510 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2-266-13025-7), page 232

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]