Georges Marty (compositeur)

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Georges Marty
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Eugène Georges MartyVoir et modifier les données sur Wikidata
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signature de Georges Marty (compositeur)
Signature

Georges Marty (né Eugène Georges Marty, 10e arrondissement de Paris, [1]9e arrondissement de Paris, [2]) est un chef d'orchestre et un compositeur français associé aux grandes scènes d'opéra de Paris[3],[4].

Biographie[modifier | modifier le code]

Affichant très tôt un talent musical, Georges-Eugène Marty est entré au Conservatoire de Paris à 12 ans, où il a été l'élève de E.N. Gillette pour le solfège, de Théodore Dubois pour l'harmonie, de César Franck pour l'orgue et de Jules Massenet pour la composition. Il y a remporté le premier prix de solfège en 1875. Il a obtenu ensuite le premier prix d'harmonie en 1878 et le Prix de Rome en 1882 avec sa cantate Edith. Après son séjour à Rome, il s'est rendu en Sicile, en Tunisie et en Allemagne avant de retourner dans la capitale française où il gagné beaucoup d'expérience en tant que chef de chœur.

À partir de 1892, Marty est intervenu dans des productions au Théâtre-Lyrique dont celle de Samson et Dalila, et de La jolie fille de Perth à l'Eden Théâtre. À l'Opéra (1895-1896), il a participé à des productions de Gwendoline, Djelma, Tannhäuser, Messidor et Die Meistersinger von Nürnberg. Quand les concerts de l'Opéra de Paris ont été créés, il a dirigé des œuvres orchestrales modernes.

Il fait ses débuts à l'Opéra-comique où il a conduit Manon le . Il a ensuite effectué la première production à la Salle Favart d'Iphigénie en Tauride en juin cette année. Son répertoire comprenait également Joseph, Mireille et Les Visitandines et la création de Le follet et de Phoebé[5].

Marty a été le chef d'orchestre de l'Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire du jusqu'au , où il a dirigé un vaste répertoire de Bach aux compositeurs contemporains, donnant plusieurs premières locales[6]. On peut citer la Passion selon saint Jean, le Magnificat et l’Oratorio de Noël de Bach, le Saül de Haendel, et des œuvres de Rameau, mais aussi Die Schöpfung et Die Jahreszeiten de Haydn, le Requiem de Mozart, La Lyre et la Harpe de Saint-Saëns et Les Béatitudes de César Franck.

Il est devenu le professeur de la classe ensemble vocal au Conservatoire de Paris en 1892, et chef de chant à l'Opéra en 1893.

En 1906, il a remplacé Jules Danbé pour les concerts classiques du Casino de Vichy. Il y est mort d'une maladie du foie comme la saison 1908 achevait.

Sa femme, Séraphine Louise Marie de Wulf[7], était une mezzo-soprano se produisant à la fois à l'opéra et en concert. Son fils unique a été tué au début de la Première Guerre mondiale[4].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Ses compositions comprennent Ballade d'hiver (1885), des mélodies et des pièces pour piano.

Opéras
Musique symphonique
  • Balthasar, ouverture (1887)
  • Merlin enchanté, poème symphonique
  • Petite suite romantique
  • Les Saisons (1888)
  • Matinée de printemps, poème symphonique (1888)

Références[modifier | modifier le code]

  1. Mairie du 10e arrondissement de Paris, « Acte de naissance du 18/05/1860 », sur Base Léonore (consulté le ) : « Eugène Georges Marty, né l'avant-veille, à 9 h du soir, faubourg St-Martin, fils de Pierre Baptiste Marty 36 a, artiste lyrique et Henriette Lurian 24 a, couturière »
  2. Mairie du 9e arrondissement de Paris, « Acte de décès n° 1134 du 13/10/1908 photo 29/31 », sur Archives de Paris (consulté le ) : « Georges Eugène Marty 48 ans, compositeur de musique, professeur au Conservatoire, chevalier de la Légion d'honneur, né à Paris, décédé le onze octobre à son domicile rue Pigalle, n° 11, fils de Baptiste Marty décédé et de Henriette Lurion sa veuve, 72 ans, époux de Séraphine Wulf, 39 ans, artiste lyrique »
  3. a et b Dandelot A. La Société des Concerts du Conservatoire 1828-1897, 5th edition. G Havard Fils, Paris, 1898.
  4. a et b Cinquante Ans de Musique Française de 1874 à 1925. Les Éditions Musicales de la Librairie de France, Paris, 1925.
  5. Wolff S. Un demi-siècle d'Opéra-Comique. André Bonne, Paris, 1953.
  6. Kern Holoman D. Société des Concerts du Conservatoire. consulté le 5 février 2014.
  7. Mairie du 9e arrondissement de Paris, « Acte de mariage n° 801 du 10/08/1895 photo 10/22 », sur Archives de Paris (consulté le ) : « Eugène Georges Marty compositeur de musique, officier d'Académie, né à Paris le 16/05/1860, fils de Pierre Baptiste Marty et de Henriette Lurion, rentiers x Séraphine Louise Marie De Wulf, née à Bruxelles le 19/06/1869, fille de Jean Baptiste De Wulf rentier et + Marie Pétronille Gilliet »
  8. Voir acte de mariage.
  9. Chancellerie de la Légion d'honneur, « Chevalier de la Légion d'honneur », sur Base Léonore (consulté le )

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]