Germaine Martinelli

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Germaine Martinelli
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Germaine TabaranVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Charles Martinelli (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Tessiture
Maître
Albert Petit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Germaine Martinelli, de son vrai nom Germaine Jeanne Jobert, née le dans le 9e arrondissement de Paris[1], ville où elle est morte le en son domicile dans le 1er arrondissement[2], est une chanteuse d'opéra française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille du docteur Jobert, installé à Montmartre, médecin du Moulin-Rouge, elle fait des études littéraires sans passer par le Conservatoire et a comme professeurs le baryton Jean Lassalle, créateur d'Henri VIII et du Roi de Lahore et Albert Petit, adepte de la méthode Garcia (père de la Malibran).

Elle débute comme mezzo-soprano avant de devenir soprano dramatique. En 1908, elle se marie avec Charles Martinet, chanteur et acteur sous le nom de Charles Martinelli, créateur du Panurge de Massenet et qui interpréta Boubouroche de Courteline, avec qui elle a un fils l'acteur Jean Martinelli (1909-1983).

Elle se retire de la scène en 1941 et devient professeur au conservatoire américain de Fontainebleau auprès de Nadia Boulanger[3].

Un prix spécial de l'Académie nationale du disque lyrique, consacré à la mélodie, porte son nom[4].

Elle avait été faite chevalier de la Légion d'honneur en 1938.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Son plus grand rôle reste la Marguerite de La Damnation de Faust de Berlioz (elle ne chantait qu'en français aussi bien les lieders allemands de Schubert, La Belle meunière ou de Schumann, L'amour et la vie d'une femme).

Elle laisse de nombreux enregistrements.

Publication[modifier | modifier le code]

  • L'Art du chant, Durassié, 1929

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]