Giacomo Sagripanti

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Giacomo Sagripanti est un chef d'orchestre italien né le à Giulianova, dans les Abruzzes. Il est spécialisé dans l'art lyrique et la musique symphonique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il a commencé ses études musicales au Conservatoire Rossini de Pesaro, en piano[1] et en composition[2]. Il s'est également formé à la musique symphonique à l'Académie musicale de cette ville avant de suivre un cursus de trois ans à l'École d'opéra italien du Teatro comunale de Bologne. Il devient assistant de chefs renommés comme Renato Palumbo ou Bruno Bartoletti.

Il commence sa carrière avec une production de Hansel et Gretel, dans un spectacle pour enfants qui a beaucoup tourné en Italie. Il est invité ensuite invité au festival de Martina Franca pour diriger des raretés, comme Gianni di Parigi de Donizetti, Aureliano in Palmira de Rossini et Zaira de Bellini. il participe à des productions de l'Associazione Lirica e Concertistica Italiana (ASLICO). Il a rapidement dirigé au Semperoper de Dresde (La Cenerentola de Rossini), à La Fenice de Venise (Madame Butterfly de Puccini), l'Opernhaus de Zürich (L’Elisir d’amore de Donizetti), le Palais des Arts Reina-Sofía de Valence (Stabat Mater de Rossini) et dans certains des festivals les plus importants (Festival d'opéra Rossini à Pesaro[3],[4], Arènes de Vérone).

En France, il a débuté à l’opéra de Limoges (La Traviata) puis dans la fosse d’orchestre de l’Opéra national de Paris dès 2013 (Cenerentola) en remplaçant au pied levé le chef Bruno Campanella[5]. Il a été, depuis, engagé à de nombreuses reprises[6] par l'Opéra, avec des critiques extrêmement positives (2013/14 : I Capuleti ed i Montecchi de Bellini ; 2014/15 : Le Barbier de Séville de Rossini ; Werther de Massenet ; 2016/17 : Carmen[7] de Bizet ; 2018/19 : Elisir d’amore ; La Traviata ; 2019/20 : Madame Butterfly ; 2021/22 : Rigoletto[8] ; 2023/24 : La Traviata). Il a également dirigé aux Chorégies d’orange[9],[10], au Théâtre des Champs-Élysées et à la Philharmonie de Paris.

Sagripanti a été désigné Young Conductor of the Year aux International Opera Awards en 2016[11]. Après avoir été premier chef invité à l'Opéra de Bari[12], jusqu'en 2023, il devient directeur musical[13] de l'orchestre et de l'opéra de Tbilissi.

Il est constamment présent dans les plus grandes maisons d'opéra comme le Royal Opera House de Covent Garden à Londres (Traviata, Don Pasquale), le Wiener Staatsoper (Traviata, Tosca, Anna Bolena, Werther, Barbiere, Cenerentola), l’Opéra National de Munich (Cenerentola, Favorite), le Bolchoï de Moscou (Ballo in maschera, Don Carlo, Tosca), le Liceu de Barcelone (Tosca,  Viaggio a Reims, Lucia), le Teatro Maestranza de Seville (Cenerentola), et le Teatro San Carlo de Naples (Puritains, concerts).

Discographie[modifier | modifier le code]

Bellini - Zaïra - Orchestra internazionale d'Italia, G. Sagripanti, direction - Bongiovanni - 2016

Donizetti - Gianni da Parigi - Orchestra internazionale d'Italia, G. Sagripanti, direction - Bongiovanni - 2013

Rossini - Levy Sekgapane (ténor), Münchner Rundfunkorchester, Giacomo Sagripanti, direction – Giovin Fiamma - PRIMA002 - 2019

Dreams - Pretty Yende (soprano), Orchestra Sinfonica di Milano Giuseppe Verdi, Giacomo Sagripanti, direction - Sony - 2016

Références[modifier | modifier le code]

  1. Stéphane Lelièvre, « Giacomo Sagripanti », (consulté le )
  2. « Interview », Opéra magazine, vol. n°41,‎ (lire en ligne)
  3. Antoine Brunetto, « Il barbiere di Siviglia », sur Forum Opera, (consulté le )
  4. Didier Van Moere, « Moïse et Pharaon sauvé des eaux par la musique », Diapason,‎ (lire en ligne)
  5. Fanny Revault, « Artinterview »
  6. Opéra de Paris, « Memopera » (consulté le )
  7. Emmanuel Dupuy, « Une Carmen sans surprise », Diapason,‎ (lire en ligne)
  8. Emmanuel Dupuy, « Ludovic Tézier et Nadine Sierra triomphent dans Rigoletto à l’Opéra de Paris Par Emmanuel Dupuy - Si la production de Claus Guth semble s'être bonifiée, c'est aussi grâce à la direction musicale d'exception de Giacomo Sagripanti. », Diapason,‎ (lire en ligne)
  9. Marie-Aude Roux, « Chorégies d’Orange : cœur de géant pour un « Elisir d’amore » en version lilliputienne », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  10. Thierry Hilleriteau, « Un amour d'Elixir », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  11. IMG artists, « Giacomo Sagripanti Named Young Conductor of the Year at the 2016 International Opera Awards », (consulté le )
  12. Bruno Alberro, « Rencontre avec G. Sagripanti », (consulté le )
  13. Crescendo Magazine, « Giacomo Sagripanti, nouveau chef de l'Opéra et de l'Orchestre de Tbilissi », (consulté le )