Gilles Alfera

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Gilles Alfera
Gilles Alfera en 2017.
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Gilles FerrandVoir et modifier les données sur Wikidata
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Gilles Alfera[1] (de son nom de naissance Gilles Ferrand) est un peintre et graveur français né le à Neuilly-sur-Seine. Outre la peinture et la gravure, il se consacre également à l’édition de livres d’artiste, souvent inspirés de textes fondateurs, mystiques ou métaphysiques, ainsi qu’à la poésie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Aîné d’une fratrie de quatre enfants, Gilles Alfera (alors Gilles Ferrand) passe sa jeunesse à Neuilly-sur-Seine et Courbevoie au sein d’une famille de médecins, d'ascendance germanique (famille Pfeiffer, Palatinat - comportant entre autres l'homme politique Maximilian Pfeiffer ou le diplomate Peter Pfeiffer) et du Nord de la France (famille Caulliez-Mazure). Son père, Guy Ferrand, est chirurgien et sa mère, Madeleine Ferrand, (nom de jeune fille Caulliez), pédiatre. Il est l'aîné de la fratrie, et a deux frères, Daniel et Alexis, et une sœur, Isabelle. De santé fragile dans l'enfance, il attrape de nombreuses maladies infantiles et une typhoïde qui aurait pu lui être fatale. Sa scolarité est traversée par 13 établissements scolaires différents et un certain chaos, pour se clore par deux années de classes préparatoires de Mathématiques supérieures qui n’aboutiront à aucune inscription durable en études universitaires. Après ses études de mathématiques inachevées, il intègre l'Académie Julian à Paris sous la direction de Claude Schürr, puis fait un passage aux Beaux-Arts de Paris, section “Architecture” (1964-65). Décidant de faire de la peinture son activité principale, il s’installe en 1965 à Neauphle-le-Château[2], où il établit son atelier.

Au cours de son passage universitaire, Gilles rencontre l'organisation politique Socialisme ou Barbarie, avec laquelle il va militer pendant  les années 1961 à 1964, époque de sa découverte simultanée de l’œuvre de René Guénon, ésotériste et philosophe orientaliste français. À l'analyse très innovante de la société industrielle et bureaucratique que lui offre alors Socialisme ou Barbarie, l’œuvre de René Guénon va lui apporter un approfondissement inattendu au travers de deux ouvrages : Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps et La crise du monde moderne, livres dans lesquels l'auteur énonce les raisons séculaires de notre situation actuelle. L'ensemble de cette œuvre magistrale va déterminer, jusqu'à aujourd'hui, la peinture de Gilles Alfera.

Démarche[modifier | modifier le code]

Alfera se consacre à une peinture de tendance abstraite sous-tendue par le langage symbolique[3], ainsi que, (quoique plus tardivement), à une peinture de paysages.

«Peintre, il [Gilles Alfera] travaille par juxtaposition d’aplats, hauts en couleurs tout en étant accordés pour une célébration joyeuse. Son œuvre se partage entre deux tendances. Son inspiration la plus profonde est d’origine spirituelle. Dans les peintures de cette catégorie, les peintures intentionnelles, l’architecture apparemment abstraite de la composition inclut quelques symboles clairs, dont l’autel, la croix, le ciboire. A la seconde tendance ressortent des abstractions paysagées, voire clairement des paysages, qui se souviennent du de Staël de la période d’Antibes, avec lesquels Gilles Alfera se rassure sur son aptitude à apprécier la beauté de la création». Jacques Busse, in Benezit, 1996[1].

Alfera peint volontiers le paysage à même la nature, voyageant en France et en Europe à la recherche des lieux d’inspiration. Il aime peindre des paysages façonnés par l’homme avec des champs, des haies, des chemins… une église, ainsi que quelques marines. Pour ce qui est de sa peinture symbolique, sans être spécifiquement un art “religieux”, cette partie de son œuvre, qualifiée “d’œuvre intentionnelle” par Jacques Busse, s’inscrit dans l’art sacré contemporain[4],[5],[6]. Plus précisément, il veut  montrer par ses peintures, ses gravures et ses livres d'artiste inspirés des grands textes de la Tradition, que le vocabulaire symbolique de l’Art sacré constitue une source de création[7],[3].

“Gilles Alfera, dont certaines œuvres sont intentionnelles, ne cherche pas à faire de l’art religieux comme certains peuvent l'entendre. Il désire retrouver la foi des symboles (...). Gilles Alfera désirerait, en quelques images très simples, montrer qu'il existe sans doute une sagesse depuis longtemps oubliée. René Déroudille, in Lyon Matin, 24 décembre 1991[8].

La démarche d'Alfera se caractérise par le souci d'une identification à l'esprit des ouvrages traditionnels.

“L'art d' Alfera essaie de retrouver lucidement, pour aujourd'hui et pour demain, la démarche longtemps commune à tous les arts (et tous les métiers) des civilisations "traditionnelles", civilisations du silence, de la lenteur, de la contemplation du mystère dans la densité même des choses.” Olivier Clément - présentation d'Alfera, 1979 (Plaquette éditée à l'occasion du colloque de St Merry "Langage symbolique et approche du Sacré")[9].

Toutefois, il ne revendique aucun rattachement ni dogme, et peint selon ce que lui offre spontanément l'évocation du thème qu'il développe.

"Alfera n'aime pas trop se raconter ni commenter ce qui s'offre dans l'évidence du trait. Il préfère laisser la parole à sa peinture, ou à ceux qu'elle touche". Éric Vinson, Revue Prier, 2003[10].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Livres d'artiste[modifier | modifier le code]

En poète, Alfera apprécie les textes fondateurs ou les grands textes mystiques. On retrouve cette influence dans les textes personnels qui accompagnent ses livres d'artiste (Graduel, Anna, Cantique...). La présence du Livre d'artiste est donc une caractéristique importante de son œuvre, un format qui lui permet d'exprimer cette appétence pour l'écriture, la mise en page et la typographie.

  • 1978 - Graduel[11]- Textes et douze gravures polychromes de Gilles Alfera. Présenté pour la première fois au public lors du colloque "Formes Célestes et images de ce monde", avec une introduction catalogue par Olivier Clément[9]
  • 1986 - Anna[12] - Recueil de poésies et de gravures originales de Gilles Alfera.
  • 1988 - L'Arrière-garde[13],[12]- Eaux-fortes d’Alfera sur un texte original de Vincent La Soudière, écrivain et poète français ami du peintre mort en 1992.
  • 1989 - Cantique[14] - Douze poèmes de Gilles Alfera accompagnés de ses gravures originales, illustrant les fêtes des trois religions du Livre (Préface par Gérard de Sorval, Ancien haut fonctionnaire, dans une seconde édition au format livre d'artiste comportant les textes seuls). Livre d'artiste commandé au peintre par Olivier Clément pour l'Association des Écrivains Croyants d'Expression Francophone à l'occasion de la parution du livre Célébrer Dieu[15], Editions Univers-Média,1980.
  • 1992 - Tao Te Jing[16] - Livre d’artiste avec des extraits du Livre de la Voie, attribué à Lao Tzeu sur la base de la traduction d'une édition traduite par Pierre Leyris et François Houang, Edition du Seuil dans sa collection Point-Sagesse.
  • 1994 - Bhagavad-Gita[17]. Livre d'artiste comportant des gravures de Gilles Alfera illustrant des extraits de textes de la Bhagavad-Gita traduits par Anne-Marie Esnoul d'après le texte sanskrit établi par Olivier Lacombe; publiée par la Librairie Arthème Fayard, la traduction fût rééditée aux éditions du Seuil dans la collection Sagesse. En regard de chaque stance ifigurent les références qui permettent de replacer l’extrait dans le corps du texte - de I à XVIII - et à sa place dans le cadre de la publication intégrale de la BHAGAVAD GITÀ. Postface rédigée par Un moine d'Occident[18] (pseudonyme), portier de la Grande Trappe de Soligny (Orne, 61) et intitulée Il n'y a qu'une métaphysique.
  • 1994 - Supplique pour parvenir au bon usage de l'œuvre[19] (ou La Prière ouvrière) - Anonyme - prière ouvrière préfacée par un moine de L'Abbaye de La Pierre-qui-Vire.
  • 2000 - Granum sinapis[20] (Grain de Sénevé) - poème, né dans la vallée du Rhin au quatorzième siècle attribué à Maître Eckhart. Texte rédigé en Haut-Allemand, traduit par Antoine de Vial. Au regard de chaque strophe figure la composition originale du manuscrit Hs.K1222 de la Badische Landesbibliothek de Karlsruhe.

Collaborations[modifier | modifier le code]

Les rencontres et projets émaillent le parcours d'Alfera, avec toujours le fil rouge des grands textes, du symbolisme, ou de l'art roman. Dès 1972, il est invité à un dialogue avec Angelico Surchamps [21] qui est publié dans la Revue Zodiaque N°93, D'une peinture moderne symbolique, sous-titre dialogue autour d'un art moderne symbolique. En 1979, il participe au Colloque Langage symbolique et approche du Sacré en l'église Saint-Merri de Paris (3ème)[21] - Alfera a connu Xavier de Chalendar dans ses fonctions d’aumônier de la Paroisse du Lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine. Cette exposition se complètera par un Colloque de deux mois (avril à juin 1979) ayant pour titre Langage symbolique et approche du sacré, et pour lequel Alfera réalisera un audiovisuel intitulé Formes célestes et images de ce monde[22] où il montre la proximité de son travail avec l'esprit de l'Art Roman (images puisées au fonds photographique des Editions Zodiaque). Seront également intervenants à ce colloque Jean Tourniac, Frédérik Tristan, Marie-Madeleine Davy, Paul Barba Negra, Olivier Beigbeder, Olivier Clément, Georges Jouven, Nadjm Oud-Din Bammate et Jean-Pierre Bayard. En 1980, à l'occasion de l'Année de Saint Benoît [célébration des 500 ans de la mort de Saint Benoît], il expose au Cloître des Prémontrés de Pont-à-Mousson une exposition itinérante [tirages grand format d'art roman] intitulée L'Entrée dans le cloître, fruit d'une collaboration avec Dominique Ponnau et le Père Lin de Saint-Benoît sur Loire, avec le soutien de la Délégation aux célébrations nationales[21]. En 1993 il illustre le livre de Marcel Rist Ici ailleurs : en deux itinéraires et un au-delà[23], et en 1998 un texte de Jean-Yves Hameline La Croix, la trace et le regard[24] pour Chroniques d'art sacré. En 1999 il illustre le Missel des dimanches[25] aux Editions du Cerf. 2011 est l'année de naissance de son livre d'artiste réalisé à 4 mains Obéir à Gavrinis[26]: ce livre d'artiste comporte 18 eaux-fortes polychromes accompagnées de 18 aphorismes poétiques du poète Antoine de Vial, avec une préface de Charles-Tanguy Leroux, conservateur général du patrimoine de Bretagne et préhistorien, et une postface de Denis Vialou, professeur émérite en préhistoire de Sapiens. Les travaux d'illustration ainsi que les textes et poèmes sont directement inspirés des dalles gravées du site archéologique de Gavrinis, Cairn de Larmor-Baden, Ile de Gavrinis (56). Pour les illustrations, Alfera s'est aidé des relevés de l'archéologue irlandaise, le professeur Elizabeth Twohig, du University College Cork. En 2012 paraît le livre Obéir à Gavrinis[27]d'Antoine de Vial aux Editions Orizons, L'Harmattan, illustré de 18 reproductions en noir et blanc d'eaux-fortes polychromes de Gilles Alfera [issues du livre d'artiste Obéir à Gavrinis, 2011]. En 2016, les Editions Scriptoria publient Alfera et Rufus aussi[28],[29], ouvrage à deux mains fruit d'une collaboration avec Rufus, acteur : Rufus couche ses mots au regard des peintures d’Alfera. En 2019, Alfera réalise un Chemin de Croix pour l'église Saint-Paul du Sanitas à Tours[30],[31], dont il est fait mention dans un documentaire diffusé sur France 2.

Expositions personnelles[modifier | modifier le code]

En 2021, il expose à l'Espace Andrée Chédid, Issy-les-Moulineaux, (Hauts de Seine, 92). En 2018, à l'Abbaye Notre-Dame de Boscodon (Gap, Hautes-Alpes, 05). La Galerie Artès (Paris 5è) l'accueille en 2015 pour son exposition Du paysage à l’espace symbolique[22]. Il présente son livre d'artiste Obéir à Gavrinis[26] en 2012 au Centre culturel la Criée de Port Navalo (Morbihan, 56). La Chapelle Saint Cyprien à Anse (Rhône, 69), accueille en 2012 son exposition Entre ciel et terre et en 2011, l'Église Notre Dame d'Espérance, Formes célestes et images de ce monde[32] (Paris 11è). La Cathédrale d'Évry (Essone, 91) exposera Alfera à 3 reprises à compter de 2010. Cette année-là, son exposition Symboles & art sacré sera accompagnée de propos d’Antoine de Vial[7]. La Ville de Lyon (Rhône, 69) est également un lieu d'accueil de son art à différentes reprises, entre autres grâce à des liens noués avec Jean Mathieu et François Gauthier, amateurs de son art et qui tiennent la Galerie Les Argonautes. En 2009, il expose ainsi à Lyon à Université Jean-Moulin[33] et à la Chapelle des Assomptionnistes de Valpré. En 1997, c'est la Galerie des "Remparts d'Ainay", toujours à Lyon, qui l'expose. En 1991, la Galerie "Les Argonautes" présente son travail avec une présentation de René Déroudille parue dans La Montagne, le 24/12/1991, ainsi, la même année, que la Galerie "L'Arborescence", avec l'Association du Chêne-Voyelle (Lyon). Il expose à la Crypte de la Madeleine (Paris 8è), avec une introduction par Antoine de Vial[34] en 2008, ainsi qu'au Centre Culturel d'Égypte (Paris 5è) la même année. En 2005, la Salle Saint-Martin, accueille son exposition Entre Ciel et Terre, la vision d'un peintre (Aix La Chapelle, Allemagne). Il expose en 2001 à l'Abbatiale St. Philibert de Tournus, Exposition d'Art Sacré, (Saône et Loire, 71). Il expose à plusieurs reprises en Allemagne et aux Pays-Bas, notamment à ses débuts (diverses expositions en Allemagne et aux Pays Bas entre 1965 et 1967[35],[36],[37],[38], et retourne en Allemagne en 1998, avec une seconde exposition à la Pfarrgemeinde St. Laurentius d'Aix-la-Chapelle, introduite par Professor Wilhelm Jansen, Eine Zeitgenössische Christliche Malerei - Symbolische Bilder von Gilles Alfera, Aachen-Laurensberg[39], lieu qui l'avait accueilli également en 1988[40]. Les années 1990 le conduisent à Saint-Martin-du-Lac, (Saône et Loire, 71)[41],[42] pour le Salon "Archipel sur le Lac, dixième" (en 1997), ainsi qu'à La Petite Galerie, (Paris 6è, 1995), à la Crypte de Saint Pierre du Gros Caillou (Paris 7è, en 1994)[21], à la Galerie Montfort de Vaison la Romaine (84, France, en 1993)[43] ou encore en 1990 et en 1992 à la Librairie-Galerie Luc Monod et Sylvain Combescot[44](Paris 5ème) pour la présentation de son livre d’artiste Petit précis journalier de la Voie [16] (Tao Te King), ainsi qu'à la Galerie des Manèges à Versailles la même année. Il expose au Japon en 1993 à la Galerie "La Collezionne", son seul voyage en Asie. En 1991, il est réinvité au Club des Poètes -une première exposition dans ce lieu a eu lieu en 1971-, et à la Mairie du 7ème Arrondissement de Paris[32]. En 1988, il présente au Centre National des Lettres (Pierrefitte, Seine St Denis, 93) son livre d’artiste L'Arrière-Garde[13], fruit d'une collaboration avec Vincent La Soudière qui offre dans ce livre un texte inédit. La Ville de Troye l'accueille au 76ème Salon de la société artistique de l'Aude en 1987 (Aude, France)[45], et il expose la même année à l'Hôtel Holiday Inn du Luxembourg[46],[47]. La Galerie Mansart[48],[49] (Paris 3è) s'intéresse à son travail et l'expose en 1985. Il réalise également différentes expositions à la Galerie du Lucernaire (Paris 6ème, 1982), à la Galerie Contraste de Limoges (Haute-Vienne, 87)[50], et expose en outre des cuivres gravés à partir d'estampes anciennes de la Ville de Limoges avec l'Association Renaissance du Vieux Limoges[51],[52] la même année (1981). Les années 70 l’amènent à exposer à Rochefort (Charente-Maritime, 17) à la Galerie Haute de la Bourse en 1973 ou à Paris à la Galerie Shangri-La, avec une exposition préfacée par Max Pol-Fouchet (1975). Mais le plus important projet a lieu en 1979 avec sa participation au Colloque Langage symbolique et approche du Sacré en l'église Saint-Merri de Paris 3ème[53],[21], pour lequel il exposera ses oeuvres intentionnelles et présentera un audiovisuel réalisé par lui : Formes célestes et images de ce monde[22]. Il y montrera la proximité de son travail avec l'esprit de l'Art Roman, avec de nombreuses images puisées au fonds photographique des Editions Zodiaque.

Biennales et salons[modifier | modifier le code]

  • Bastille Design Center, Paris 11è, 2021.
  • Journées de l'Estampe, Paris 6è (2016, 2017, 2020, 2022).
  • Marché de la Poésie, Paris 6è, (2000, 2001, 2002 Nuit cent peintres), (2003, 2007, 2016, 2019).
  • Cathédrale de Créteil (94), (2016, 2017, 2019).
  • Salon d'Art Sacré II, Église Saint-Germain l'Auxerrois - Paris 1er, 2018.
  • Biennale d'Art Sacré de Reims, Reims, 2018.
  • Biennale Art Eindhoven, Eindhoven, Pays-Bas, 2017.
  • Art sacré actuel, Reims, 2016.
  • Traces - Salon des Arts de Sèvres, Sèvres, (92) 2015.
  • Salon PAGE (s) - Livres d'Artistes et bibliophilie contemporaine, Paris 5è, (2000, 2002, 2004, 2014).
  • Salon d'Automne, Paris 8è, 1972, 1980, 2000, 2014.
  • Biennale d'Art Sacré Actuel, Lyon (69), 2013.
  • Salon des Hivernales, Paris Montreuil (93), 2012.
  • Centro San Léonardo, Venise (Italie), Venise/Paris, 2008.
  • Galerie Francis Barlier, exposition collective, 2004.
  • FIAC, SAGA, Porte de Versailles Paris 15è, 1999.
  • Buchmesse, Foire du Livre de Francfort (Allemagne), 1999.
  • Salon de la petite édition (livres d'artiste) - Quimper (29), 1998.
  • Salon Grands et Jeunes d’Aujourd’hui (1993 et 1996).
  • Salon du livre d'Artiste L'art à la page, Cagnes-sur -Mer (06), 1992.
  • Dialogues, exposition d’arts visuels, sénat, Jardin du Luxembourg, Paris 6è, 2013.
  • Biennale SUD 92, Issy les Moulineaux (92), 199, 1995.
  • Biennale du Livre d'Artiste, Uzerche (19), 1989.
  • Salon du livre, section "Bibliophilie", Lyon (69), 1988.
  • Salon Réalités Nouvelles, Paris, 1978, 1986.
  • Festival de Fontevreau, Abbaye Royale de Fontevreau, septembre 1985[54].
  • Galerie Le Lucernaire - tableaux inspirés du paysage - Paris 6è, 1982.
  • Festival international de Passau, représente la section française de peinture, Allemagne, 1977[55].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Bénézit, Emmanuel (1854-1920) et Busse, Jacques (1922-2004). Éditeur scientifique, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs[Texte imprimé] / E. Bénézit, t. Tome 1, Aa-Beduschi (Dictionnaires biographiques), Paris, Gründ, (ISBN 2-7000-3025-7, BNF 37548523), p.194
  2. S.D., « "Gilles Alfera, la beauté n'est pas dans les choses telles qu'on les voit..." », Journal de Neauphle-le-Château,‎
  3. a et b Martine Petrini-Poli, « Genèse d'une œuvre empreinte de Devotio Moderna : "Dire-Dieu" de Gilles Alfera », Narthex,‎ (lire en ligne)
  4. Pierre Dhombre, « "Gilles Alfera, un monde" », Revue Vermeil,‎
  5. Jean Mathieu, « "Gilles Alfera, Le quêteur de sens" », Golias Magazine N°55,‎
  6. D. Lagier, « "Gilles Alfera" », - Nouvelles rive gauche N° 333,‎
  7. a et b Marie-Gabrielle Leblanc, « "Un symboliste chrétien à la Cathédrale d'Evry" », Familles chrétiennes N°1679,‎
  8. René Déroudille, « "Art intentionnel" de Gilles Alfera », LYON MATIN,‎ , p.7
  9. a et b « Olivier Clément - [extraits reproduits sur le site de l'artiste] », sur Site internet alfera.org (site internet personnel de l'artiste)
  10. Eric Vinson, « "Avec le peintre de l'invisible" », Revue Prier N°257,‎
  11. Alfera, « Graduel. Suite de 10 eaux-fortes en coul. [Texte imprimé] / et textes de Gilles Alfera », Notice bibliographique BNF,‎ (BNF 40345165, lire en ligne)
  12. a et b Jean-Claude Cintas, « "La Cité des Hommes" », Quoi Lire Magazine N°1,‎
  13. a et b Vincent La Soudière et Gilles Alfera, « L' arrière-garde [Texte imprimé] : poèmes / Vincent La Soudière ; avec trois eaux-fortes de Gilles Alfera », Notice bibliographique BNF,‎ (BNF 34939358, lire en ligne)
  14. Gilles Alfera, « Cantique. 12 poèmes et planches gravées en coul. de [Texte imprimé] / Gilles Alféra », Notice bibliographique BNF,‎ (BNF 40379617, lire en ligne)
  15. Association des écrivains croyants d'expression française. Éditeur scientifique (ill. Alfera), Célébrer Dieu : Fêtes et liturgies juives, chrétiennes et musulmanes, textes traditionnels et commentaires inédits, Paris, Univers-média, (ISSN 0221-9859, BNF 36600011)
  16. a et b lao Zi et Gilles Alfera (Illustrateur) (trad. Houang, François-Xavier (1911-1990) Leyris, Pierre (1907-2001)), « Petit précis journalier de la voie [Texte imprimé] / Lao Tzeu ; [trad. par Pierre Leyris et François Houang] ; [ill. en coul. par Gilles Alféra] », Notice bibliographique BNF,‎ (BNF 35742759, lire en ligne)
  17. Un moine d'Occident - préfacier et Gilles Alfera - illustrateur, « La Bhagavad Gîtâ [Texte imprimé] : le chant du bienheureux Seigneur / ill. de Gilles Alfera ; postface d'un moine d'Occident », Notice bibliographique BNF,‎ (BNF 35486649, lire en ligne)
  18. Un Moine d'Occident et Jean Tourniac (préfacier), Doctrine de la non-dualité (advaita-vâda) et christianisme : jalons pour un accord doctrinal entre l'Église et le Vedânta : un moine d'Occident ; préface de Jean tourniac., Paris, Éditions Dervy, (BNF 12657458, lire en ligne)
  19. Gilles Alfera (Illustrateur), « Une prière ouvrière anonyme [Texte imprimé] / avec une ill.de Gilles Alféra et la préf. d'un moine », Notice bibliographique BNF,‎ (BNF 35742765, lire en ligne)
  20. Martine Petrini Poli, « Poème Grain de Sénevé (Granum Sinapis) de Maître Eckhart », Narthex,‎ (lire en ligne)
  21. a b c d et e Régine Mussier, « "Gilles Alfera, d'une peinture chrétienne" », Journal des Paroisses,‎
  22. a b et c Narthex, « « Du paysage à l’espace symbolique » de Gilles Alfera », NARTHEX,‎ (lire en ligne)
  23. Marcel Rist, Gilles Alfera (illustrateur) et Bernard Jourdan (préfacier), Ici ailleurs en deux itinéraires et un au-delà : 1973-1993, Etréchy (91, France), Soleil natal, , 142 p. (ISBN 2-905270-57-8, BNF 35619348)
  24. Jean-Yves Hameline, « "La Croix, la trace et le regard” », Chroniques d'art sacré,‎
  25. Missel des dimanches [Texte imprimé]. 1999 : année liturgique du 29 novembre 1998 au 21 novembre 1999 : lectures de l'année A / [ill. par Gilles Alfera-Ferrand] (trad. du latin, ill. Gilles Alfera), Paris, Cerf, , 560 p. (ISBN 2-204-05841-6, BNF 37221749, lire en ligne)
  26. a et b Charles-Tanguy Le Roux, « "Analyses d'ouvrages" : DE VIAL A. et ALFERA G., 2011, Obéir à Gavrinis, portfolio de 14 doubles-feuillets 27 x 32,5 cm. Tirage limité (44 ex.), Le Quatre de Chiffre (atelier de l'auteur), Neauphle-le-Château. », Revue Archéologique de l'Ouest,‎ , p. 376
  27. Antoine de Vial (préf. Charles-Tanguy Le Roux, ill. Gilles Alfera), Obéir à Gavrinis, Paris, Orizons, Editions de l'Harmattan, , 54 p. (ISBN 978-2-296-08829-0, lire en ligne)
  28. Rufus et Gilles Alfera, « Alfera et Rufus aussi », sur [Editions Scriptoria]
  29. Xavier Accart, « Alfera et Rufus aussi », Prier,‎ , p.44 (lire en ligne Accès payant)
  30. Art sacré 2 et Alfera (illustrateur), « Chemin de Croix, Eglise Saint-Paul du saints à Tours », sur Arte sacré 2
  31. Diocèse de Bourges, « Prier avec le Chemin de Croix de Gilles Alfera »
  32. a et b Patrice Josset, « "Gilles Alfera" », Arts Actualité Magazine N°17,‎
  33. Université Lyon III - Jean Moulin, « Exposition "Entre ciel et terre, la vision d'un peintre" »
  34. Mylène Vignon, « “La sélection” [à l’occasion d’une exposition d'Alfred à la Crypte de la Madeleine] », La Gazette des Arts N°3,‎
  35. (de) « "Ein Weg jenseits der Realität" », -Heidenheimer Neue Presse, Heidenheim, Allemagne,,‎
  36. (nl) M. Sybr. Koops, « Schildersechtpaar Arene en Alfera : woonplaats Europa », Het Vrije Volk, Utrecht, Pays-Bas,‎
  37. (nl) « Expositie in Koopermolen », De Telegraaf, Amsterdam, Pays Bas,‎
  38. (nl) Door H. P. Aletrino, « Het ideale Mobiele kunst-wereldje », Algemeen Dagblad, Rotterdam, Pays-Bas,‎
  39. Professor Wilhelm Jansen, « “Eine Zeitgenössische Christliche Malerei - Symbolische Bilder von Gilles Alfera” », Catalogue d'exposition,‎
  40. (de) Joseph Voss, « "Symbolische Bilder und Landschafts-Gemälde" : Franzose Gilles Alfera stellt in St. Laurentius aus », Aachener Nachrichten,‎
  41. François Gauthier, « "Archipel sur le Lac, dixième" », Le Pays Roannais,‎
  42. J-P Thibaudier, « "Gilles Alfera, Images révélées" », Le Pays,‎
  43. Marc Dubois, « "Gilles Alfera, l'autre regard" », Le Méridional,‎
  44. Patrice Josset, « "Alfera" », Arts actualités magazine,‎
  45. Ray, « "Le 76ème Salon" [de la société artistique de l’Aude] », L'Est Eclair,‎
  46. F.Pirovalli, « "Peintre et graveur, Alfera expose dans les salons de l'Hôtel Holiday Inn" », Le républicain Lorrain,‎
  47. David Broman, « "Havre et paysages, Gilles Alfera Ferrand expose à Luxembourg” », Voix du Luxembourg,‎
  48. Paris Art, « Galerie Mansart »
  49. Galerie Mansart, « Galerie Mansart, site internet »
  50. « "Essai pour un art sacré avec le peintre Gilles Alfera" », Le Populaire du Centre,‎
  51. Association Renaissance du Vieux Limoges, « Bienvenue sur le site de Renaissance du Vieux Limoges »
  52. Association des Amis du Vieux Limoges, « "Les nouvelles idées de Gilles [Alfera] en gravant la vieille histoire" », La Montagne,‎
  53. Olivier Clément, « "La beauté qui produit toute communion" », Catalogue de l'exposition,‎
  54. Donatella Micault, « "Fontevraud : le rendez-vous de l'art et de la spiritualité" », La Presse Française - Arts - Lettres - Spectacles,‎
  55. (de) Peter Hutsch, « Phantastisches und Reales, Kühnes und Konventionelles », Passauer Neue Presse, Passau, Allemagne,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]