Gilles Ier de Soyécourt

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Gilles Ier de Soyécourt
Gilles Ier de Soyécourt
Gilles Ier de Soyécourt, Château de Tilloloy

Naissance ?
?
Décès
Crécy-en-Ponthieu
Allégeance roi de France
Conflits Guerre de Cent Ans
Faits d'armes guerres de Flandre (1323-1328) - Siège de Nantes (Guerre de Succession de Bretagne) - Bataille de Crécy (1346)
Autres fonctions Grand Echanson de France - membre du Conseil du roi

Emblème

Gilles Ier de Soyécourt (? -1346), seigneur de Soyécourt, était un noble picard qui participa à la Guerre de Cent Ans.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Gilles Ier de Soyécourt était le fils cadet de Huet (Hugues Ier) Haves, sire de Soyécourt, Franvillers etc. et de Beatrix d'Heilly († avant 1297). En 1293, ses parents lui firent don de la terre de La Neuville-lès-Corbie et des bois de Cardonneuse. Son frère aîné Huon de Soyécourt étant mort sans descendance, Il hérita des seigneuries de Soyécourt, de Franvillers, de Torcy-en-Artois etc.

Il épousa vers 1305, Marguerite de La Tournelle († 1339), fille de Jean de La Tournelle et de Jeanne Champien. Ils eurent deux fils survivants, Charles Ier de Soyécourt et Gilles II de Soyécourt[1].

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Il participa, en tant que chevalier banneret aux guerres de Flandre (1323-1328) et reçut pour services rendus la terre de Montigny-Lencoup, en Île-de-France, confisquée par le roi à l'intendant des finances Pierre de Rémi[1].

Il participa à la Guerre de Succession de Bretagne avec le duc de Normandie (le futur roi Jean II le Bon). En , le roi Philippe VI de Valois le chargea de régler le différend qui opposait l'amiral de France, Hugues Quieret à des capitaines de navires, à Boulogne-sur-Mer. Il mourut à la Bataille de Crécy, le [2].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

En 1328, Gilles Ier de Soyécourt devint grand échanson de France. En 1331, il était présent au jugement rendu au Louvre en faveur du duc de Bourgogne, Eudes IV, à propos du comté d'Artois revendiqué par Robert III d'Artois[2].

En 1338, il entra au Conseil du roi[1].

À sa mort, il fut inhumé dans la chapelle de Soyécourt de l'abbatiale Saint-Pierre de Corbie.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • P. Anselme de Sainte-Marie et F. Honoré Caille Du Fourny, Histoire généalogique et chronologique de la Maison royale de France, Paris compagnie des Libraires associés, 1738.
  • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865.
  • Aurélien Marty, Tilloloy, son église – son château, Montdidier, 2002, SERHAM (ISBN 2 - 9 513 220 - 3 - 8)

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Aurélien Marty, Regnière-Écluse, un domaine, une famille ; tome 1, un millénaire de présence familiale, Regnière-Écluse, Association pour la sauvegarde et la valorisation du domaine millénaire de Regnière-Écluse, 250 pages, 2017 (ISBN 978 - 2 - 9 538 767 - 0 - 3)
  2. a et b Louis Moreri, Le grand dictionnaire historique ou Le mélange curieux de l'histoire sacrée et profane [...], , 1146 p. (lire en ligne), p. 524.