Ginette Marchais

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Ginette Marchais
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Biographie
Naissance
Décès
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Nom de naissance
MarchaisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Ginette Marchais, devenue Ginette Thireau après son mariage, née le à Mouzay en Indre-et-Loire et décédée le est une résistante française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunes années[modifier | modifier le code]

Elle nait le 26 mars 1931 à Mouzay, près de Loches[1]. Elle grandit dans la ferme familiale à Genillé[2].

Activités pendant l'occupation[modifier | modifier le code]

En 1942, elle rencontre James Thireau[3], de 10 ans son aîné, originaire également du Lochois et qui vient travailler à la ferme. C'est un résistant, appartenant d'abord au réseau Vengeance, puis Écarlate. Avec l'accord de ses parents, Ginette Marchais intègre la résistance et passe sous les ordres de James Thireau. Il l'engage à douze ans comme agent de liaison et de renseignement dans le maquis Cesario. Elle apprend le morse puis devient chargée de la transmission de messages venant de Londres, de la réception d'officiers parachutés ou encore des opérations de caches d'armes. Elle brode également des croix de Lorraine sur les brassards des FFI tout en continuant le travail à la ferme[4].

En août 1944, deux mois après le débarquement en Normandie, alors que les Alliés se rapprochent de la région de Tours, elle participe aux actions de guérilla des maquisards de la résistance locale afin de freiner les mouvements de l'armée allemande.

Après la guerre[modifier | modifier le code]

James Thireau devient son mari en 1948[5]. Ils ont trois enfants ensemble. Ils restent discrets toute leur vie sur leurs faits d'arme.

Hommages[modifier | modifier le code]

Le , quelques jours après sa mort, un hommage officiel lui est rendu par les anciens combattants et les élus locaux du Lochois[6].

Récompenses[modifier | modifier le code]

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Son parcours a inspiré, comme d'autres enfants résistants :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sylvie Pouliquen, Femmes de l'ombre en Touraine, (ISBN 978-2-35042-050-9 et 2-35042-050-7, OCLC 951160167, lire en ligne)
  2. « 2012 James et Ginette THIREAU couple de résistants Maquis CESARIO », sur smm1843.free.fr (consulté le )
  3. « 2009 11 juillet hommage à James THIREAU », sur smm1843.free.fr (consulté le )
  4. Pierre Calmeilles, « Sans eux, Genillé aurait pu être un village martyr », la Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  5. « Résistants, Personnalités liées à la Résistance », sur mvr.asso.fr (consulté le )
  6. Rédaction, « Hommage à Ginette Thireau résistante à 12 ans », la Nouvelle République,‎ (lire en ligne)
  7. Marc Chantran, « Ginette MARCHAIS-THIREAU et CÉSARIO ; … à propos du livre de Philippe Chapleau », Chantran Vengence,‎ (lire en ligne)
  8. « Les enfants de la résistance », sur CHRD | Musée d'histoire | Lyon dans la guerre, 1939-1945 (consulté le )
  9. CHRDLyon_Expo2022_EnfantsDeLaResistance_GinetteMarchais_FicheCorrige.pdf
  10. « Le podcast des Enfants de la Résistance sur FichesPédagogiques.com », sur FichesPédagogiques (consulté le )
  11. RESISTER, 2. Ginette Marchais - Rien ne résiste à l'Amour, (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]