Giovanni Domenico Mansi

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Giovanni Domenico Mansi
Fonctions
Archevêque catholique
Archidiocèse de Lucques
à partir du
Giuseppe Palma (d)
Martino Bianchi (d)
Évêque
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
Cleoptolemo ArtaclioVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
Ordre religieux
Consécrateurs
Henri Benoît Stuart, Gerolamo Formagliari (d), Nicolas-Xavier Santamarie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de

Giovanni Domenico Mansi (Lucques, Lucques, ) est un théologien, un érudit et un historien italien du XVIIIe siècle. Il est connu pour son travail sur l'histoire des conciles.

Biographie[modifier | modifier le code]

Giovanni Domenico Mansi naquit à Lucques, en Toscane, dans une famille patricienne, et mourut archevêque de cette même ville. À l'âge de seize ans, il entra dans la Congrégation des clercs réguliers de la Mère de Dieu et fit sa profession en 1710. À l'exception de quelques voyages pour des études, toute sa vie, jusqu'à ce qu'il fût nommé archevêque de Lucques (1765), se passa dans sa maison religieuse.

En 1758, après un séjour à Rome, où il avait été reçu par le cardinal Passionei, il fut question de le faire entrer au Sacré Collège, mais sa collaboration à une édition annotée de la trop fameuse Encyclopédie mécontenta Clément XIII. Les notes de cette édition étaient toutefois destinées à corriger le texte. Trois ans après son élévation à l'épiscopat, il fut frappé d'une attaque d'apoplexie qui le laissa souffrant et paralysé jusqu'à sa mort.

Publications[modifier | modifier le code]

Sa longue carrière fut consacrée principalement à rééditer des travaux érudits sur des questions ecclésiastiques en y ajoutant des notes et de la matière. Son nom apparaît sur le titre des pages in-folio de quatre-vingt-dix volumes et de nombreux in-quarto. C'était un travailleur infatigable, ayant de vastes lectures et bien entraîné, mais son œuvre relève surtout d'un travail routinier, et n'est pas originale parce que faite trop hâtivement. Sa tâche se limitait le plus souvent à l'insertion de notes et de documents dans les travaux qu'il reproduisait, et à envoyer le résultat à l'impression. Il en résulte d'innombrables lacunes et ses publications ne peuvent pas satisfaire le jugement critique.

Le seul travail qui vaille la peine d'être mentionné et qui est tout de Mansi est un Tractatus de casibus et censuris reservatis, publié en 1724, qui lui valut des difficultés avec l'Index. Tous les autres sont des éditions annotées. En 1726, il y eut Jo. Burch. Menckenii De Charlataneria eruditorum declamationes duae cum notis variorum ; de 1725 à 1738 une traduction latine annotée des trois ouvrages de Dom Calmet – le Dictionnaire de la Bible, Prolégomènes et Dissertations et Commentaire littéral.

La publication la plus connue de Mansi est sa grande édition des conciles, Sacrorum Conciliorum nova et amplissima collectio (31 vol., in-folio, Florence et Venise, 1758-1798), qui fut arrêtée par manque de ressources au milieu du concile de Florence de 1438. L'absence d'un index gêne la consultation. Mansi ne vit la publication que de quatorze volumes, les autres furent achevés à partir de ses notes.

En 1748, il commença à publier le premier volume d'une collection qui fut présentée comme un complément à celle de Coleti ; le sixième et dernier volume parut en 1752. La collection fut réimprimée : Paris, H. Welter, 1901-1927, Graz, Akademische Druck-u. Verlagsanstalt, 1960. L'édition de 1901 a été numérisée par la Bibliothèque juridique de l'université du Michigan.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]