Giovanni Mazzuoli da Strada

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Giovanni Mazzuoli da Strada
Alias
Lo Stradino[1], Padre Stradino, Balestraccio, Colombella, Consagrata, Crocchia, Cronaca scorretta, Pagamorta, Pandragone.
Naissance
Florence[2], (aujourd'hui en Italie)
Décès

Giovanni Mazzuoli, dit aussi « lo Stradino[3] », « Padre Stradino », « Balestraccio », « Colombella », « Consagrata », « Crocchia », « Cronaca scorretta », « Pagamorta » et « Pandragone », né en 1480 à Strada[4] et mort en 1549, est un écrivain italien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Soldat et marchand, Mazzuoli a eu une vie aventureuse[1]. Lo Stradino[5] a été au service des Salviati, avant de servir avec Giovanni dalle Bande Nere[1]. En 1529, il est avec Cosme de Médicis à Florence où il fréquente des amis et des fêtards lettrés[1].

Exagéré et extravagant[6], il a fondé, avec d’autres, l’Accademia degli Umidi[6], qui est devenue l’Académie florentine[7], en 1540. Bibliophile acharné[4] et collectionneur passionné de romans de chevalerie[8], il a collecté un grand nombre de compositions dans « l’armadiaccio », comme l’appelait son ami Grazzini, une bibliothèque personnelle aujourd'hui perdue[8]. Certains manuscrits de sa bibliothèque sont passés dans la bibliothèque privée de Cosme Ier, puis dans la bibliothèque grand-ducale, la Mediceo-Lotaringio-Palatina, qui a été attribuée à la Magliabechiana en 1771 à la demande de Pierre-Léopold[8].

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (it), Renzo Ammannati, Firenze, la Chiesa di Gesù Pellegrino, dei Pretoni, o del Piovano Arlotto, Florence, Giorgi & Gambi, 1977, 125 p., (OCLC 4056186), p. 94.
  2. (it) « Mazzuòli, Giovanni - Treccani », sur Treccani (consulté le )
  3. De Strada dans le Chianti, pays d’origine de sa famille.
  4. a et b Gabriel Chappuys, Michel Bideaux, Les Facétieuses Journées, Paris, Champion, 2003, 896 p., (ISBN 978-2-74530-895-5), p. 497.
  5. Le plus utilisé des nombreux surnoms dont il était gratifié, selon (it) Il codice di Leonardo da Vinci nel Castello sforzesco, Pietro C. Marani, Giovanni M. Piazza, Milan, Electa, 2006, 2006, 195 p., (ISBN 978-8-83704-393-3), p. 95.
  6. a et b (it) Bartolomeo Cavalcanti, Lettere edite e inedite, Bologne, Commissione per i Testi di Lingua, 1967, 410 p., p. 373.
  7. Initialement, celle-ci n’était destinée qu’à être une parodie de l'Académie des Enflammés nouvellement créée par Leone Orsini à Padoue.
  8. a b et c (it) Carla Pinzauti, « Febus el Forte », Il medioevo in viaggio, Benedetta Chiesi ; Beatrice Paolozzi Strozzi ; Ilaria Ciseri, éd., Florence, Giunti, 2015, 240 p., (ISBN 978-8-80980-898-0), p. 180.

Sources[modifier | modifier le code]

  • (it), Renzo Ammannati, Firenze, la Chiesa di Gesù Pellegrino, dei Pretoni, o del Piovano Arlotto, Florence, Giorgi & Gambi, 1977, 125 p., (OCLC 4056186).
  • (it) Bartolomeo Cavalcanti, Lettere edite e inedite, Bologne, Commissione per i Testi di Lingua, 1967, 410 p.
  • Gabriel Chappuys, Michel Bideaux, Les Facétieuses Journées, Paris, Champion, 2003, 896 p., (ISBN 978-2-74530-895-5).
  • (it) Pietro C. Marani, Giovanni M. Piazza, Il codice di Leonardo da Vinci nel Castello sforzesco, Milan, Electa, 2006, 2006, 195 p., (ISBN 978-8-83704-393-3).
  • (it) Carla Pinzauti, « Febus el Forte », Il medioevo in viaggio, Benedetta Chiesi ; Beatrice Paolozzi Strozzi ; Ilaria Ciseri, éd., Florence, Giunti, 2015, 240 p., (ISBN 978-8-80980-898-0).

Liens externes[modifier | modifier le code]