Glencoe (Nouveau-Brunswick)

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Glencoe
Glencoe (Nouveau-Brunswick)
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick
Subdivision régionale Restigouche
Statut municipal District de services locaux
Maire
Mandat
aucun
aucun
Démographie
Population 216 hab. (2011 en augmentation)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 57′ 13″ nord, 66° 48′ 14″ ouest
Superficie 1 787 ha = 17,87 km2
Divers
Langue(s) Anglais, minorité française
Fuseau horaire UTC-4
Indicatif +1-506
Code géographique 130039
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouveau-Brunswick
Voir sur la carte administrative du Nouveau-Brunswick
Glencoe

Glencoe est un village du comté de Restigouche, au nord de la province canadienne du Nouveau-Brunswick. Le village a le statut de DSL.

Toponyme[modifier | modifier le code]

Le Glen Coe, en Écosse.

Glencoe est probablement nommé ainsi d'après le Glen Coe, une vallée d'Écosse[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Glencoe est situé dans une vallée des Appalaches, à l'intersection des routes 17 et 275, à 14 kilomètres de route à l'ouest de Campbellton.

Le village comprend aussi le hameau de Christopher, situé au sud, le long de la route 275 et du chemin Walker.

Glencoe est généralement considérée comme faisant partie de l'Acadie[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Glencoe est situé dans le territoire historique des Micmacs, plus précisément dans le district de Gespegeoag, qui comprend le littoral de la baie des Chaleurs[3]. Ce territoire était revendiqué d'abord par les Iroquois et ensuite seulement par les Mohawks[3]. Le site voisin d'Atholville compte dès le VIe siècle av. J.-C. un village du nom de Tjikog[4]. La rivière Restigouche est riche en saumon et toute la région est un territoire de chasse, tandis que des portages la relient au fleuve Saint-Jean[4].

L'embouchure de la rivière est colonisée dès le XVIIIe siècle par les Blancs mais Tide Head n'est fondé qu'au début du XIXe siècle[4]. Les Grands feux de la Miramichi détruisent une bonne partie de la forêt du Nouveau-Brunswick en 1825[4]. L'industrie forestière se déplace alors vers le nord et des scieries ainsi que des chantiers navals sont ouverts à Atholville et Campbellton[4]. Les grands pins et épinettes sont déjà presque tous passés sous la scie en 1850 mais de petites scieries continuent de traiter le bois descendant les rivières Restigouche et Upsalquitch[4].

La construction du chemin de fer Restigouche and Western, entre Tide Head et Saint-Léonard, commence en 1898[5]. Les travaux sont ralentis en raison du terrain difficile et du manque de fonds et le chemin de fer International prend le contrôle de la ligne en 1906[5]. Les travaux sont terminés en 1910[5]. La construction du chemin de fer permet de coloniser les hauts plateaux[4].

Un bureau de poste est ouvert en 1885 mais ferme ses portes en 1970[6].

Le chemin de fer International est abandonné en 1989[5].

Démographie[modifier | modifier le code]

D'après le recensement de Statistique Canada, il y avait 201 habitants en 2006, comparativement à 188 en 2001, soit une hausse de 6,9 %. Il y a 92 logements privés, dont 86 occupés par des résidents habituels. Le village a une superficie de 17,87 km2 et une densité de population de 11,2 habitants au kilomètre carré[7].

Évolution démographique
2011 2016
216207
Sources : Statistiques Canada 2016[8]

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprise Restigouche a la responsabilité du développement économique[9].

Administration[modifier | modifier le code]

Comité consultatif[modifier | modifier le code]

En tant que district de services locaux, Glencoe est administré directement par le Ministère des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick, secondé par un comité consultatif élu composé de cinq membres dont un président.

Budget et fiscalité[modifier | modifier le code]

Commission de services régionaux[modifier | modifier le code]

Glencoe fait partie de la Région 2[10], une commission de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [11]. Contrairement aux municipalités, les DSL sont représentés au conseil par un nombre de représentants proportionnel à leur population et leur assiette fiscale[12]. Ces représentants sont élus par les présidents des DSL mais sont nommés par le gouvernement s'il n'y a pas assez de présidents en fonction[12]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, l'aménagement local dans le cas des DSL, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[13].

Représentation[modifier | modifier le code]

Drapeau du Nouveau-Brunswick Nouveau-Brunswick: Glencoe fait partie de la circonscription provinciale de Campbellton—Restigouche-Centre, qui est représentée à l'Assemblée législative du Nouveau-Brunswick par Greg Davis, du Parti progressiste-conservateur. Il fut élu en 2010.

Drapeau du Canada Canada: Glencoe fait partie de la circonscription fédérale de Madawaska—Restigouche, qui est représentée à la Chambre des communes du Canada par Jean-Claude D'Amours, du Parti libéral. Il fut élu lors de la 38e élection générale, en 2004, puis réélu en 2006 et en 2008.

Vivre à Glencoe[modifier | modifier le code]

La jonction des routes 11 et 17, au nord du village.

Glencoe fait partie du sous-district 1 du district scolaire Francophone Nord-Est[14]. Les écoles les plus proches sont à Atholville et à Campbellton.

Le détachement de la Gendarmerie royale du Canada le plus proche est à Campbellton. Campbellton compte le Centre hospitalier Restigouche, francophone, et l'hôpital régional de Campbellton, anglophone. Les hôpitaux néo-brunswickois sont en effet bilingues dans leur services mais unilingues dans leur administration. Campbellton compte de plus un poste d'Ambulance Nouveau-Brunswick. Le bureau de poste le plus proche est quant à lui à Tide Head.

La collecte des déchets et matières recyclables est effectuée par la Commission de gestion des déchets solides de Restigouche[9]. L'aménagement du territoire est de la responsabilité de la Commission d'urbanisme du district de Restigouche[9].

Les francophones bénéficient du quotidien L'Acadie nouvelle, publié à Caraquet, ainsi qu'à l'hebdomadaire L'Étoile, de Dieppe. Ils ont aussi accès à l'hebdomadaire L'Aviron, publié à Campbellton. Les anglophones bénéficient des quotidiens Telegraph-Journal, publié à Saint-Jean ainsi que de l'hebdomadaire Campbellton Tribune, de Campbellton.

Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Énergie, Mines et Ressources Canada, Ottawa, 1975, p. 118.
  2. Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN 2-921166-06-2), p. 141.
  3. a et b (en) Philip K. Bock et William C. Sturtevant (dir.), Handbook of North American Indians, vol. 13, t. 1, Government Printing Office, , 777 p., p. 109-110
  4. a b c d e f et g Vincent F. Zelazny, Notre patrimoine du paysage : L’histoire de la classification écologique des terres au Nouveau-Brunswick, Fredericton, Ministère des Ressources naturelles du Nouveau-Brunswick, , 2e éd., 404 p. (ISBN 978-1-55396-204-5, lire en ligne), p. 132–133
  5. a b c et d (en)« International Railway », sur Riding the Rails, New Brunswick Railway Museum (consulté le )
  6. « Noms de lieux du Nouveau-Brunswick - Glencoe », sur Archives provinciales du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  7. « Chiffres de population et des logements, Canada, provinces et territoires, et localités désignées, recensements de 2006 et 2001 - Données intégrales », sur Statistique Canada (consulté le ).
  8. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Glencoe » (consulté le )
  9. a b et c « District de services régionaux 2 », sur Bâtir des gouvernements locaux et des régions viables (Rapport Finn), sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  10. « Les communautés dans chacune des 12 Commissions de services régionaux (CSR) », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  11. « Conseils d'administration des commissions de services régionaux annoncés », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  12. a et b « Gouvernance des nouvelles commissions de services régionaux », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  13. « Services obligatoires », sur Gouvernement du Nouveau-Brunswick (consulté le ).
  14. [PDF] « Francophone Nord-Est », sur Ministère de l'Éducation du Nouveau-Brunswick (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) William F. Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p.
  • (en) Alan Rayburn, Geographical Names of New Brunswick, Ottawa, Énergie, Mines et Ressources Canada,