Gormonda de Monpeslier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Gormonda de Monpeslier
Biographie
Activités
Période d'activité
XIIIe siècleVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvements
Musique médiévale, poésie troubadouresque (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Na Gormonda de Monpeslier ou de Montpelher ou encore de Montpellier (vers 1226–1229) était une trobairitz originaire de Montpellier écrivant en occitan.

Biographie[modifier | modifier le code]

Son unique poème (un sirventès) qui nous est parvenu, premier poème politique français écrit par une femme montre son attachement au catholicisme et à la papauté (de là on a supposé qu'elle pouvait être une dominicaine) ; elle justifie la croisade des albigeois[1]. Les positions qu'elle exprime sont similaires à celles d'un autre troubadour, Lanfranco Cigala.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Greu m'es a durar ; Gormonda riposte au sirventès où le troubadour Guilhem Figueira attaque la papauté. Elle y adopte la même forme métrique que Figueira, en vingt strophes[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Matilda Tomaryn Bruckner, « Fictions de la voix féminine: Les femmes troubadours », Speculum, vol. 67, n° 4 (), pp. 865-891.
  • Katharina Städtler, « Le sirventès par Gormonda de Monpeslier » dans La voix de la Trobairitz - Perspectives sur les femmes troubadours, William D. Paden, éd. de l'université de Pennsylvanie, Philadelphie, 1989.
  • Palmer A. Throop, « La critique de la politique papale croisade en ancien français et provençal », Speculum, vol. 13, n ° 4 (), pp. 379-412.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Palmer A. Throop, « La critique de la politique papale croisade en ancien français et provençal », Speculum, vol. 13, n ° 4 (octobre 1938), p. 395.
  2. Lire en ligne sur trobadors.iec.cat.