Gottlob Burmann

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Gottlob Burmann (1737-1805), né à Lauban, est un poète allemand, auteur de Fables, de Poésies et de Chants patriotiques.

Biographie[modifier | modifier le code]

Dans leur Dictionnaire historique, Charles Théodore Beauvais de Préau et Antoine-Alexandre Barbier lui trouvent « du naturel et de la grâce », mais considèrent que « ses ouvrages manquent de plan et de convenance et partent d'une imagination peu réglée[1]. »

Il est surtout réputé pour ses Gedichte ohne den Buchstaben R (Berlin, 1788), un recueil de 130 poèmes lipogrammatiques omettant la lettre r dans le but de « rendre la langue allemande plus douce »[2],[3].

Dans les dix-sept dernières années de sa vie, à compter donc de 1788, il bannit la lettre r de sa conversation et s'efforça de ne plus utiliser de mots comportant cette lettre, ne prononçant plus par conséquent son propre nom[4],[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Charles Théodore Beauvais de Préau et Antoine-Alexandre Barbier, Dictionnaire historique, Gosselin, (lire en ligne), p. 408
  2. (de) « Gedichte ohne den Buchstaben R », Allgemeine Litteratur Zeitung, vol. 4, no 307,‎ , p. 835-836 (lire en ligne)
  3. (de) Karl Heinrich Jördens, Lexikon deutscher Dichter und Prosaisten, (lire en ligne), p. 277
  4. (en) John R. Pierce, An Introduction to Information Theory: Symbols, Signals and Noise, Courier Corporation, (lire en ligne), p. 48
  5. Marc Lefrançois, Histoires insolites des écrivains et de la littérature, City Edition, (lire en ligne), p. 22

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]