Grace Julia Parker Drummond

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Grace Julia Parker Drummond
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Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Activités
Conjoint

Grace Julia Parker Drummond ( - ) est une philanthrope canadienne et membre du conseil consultatif de la « Montreal Parks and playgrounds Association ». Elle est décorée pour son action pendant la Première Guerre mondiale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Grace Julia Parker est née à Montréal, au Canada. Elle est la fille d'Alexander Davidson Parker et de Grace Gibson Parker. Ses deux parents sont nés en Écosse. (Parce qu'elle et sa mère partagent un prénom, elle s'appelait Julia ou Grace Julia)[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Julia Parker Drummond est la première présidente de la branche montréalaise du Conseil national des femmes du Canada (1893-1899) et contribue à la fondation de la branche montréalaise des infirmières de l'Ordre de Victoria en 1899. Elle est présidente de la Charity Organization Society de la ville de Montréal de 1911 à 1919. Elle est directrice de la «Woman's Historical Society» et conseillère auprès de l'Association des parcs et terrains de jeux de Montréal[2]. Elle lutte contre les injustices sociales et exprime la validité de la place des femmes en politique, notamment le droit de vote des femmes[3].

Lors de la Première Guerre mondiale, Grace Julia Parker Drummond se trouve à Londres. Elle occupe un poste de chef du Bureau de l'information à la Croix-Rouge canadienne[4]. Elle relaie des informations aux familles des soldats disparus et blessés[5],[6]. Elle organise de l'aide aux logements et d'autres formes de soutien pour les soldats canadiens hospitalisés ou en permission à Londres[7]. Elle est décorée par le gouvernement français, la Croix-Rouge serbe et la Croix-Rouge britannique pour son investissement en temps de guerre. Elle reçoit également un diplôme honorifique de l'Université McGill, en reconnaissance de son service communautaire à Montréal[8]. En 1923, le Winnipeg Tribune la nomme l'une des « 12 plus grandes femmes canadiennes » pour son travail effectué à la Croix-Rouge[9].

La famille Drummond accueille de nombreux visiteurs prestigieux dans leur demeure de Montréal, entre autres, la chanteuse d'opéra Emma Albani[10] et Lord et Lady Minto[11].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Julia Parker se marie à deux reprises, d'abord à Londres en 1879, avec le révérend George Hamilton, décédé en 1880. Veuve à 19 ans, elle se remarie avec George Alexander Drummond, un sénateur canadien. En plus des sept enfants issus du premier mariage de George, elle a deux fils avec Drummond:[12] Julian Drummond décède jeune et Guy Drummond décède à Ypres en 1915, pendant la Première Guerre mondiale[13],[14]. Grace Julia Parker Drummond est à nouveau veuve en 1910. Elle meurt en 1942, à l'âge de 82 ans[15]. Les archives de la famille Drummond sont archivés au Musée McCord[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Lady Grace Julia Drummond, L’Encyclopédie de l’histoire du Québec / The Quebec History Encyclopedia, Marianopolis College.
  2. Jean M. Wolfe et Grace Strachan, Practical Idealism: Women in Urban Reform, Julia Drummond and the Montreal Parks and Playgrounds Association in Caroline Andrew et Beth Moore Milroy, eds., Life Spaces: Gender, Household, Employment (UBC Press 2011): 70-74. (ISBN 9780774843140)
  3. Women in the News, Statesman Journal (31 octobre 1915): 4. via Newspapers.comAccès libre
  4. Sarah Glassford, Mobilizing Mercy: A History of the Canadian Red Cross (McGill Queen's University Press 2016): 102-103. (ISBN 9780773548329)
  5. Back in Home City, Vancouver Daily World (1 septembre 1917): 5. via Newspapers.comAccès libre
  6. Iona K. Carr, A Story of the Canadian Red Cross Information Bureau During the Great War (Canadian Red Cross Society).
  7. Linda J. Quiney, Bravely and Loyally They Answered the Call: St. John Ambulance, the Red Cross, and the Patriotic Service of Canadian Women During the Great War, History of Intellectual Culture 5(1) (2005).
  8. a et b Drummond family fonds (P015), McCord Museum.
  9. The 12 Greatest Canadian Women?, Winnipeg Tribune (31 mars 1923): 31. via Newspapers.comAccès libre
  10. The Social Round Ottawa Journal (8 mai 1901): 7. via Newspapers.comAccès libre
  11. The Social Round Ottawa Journal (17 février 1900): 7. via Newspapers.comAccès libre
  12. Michèle Brassard et Jean Hamelin, George Alexander Drummond in Dictionary of Canadian Biography (Springer Science & Business Media 1994): 284. (ISBN 9780802032409)
  13. Capt. Guy Melfort Drummond, Who's Who in Canada (International Press Ltd. 1914): 1296.
  14. Montreal's Losses, Ottawa Journal (26 avril 1915): 10. via Newspapers.comAccès libre
  15. Long Illness Fatal to Lady Drummond, Kokomo Tribune (11 juin 1942): 2. via Newspapers.comAccès libre


Liens externes[modifier | modifier le code]