Greensand
Greensand (« sables verts » en anglais[1]) est un projet pilote de géo-ingénierie situé au Danemark lancé par la compagnies anglaise de la chimie Ineos et l'énergéticien allemand Wintershall Dea, qui consiste à stocker géologiquement des millions de tonnes de CO2 sous la mer du Nord à partir de 2024[2]. En phase pilote, ce projet est inauguré le 8 mars 2023 par le prince héritier Frederik à Esbjerg, ville côtière du sud-ouest du Danemark et devrait permettre de stocker jusqu'à 1,5 million de tonnes de CO2 par an d'ici 2025 ou 2026, puis jusqu'à 8 millions de tonnes de CO2 par an en 2030[2]. Ce site de stockage de dioxyde de carbone est situé à 1.800 mètres sous le sol de la mer du Nord[1], dans un ancien gisement pétrolier où selon les porteurs du projet la sécurité et l’étanchéité sont garanties, et le sous-sol stable du point de vue sismique[3]. L’infrastructure de forage et de pompage déjà en place peut ainsi resservir à l’injection du CO2, ce qui permet de baisser les coûts et de garder le personnel de la plateforme[3].
Le CO2 injecté proviendra de sites industriels chimiques situés en Belgique, puis en Allemagne et sera transporté sous forme liquéfiée depuis le port d'Anvers[4]. Ce projet a reçu le soutien de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen[4].
En novembre 2023, Ineos associe l’entreprise Aquaterra Energy au projet Greensand[5].
Références[modifier | modifier le code]
- Anne-Françoise Hivert, « Le Danemark mise sur le stockage du CO₂ pour réduire ses émissions », Le Monde, (lire en ligne)
- « Greensand : le Danemark inaugure le premier cimetière de CO2 importé, en mer du Nord », Géo, (lire en ligne)
- Jean-François Herbecq, « Climat, une primeur au large du Danemark : du CO2 produit en Belgique enfoui dans une ancienne nappe de pétrole », RTBF, (lire en ligne)
- « Le Danemark ouvre le tout premier cimetière de CO2 importé du monde », sur 20 minutes, (consulté le )
- « Aquaterra assessing CO2 injection for North Sea Nini platform », sur Offshore, (consulté le )
