Guillaume-Marie Frédéric Bouange

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Guillaume-Marie Frédéric Bouange
Image illustrative de l’article Guillaume-Marie Frédéric Bouange
Portrait photographique de Guillaume-Marie Bouange.
Biographie
Naissance
à Aurillac (France)
Ordination sacerdotale
Décès (à 70 ans)
Langres
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale à Aurillac par Charles-Amable de La Tour d'Auvergne-Lauragais, archevêque de Bourges
Évêque de Langres

« Ad Christum per Mariam »
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Guillaume-Marie Frédéric Bouange, né le à Aurillac (Cantal) et mort le à Langres (Haute-Marne), est un prélat français, évêque de Langres de à .

Biographie[modifier | modifier le code]

Premières années[modifier | modifier le code]

Fils de Guillaume Bouange, boulanger à Aurillac, et de Marie Coste, son épouse[1], Guillaume-Marie Bouange est ordonné prêtre par Frédéric-Gabriel-Marie-François de Marguerye pour le diocèse de Saint-Flour le . Il effectue les fonctions de pro-secrétaire de l’évêché puis secrétaire général du diocèse et chanoine honoraire de Saint-Flour en . En , il devient vicaire général de l'évêché de Saint-Flour et curé de Notre-Dame des Neiges d'Aurillac en . En , il devient vicaire général de la Basse-Terre puis de Reims en Lorsque Marguerye devient évêque d'Autun en , Guillaume-Marie Frédéric Bouange le rejoint comme vicaire général. Il sera en poste jusqu'à la démission de son évêque en . Après celle-ci, il devient curé archiprêtre de Saint-Géraud d'Aurillac dont il se fait l'historiographe.

Évêque de Langres[modifier | modifier le code]

Nommé évêque de Langres le , confirmé le suivant, il est sacré en l'abbatiale Saint-Géraud le par Charles-Amable de La Tour d'Auvergne-Lauragais, archevêque de Bourges. Il effectue son entrée solennelle à Langres le [2].

Opposition aux lois Ferry[modifier | modifier le code]

Lors de la première guerre des Manuels, la congrégation de l'Index condamne quatre manuels de morale laïque comme contraires aux doctrines chrétiennes et en interdit la lecture. Le ministère des Cultes ayant défendu que ce décret soit lu dans les églises de France, Bouange choisit de passer outre et fait largement diffuser la condamnation dans son diocèse[3].

Décès[modifier | modifier le code]

Il décède le en son évêché de Langres[4].

Distinction[modifier | modifier le code]

Armes[modifier | modifier le code]

Parti : au 1 d'or au Sacré-Cœur de gueules sommé d'une croix de sable au comble engreslé de sinople ; au 2 de sinople au Saint Cœur de Marie d'argent, à la filière engreslée d'or[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives départementales du Cantal, Registre des naissances à Aurillac de à , année , acte 17, Cote 5 Mi 34/3
  2. Société historique et archéologique de Langres Auteur du texte, « Mémoires de la Société historique et archéologique de Langres », sur Gallica, (consulté le )
  3. Déloye, Yves., Ecole et citoyenneté : l'individualisme républicain de Jules Ferry à Vichy : controverses, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, (ISBN 2-7246-0655-8 et 978-2-7246-0655-3, OCLC 32818865, lire en ligne)
  4. Archives départementales de la Haute-Marne, Registre des décès à Langres de à , année , acte 88, E dépôt 17253
  5. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
  6. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.102. Consultable sur Gallica.

Liens externes[modifier | modifier le code]