Guillaume de Joyeuse

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Guillaume VI de Joyeuse
Portrait supposé de Guillaume de Joyeuse, utilisé sur le site du château de Couiza (collections du British Museum)
Fonctions
Maréchal de France
-
Évêque diocésain
Diocèse d'Alet
-
François L ’Estrange (d)
Évêque d'Alet
-
François de Lestrange (d)
Titre de noblesse
Vicomte
Biographie
Naissance
ou vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Nom dans la langue maternelle
Guillaume de JoyeuseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Père
Jean Vicomte de Joyeuse
Mère
Françoise de Voisins, dames d'Arques
Conjoint
Marie de Bartanay
Enfants
Parentèle
Autres informations
Grade militaire

Guillaume II de Joyeuse (1520-1592), vicomte de Joyeuse, est un maréchal de France du XVIe siècle.

Pendant les guerres de religion, il exerce la fonction de lieutenant général du Languedoc et s'opposa à de nombreuses reprises contre son gouverneur Henri de Montmorency-Damville. Il est le père d'Anne de Joyeuse, principal favori du roi Henri III. Décédé en , au château de Couiza, d'après Pierre de Vaissière (Messieurs de Joyeuse[1]) en sa maison d'Aubenas d'après Louis de Montravel.

Biographie[modifier | modifier le code]

Neveu de Guillaume Ier, qui fut évêque d'Alet sous le nom de Guillaume V, mort en 1540. Il est le fils de Jean de Joyeuse et de Françoise de Voisins, dame d'Arques. Il fait partie de la maison de Joyeuse.

Il se destina d’abord à l’Église. Il posséda, de 1541 à 1554, du vivant de son frère aîné, l’évêché d’Alet sous le nom de Guillaume VI. Mais la mort de son frère l’ayant fait chef de la famille, et n’ayant pas encore prononcé ses vœux, il renonça à l’état ecclésiastique et embrassa la carrière des armes. Il est seigneur de Saint-Didier, de Laudun, de Puyvert et d’Arques.

Il ne semble pas qu’il y ait brillé d’une manière particulière. Nommé lieutenant général en Languedoc par Charles IX, il lutta activement contre les huguenots. Maréchal de France en 1582, il rejoint la Ligue en 1589. Il s'opposa au gouverneur du Languedoc, Henri Ier de Montmorency, plus proche des protestants. Il ne put empêcher le massacre de la Saint-Barthélemy de se reproduire à Toulouse[2]. Le roi Henri III l’éleva à la dignité de maréchal de France en 1582.

Il mourut fort âgé ayant vu mourir avant lui quatre de ses fils. Il repose sans doute dans l'église des Cordeliers de Limoux. Il était très attaché au splendide château de Couiza (Aude).

Descendance[modifier | modifier le code]

Il se marie en 1559 avec Marie de Batarnay (1539-1595), fille de René de Batarnay et Isabeau de Savoie, arrière-petite-fille d'Imbert de Batarnay[3]. Ils ont plusieurs enfants :

Armoiries[modifier | modifier le code]

Figure Blasonnement

Écartelé en 1 et 3 d'or à trois pals d'azur, au chef de gueules, chargé de trois hydres d'or (Chateauneuf-Randon de Joyeuse), en 2 et 4 d'azur au lion d'argent à la bordure de gueules chargé de huit fleurs de lis d'or (Saint-Didier).[4]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Pierre de Vaissière, Messieurs de Joyeuse (1560-1615). Portraits et documents inédits, Paris, Albin Michel, , 351 p.
  2. Carrière, Victor, « Les lendemains de la Saint-Barthélemy en Languedoc », Revue d'histoire de l'Église de France, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 27, no 112,‎ , p. 221–229 (DOI 10.3406/rhef.1941.2922, lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  3. « Collegiale montresor 3 », sur campiello-venise.com (consulté le ).
  4. Michel Popoff et préface d'Hervé Pinoteau, Armorial de l'Ordre du Saint-Esprit : d'après l'œuvre du père Anselme et ses continuateurs, Paris, Le Léopard d'or, , 204 p. (ISBN 2-86377-140-X)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]