Guillon-Terre-Plaine

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Guillon-Terre-Plaine
De haut en bas, de gauche à droite : le château de Cisery; l'église de sceaux; l'église de Vignes; environs de Vignes; église de Cisery; église de Guillon; le pont sur le Serein à Guillon.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Intercommunalité CC du Serein
Maire
Mandat
Jean-Louis Groguenin
2020-2026
Code postal 89420
Code commune 89197
Démographie
Population
municipale
724 hab. (2021)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 54″ nord, 4° 05′ 38″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 328 m
Superficie 48,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Avallon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Chablis
Localisation
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Guillon-Terre-Plaine
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Guillon-Terre-Plaine

Guillon-Terre-Plaine est une commune nouvelle située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté, créée le [1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La commune se trouve sur la limite Est du département, riveraine de la Côte-d'Or, entre Avallonnais et Tonnerois.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le principal cours d'eau est le Serein, affluent de l'Yonne en rive droite.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 784 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St André », sur la commune de Saint-André-en-Terre-Plaine à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Guillon-Terre-Plaine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Guillon-Terre-Plaine est une commune nouvelle française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle a été créée le 1er janvier 2019 par la fusion des communes de Guillon, Cisery, Sceaux, Trévilly et Vignes.

Le nom de la commune nouvelle, Guillon-Terre-Plaine, est composé du nom de l'ancienne commune de Guillon, qui en est le chef-lieu, et de deux termes géographiques, "Terre" et "Plaine", qui évoquent le caractère rural et le paysage de la région.

Le nom de Guillon vient probablement du nom d'un domaine gallo-romain, dérivé du nom de personne latin "Guillius" ou "Guilius", avec le suffixe "-onem". Ce nom a évolué au fil des siècles pour donner "Guillon".

Le terme "Terre" fait référence à la terre cultivée, aux champs et aux cultures, qui sont une part importante de l'activité économique de la région.

Le terme "Plaine" évoque quant à lui le paysage de la région, qui est caractérisé par de vastes étendues planes, propices à l'agriculture.

Ainsi, le nom de Guillon-Terre-Plaine reflète à la fois l'histoire, la géographie et l'activité économique de la commune nouvelle.

Histoire[modifier | modifier le code]

La fontaine Sainte-Marguerite de Guillon est un site archéologique du bronze final III[14],[N 1].

Pendant la guerre de Cent Ans, Guillon fut occupé par l'armée anglaise jusqu'à ce que soit signé entre la Bourgogne et l'Angleterre un traité connu sous le nom de "traité des moutons d'or". La Bourgogne ainsi libérée du joug anglais dut payer 200 000 moutons d'or. Lors de cette transaction, Édouard III séjourna au château de Guillon. Il s'agit de l'un des seuls épisodes historiques liés à ce château.

Par un arrêté préfectoral du , la commune est créée au résultant du regroupement des communes de Cisery, Guillon, Sceaux, Trévilly et Vignes[1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Jusqu'aux prochaines élections municipales de 2020, le conseil municipal de la nouvelle commune est constitué de l'ensemble des conseillers municipaux des anciennes communes.

Liste des communes déléguées
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Guillon
(siège)
89197 CC du Serein 11,94 760 (2017) 64
Cisery 89109 CC du Serein 4,7 52 (2016) 11
Sceaux 89381 CC du Serein 13,22 130 (2016) 9,8
Trévilly 89421 CC du Serein 6,86 72 (2016) 10
Vignes 89448 CC du Serein 11,77 83 (2016) 7,1

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2019 En cours Jean-Louis Groguenin[15]    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Culture[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.

Références[modifier | modifier le code]

  1. En 1979 les sites connus du bronze final III ne sont pas très nombreux dans le sud-est de l'Yonne. Ce sont : les Milosiottes à Noyers ; le Gros Chêne à Cry ; le Coin à Argentenay ; le Petit Béru à Tonnerre ; les Roches à La Chapelle-Vaupelteigne ; grottes de Villiers-Tournois à Massangis ; Fontaine Sainte-Marguerite à Guillon ; Cisery ; les Fontaines Salées à Saint-Père-sous-Vézelay ; grotte au Larron à Voutenay-sur-Cure ; grotte de Nermont à Saint-Moré ; grottes et dépôt de fondeur (de métal) à Arcy ; et grotte de la Roche au Loup à Merry-sur-Yonne. Voir Poitout & Mordant 1979, p. 56.
  1. a et b Patrice Latron, « Arrêté n°PREF/DCL/BCL/2018/2341 du 24-12-18 portant création de la commune nouvelle "Guillon-Terre-Plaine" », Recueil des actes administratifs spécial n°89-2018-122,‎ , p. 112-114 (lire en ligne [PDF]).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Guillon-Terre-Plaine et Saint-André-en-Terre-Plaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « St André », sur la commune de Saint-André-en-Terre-Plaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « St André », sur la commune de Saint-André-en-Terre-Plaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Avallon », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Bernard Poitout et Claude Mordant, « Les incinérations du Bronze final des Milosiottes à Noyers (Yonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 76, no 2,‎ , p. 55-62 (lire en ligne, consulté le ), p. 56.
  15. « Politique - Jean-Louis Groguenin élu maire de la commune nouvelle de Guillon-Terre-Plaine », sur L'Yonne Républicaine, (consulté le ).