Guy-Pierre Cabanel

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Guy-Pierre Cabanel
Illustration.
Fonctions
Sénateur français

(18 ans et 5 jours)
Élection 25 septembre 1983
Réélection 27 septembre 1992
Circonscription Isère
Groupe politique RDSE
Député français

(8 ans et 9 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
Circonscription 1re de l'Isère
Législature Ve et VIe (Cinquième République)
Groupe politique RDS (1973-1974)
RCDS (1974-1978)
UDF (1978-1981)
Prédécesseur Aimé Paquet (titulaire)
Successeur Odile Sicard
Maire de Meylan

(12 ans)
Successeur Jean-Xavier Boucherle
Biographie
Nom de naissance Guy Léon Pierre Cabanel
Date de naissance
Lieu de naissance Alger (Algérie française)
Date de décès (à 88 ans)
Lieu de décès Cannes (France)
Nationalité Française
Parti politique PR
Profession Professeur agrégé de médecine

Guy-Pierre Cabanel, né le à Alger et mort le à Cannes, est un homme politique français, membre du Parti radical et président du groupe du Rassemblement démocratique et social européen de 1995 à 2001.

Biographie[modifier | modifier le code]

Activités professionnelles[modifier | modifier le code]

Docteur en médecine en 1953 et agrégé en 1961, il devient professeur d'université en 1963, puis doyen de la faculté de médecine de Grenoble de 1969 à 1974[1]. Il est crédité de deux cents publications scientifiques et de soixante-dix directions de thèses de doctorat[1].

Activités politiques[modifier | modifier le code]

Il est élu député de l'Isère de 1973 à 1981[1], puis sénateur de 1983 à 2001[2]. Il est conseiller général du canton de Meylan de 1982 à 2008, conseiller régional de Rhône-Alpes de 1974 à 1981 et de 1983 à 1986, et maire de Meylan de 1983 à 1995[1].

Loi sur le placement sous surveillance électronique[modifier | modifier le code]

Ce dispositif de surveillance pénale des personnes fait quelques années après les États-Unis son apparition en France, en plusieurs étapes et notamment grâce à une mission parlementaire confiée à Guy-Pierre Cabanel en 1995 « pour une meilleure prévention de la récidive ». Cette mission débouche sur un texte dont le sénateur de l'Isère est le rapporteur[3] pour finalement autoriser l'usage du bracelet électronique dans le droit positif français avec la loi du 19 décembre 1997[4]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]