Guy Michel

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Guy Michel
Guy Michel à Saint-Malo lors de Quai des Bulles 2012.
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Guy Michel, né le à Miragoâne (Haïti), est un auteur français de bande dessinée et enseignant[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1986, il quitte Haïti pour la France et s'installe à Montrouge, dans la banlieue sud de Paris. Après avoir obtenu son bac, il s’inscrit à l’Université Sorbonne Nouvelle et entre à l'École des beaux-arts de Versailles[2].

Il y fait la connaissance de Jean-Luc Istin, avec qui il élabore différents projets de bandes dessinées, notamment Aquilon. En collaborant au fanzine Avenir (mis en place par la bibliothèque de Bagneux), il rencontre plusieurs autres jeunes auteurs, dont Dim. D, dessinateur de la série Aleph.

En 2001, ses deux premiers albums, écrits par Jean-Luc Istin, sortent chez Soleil (Aquilon) et Nucléa (Arthur Pendragon[3]). Associé d'Istin sur la collection Soleil Celtic, il participes aux quatre premiers tomes des Contes du Korrigan (2002-2006) et au second tome des Contes de Brocéliande (2005), deux séries collectives, et dessine seul la sérieLe Sang du dragon (2005-2009)[4],[5]. En 2003, il dessine également le dernier volume de la série Petit d'homme écrite par Crisse.

En 2007, Michel se fait scénariste pour la série jeunesse Boris, mais c'est un échec. Il revient au dessin pour des bandes dessinée biographiques consacrées à Samuel de Champlain en 2008 ; en 2011, il dessine sur l'affaire criminelle impliquant Guillaume Seznec un album scénarisé par Pascal Bresson et Éric Le Berre : Seznec : malheur à vous, jurés bretons ![6]. L'ouvrage obtient le premier prix du polar, le Prix Taittinger, au festival de Reims[7]. Michel décrit également Robert Surcouf (2012-2015)[8].

En 2010, après la catastrophe survenue en Haïti, Dim. D et Guy Michel organisent l'opération « Des bulles pour Haïti », vente d'originaux à la Galerie du 9e art au profit des sinistrés[9].

En 2019, il établit sa propre maison d'édition : Guymic[10]. Il fonde, avec Gilles Robert, la maison d'édition R et G productions[11].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  1. La Solimère, 2011 (ISBN 2-87764-913-X)
  2. Danaan, 2002 (ISBN 2-87764-285-2)
  1. La Naissance d'une légende, 12bis, 2012 (ISBN 978-2-356-48241-9)
  2. Le Tigre des mers, 12bis, 2013 (ISBN 978-2-356-48406-2)
  3. La Naissance d'une légende, Glénat, 2015 (ISBN 978-2-344-00134-9)
  • Yann, Fées et Légendes
  1. Les fondations du mont Saint-Michel[12], avec Gwendolyn Levier et Charlie Bonneson, scénario de Ronan Le Breton, 2019, Guymic éd.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Olivier Bureau 2011
  2. « Guy Michel », sur Glénat.
  3. Jean-Pierre Fuéri, « Tous en cheville avec le roi Merlin », BoDoï, no 42,‎ , p. 19.
  4. Arnaud d'Ussel, « Le sang du dragon T1 Au-delà des brumes », sur BD Paradisio,
  5. Nicolas L., « Critique de la bande dessinée : Au-delà des brumes #1 », sur SciFi-Universe,
  6. L. Gianati, « Seznec 1. Malheur à vous, jurés bretons ! », sur BD Gest', .
  7. « Pascal Bresson, auteur de BD, primé au festival de Reims », Ouest-France,‎ .
  8. Didier Pasamonik, « Surcouf, T1 : La Naissance d’une légende - Par Arnaud Delalande, Erik Surcouf et Guy Michel - Ed. 12bis », sur ActuaBD,
  9. Olivier Bureau, « La BD au secours d'Haïti », Le Parisien,‎
  10. Véronique Constance, « Saint-Quay-Portrieux. Bulles d’Armor : Olivier Canet, de BD West, y sera aussi », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  11. Pierre Momboisse, « Dinard. Une BD sur le Mont-Saint-Michel pour cette nouvelle maison d’édition », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  12. « BD. Rentrée littéraire », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Olivier Bureau, « La BD au secours d'Haïti », Le Parisien,‎ .
  • Benoît Guérin, « Achetez des bulles originales pour Haïti », Ouest-France,‎ .
  • Olivier Bureau, « Le prof de BD va vendre des planches en faveur de Haïti », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  • Victor Boiteau, « Saint-Malo. L’histoire des Terre-Neuvas en BD », Ouest-France,‎ (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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