Hélène Nebout

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Hélène Nebout
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Hélène Lucette NeboutVoir et modifier les données sur Wikidata
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Grade militaire
Conflit
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense - site de Vincennes (d) (GR 16 P 441480)Voir et modifier les données sur Wikidata

Hélène Nebout, dite « chef Luc », née le 30 août 1917 à Saint-Même-les-Carrières et morte le 10 novembre 2014 à Puilboreau[1], est une résistante charentaise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née en 1917 à Saint-Même-les-Carrières, elle entre à l'École normale puis est nommée institutrice à Chasseneuil-sur-Bonnieure le .

Elle entend l'appel du général de Gaulle mais ne rencontre personne. La ligne de démarcation passe en Charente : Chasseneuil est en zone libre et les parents d'Hélène Nebout sont en zone occupée. Elle obtient un Ausweis pour leur rendre visite.

Elle est décédée le , âgée de 97 ans. Incinérée à La Rochelle le , ses cendres sont déposées le 19, à l'issue d'une cérémonie d'inhumation, dans la crypte du mémorial de la résistance de Chasseneuil-sur-Bonnieure .

Conformément à ses vœux, elle repose auprès des principaux chefs de la résistance charentaise du maquis de Bir Hacheim.

Résistance[modifier | modifier le code]

En 1941, elle est contactée par deux Anglais pour faire passer des messages, ce qu'elle fait à plusieurs reprises avant de perdre leur contact.

Au printemps 1943, elle est agent de liaison du mouvement Libération à Limoges et l'organisation la charge de créer un groupe de résistance à Chasseneuil. Elle rencontre André Chabanne, évadé. Avec Guy Pascaud, dit « You », et André Chabanne, dit « Blanqui », Nebout est à l'origine du maquis de Bir Hacheim[2],[3].

À partir d' et de l'affiliation à l'armée secrète (n° 18), le maquis reçoit des armes et une subvention. Il passe de 100 à 500 membres pour, à la libération de la Charente, avec ses différentes sections, regrouper 1800 combattants.

Après la libération d'Angoulême, Nebout est mutée dans les Forces aériennes françaises de l'intérieur [4]. Elle est présente pour accueillir le général de Gaulle quand il atterrit à l'aérodrome de Cognac, le . Elle participe aux combats de la libération de l'île d'Oléron.

Elle reçoit la Médaille de la résistance.

En 1947, après deux années de service comme lieutenant dans le corps féminin de l'aviation militaire, elle redevient institutrice[3].

Après la guerre, elle consacre beaucoup de temps à la vie des associations pour que se perpétue le souvenir de la Résistance[3].

Le , elle est promue officier de la Légion d'honneur[5].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. p61Le maquis charentais Bir Hacheim, Raymond Troussard,1981,SAJIC Angoulême, dépôt légal n°1455
  3. a b et c Hugues Résistance, mémoire, communication et Studio Matamore, La Résistance en Charente, Association pour des études sur la Résistance intérieure [éd., diff.] diff. Réseau SCÉRÉN diff. la Documentation française, coll. « Histoire en mémoire, 1939-1945 », (ISBN 978-2-915742-05-3)
  4. NEBOUT, Hélène Lucette Lieutenant naissance 30/08/1917 fin service 21/12/1947 Dossier pour l'Armée de l'air DE 2017 ZL 82 828
  5. Journal d'information de la ville de la Rochelle, n°61, février 2006
  6. Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Hélène Raynaud » (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Huges Marquis, Equipe Charente de l'Association pour des études sur la Résistance intérieure (AERI), « Hélène Nebout : Institutrice et résistante (Maquis Bir'Hacheim) », dans La résistance en Charente, Fondation de la Résistance, département AERI, (ISBN 978-2-915742-05-3). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article DVD pédagogique.
  • Raymond Troussard, Le Maquis charentais Bir Hacheim : 1943-1945, SAJIC, , 253 p.

Articles annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]