Harlette Hayem

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Harlette Hayem
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
Sépulture
Cimetière de Thomery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Harlette Mathilde Flore Emma Odette HayemVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Claude Ascain, Mme GreghVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Conjoint
Fernand Gregh (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Distinctions
signature de Harlette Hayem
Signature

Harlette Hayem (madame Fernand Gregh) (-) est une femme de lettres française. Mme Gregh a signé divers articles de critique du pseudonyme d'Henry Chalgrain. Ses premiers vers écrits parurent en , dans la Revue de Paris. Au début, elle a signé de son nom, mais lorsqu'elle s'est mariée, elle a adopté le nom de son mari et a signé Mme Fernand Gregh.

Biographie[modifier | modifier le code]

Harlette Hayem était la filleule de Jules Barbey d’Aurevilly[1]. Elle est née à Paris en et épousa Fernand Gregh en 1903. Ils vivaient à Passy, au hameau de Boulainvilliers, où ils recevaient des artistes, écrivains et personnalités politiques[2],[3]. Ils ont eu deux enfants, François-Didier Gregh[4][réf. souhaitée] (1906) et Geneviève Gregh[5], première épouse de Maurice Druon[6].

Elle a été jurée du prix Fémina et décorée de la Légion d'honneur, au grade de chevalier[7].

En 1908, elle reçoit le prix Archon-Despérouses[8].

Dans la presse, elle a utilisé le pseudonyme de Claude Ascain, pour collaborer au Figaro, aux Lettres, à L'Illustration, à La Revue de Paris, etc. On lui a aussi attribué[9] à tort ce pseudonyme pour des romans policiers dont Henri Musnik était en fait l'auteur, avec le même nom de plume[10],[11],[12].

Elle repose avec son époux au cimetière de Thomery.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Ses poèmes sont sérieux, mais proches. Elle y montre une âme sensible et familière, libre de tout romanticisme et sans débordement lyrique.

  • Jeunesse, poèmes, éd. Sansot, 1907. Couronné par l'Académie française.
  • Vertige de New York (Société française d'éditions littéraires et techniques, 1935)[13]. Pour ce guide de voyage, elle a reçu le prix Ralph Beaver Strassburger[14]
  • Invocation, un de ses poèmes Lire en ligne
    • Notices d'Alphonse Séché et Gérard Walch[15]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. page 22 du catalogue Walden, allusion à sa filleule Harlette
  2. La France des écrivains
  3. Promenades dans toutes les rues de Paris
  4. Acte de naissance de François-Didier-Fernand-Armand-Louis Georges Gregh sur le site des Archives de Paris 16e, le 29 mars 1926, vue 27/31, acte n° 364
  5. Acte de naissance de Geneviève-Isabelle-Charlotte-Harlette-Catherine-Raymonde Gregh sur le site des Archives de Paris 16e, le 17 juin 1904, vue 10/31, acte n° 709
  6. André David et Michel Robida, « Geneviève Gregh », Revue des deux mondes,‎ , p. 240.
  7. Dossier sur la base Léonore
  8. « Prix Archon-Despérouses », sur academie-francaise.fr (consulté le ).
  9. (en) Ellen Constans, « Ouvrières des lettres: Les Romancières dans la production de la littérature de masse de la première moitié du XXe siècle », Belphégor: Littérature Populaire et Culture Médiatique, vol. 7, no 2,‎ (ISSN 1499-7185, lire en ligne, consulté le )
  10. Paul J. Hauswald, « Aspects du récit d’espionnage dans les fascicules populaires : Alain Martial et Cie », Le Rocambole n° 34-35, 2006, », Le Rocambole, vol. 34-35,‎ , p. 175-260 (résumé)
  11. Daniel Compère, Dictionnaire du roman populaire francophone, Nouveau monde, (ISBN 978-2-84736-269-5, présentation en ligne)
  12. Bibliothèque nationale de France, « Ascain, Claude (1895-1957) », sur Catalogue général de la BnF,
  13. Revue des lectures, p. 341
  14. Le petit Dauphiné
  15. Notices

Liens externes[modifier | modifier le code]