Hay que matar a B.

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Hay que matar a B.

Réalisation José Luis Borau
Scénario José Luis Borau
Antonio Drove (es)
Acteurs principaux
Sociétés de production El Imán Cine y Televisión
Taurean Films
Pays de production Drapeau de l'Espagne Espagne
Genre Aventure
Durée 97 minutes
Sortie 1974

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Hay que matar a B. est un film d'aventures espagnol réalisé par José Luis Borau et sorti en 1974.

Il a gagné le prix du meilleur film au Círculo de Escritores Cinematográficos 1974[1].

Synopsis[modifier | modifier le code]

L'émigré hongrois Pal Kovac est un chauffeur de poids lourd privé vivant dans un pays d'Amérique latine non identifié, où une révolte socio-politique a éclaté dans laquelle la population réclame le retour d'exil de l'homme politique « B. ». Kovac possède une petite entreprise de transport en collaboration avec un associé, mais une grève dans le secteur l'empêche de prendre une commande à destination. Lorsqu'il tentent de contourner le blocus, il est considéré comme un briseur de grève et son véhicule est incendié. Il semblerait finalement que ces événements fassent partie d'un complot visant à l'inciter à assassiner B.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

Production et sortie[modifier | modifier le code]

Le tournage a lieu en août 1973 à Madrid et en Galice[3]. A la fin de son tournage, il est méprisé par le distributeur espagnol[4] malgré le fait que les quatre acteurs principaux soient des personnalités internationales : Stéphane Audran, Darren McGavin, Burguess Meredith et Patricia Neal. Par ailleurs, le réalisateur tombe malade[4]. Le film est resté en attente pendant deux ans avant de sortir dans les salles madrilènes durant l'été 1975.

Il a eu peu de succès public, même s'il s'est distingué au festival de Téhéran en 1974 et a été récompensé par le Círculo de Escritores Cinematográficos[4].

Accueil critique[modifier | modifier le code]

Le film a reçu des critiques positives[5],[4]. Dans Cine para leer 1975, Angel Pérez Gómez souligne qu'il s'agit d'un « film inhabituel sur la scène cinématographique espagnole » et que « Borau voit tout de l'extérieur » et a « une peur exagérée de s'immiscer dans la vie des personnages et l'action dans laquelle ils jouent »[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « Premios del CEC a la producción española de 1974 », sur cinecec.com (consulté le )
  2. a et b (es) « Hay que matar a B. », sur elmundo.es (consulté le )
  3. « Hay que matar a B. » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  4. a b c d et e (es) Diego Galán, « 'Hay que matar a B', una película maldita », sur elpais.com, (consulté le )
  5. (es) « “Hay que matar a B.”, una alternativa al confinamiento », sur lazonasucia.com, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]