Hedi Yahmed

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Hedi Yahmed
Hedi Yahmed en 2021.
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Hedi Yahmed, né le 23 décembre 1974 à Gabès, est un écrivain et journaliste tunisien[1],[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir obtenu son certificat d'études spécialisées en journalisme et sciences de l'information de l'Institut de presse et des sciences de l'information, il obtient une licence de littérature arabe à la faculté des lettres et des sciences humaines de Sousse (1998), spécialisé dans l'écriture sur les libertés publiques et individuelles, la religion, l'islam politique et les causes des minorités[3],[4].

Travaillant pour de nombreux journaux et magazines, il est cité pour ses enquêtes sur les minorités, notamment la première enquête qui a révélé la réalité du bahaïsme en Tunisie[5]. Il a également enquêté sur les minorités religieuses et sexuelles.

En 2003, il est contraint d'émigrer en France en raison de son reportage intitulé « La réforme des prisons en Tunisie » publié dans le magazine Réalités en décembre 2002[4]. Le magazine est retiré du marché et interdit de publicité tandis que l'auteur de l'article et l'éditeur sont convoqués par le tribunal de première instance de Tunis[6].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ar) « Hedi Yahmed : la Tunisie passe de l'ouverture pionnière à la terreur djihadiste », sur alarab.co.uk,‎ (consulté le ).
  2. (ar) « Chercheur tunisien : 11 mille combattants ont été transférés via un pont aérien de la Turquie vers l'ouest de la Libye », sur dostor.org, (consulté le ).
  3. (ar) « Un livre qui révèle le secret de la Tunisie comme "la première source des extrémistes" », sur alarabiya.net,‎ (consulté le ).
  4. a et b (ar) « Hedi Yahmed », sur mominoun.com (consulté le ).
  5. Myriam Achour, « Bahā’īs en Tunisie : un avant et un après 2011 ? Critique de l'hypo-politisation et de l'hyper-politisation en anthropologie », Hespéris-Tamuda, vol. LV, no 3,‎ , p. 78 (ISSN 0018-1005, lire en ligne, consulté le ).
  6. (ar) Sami Ben Gharbia, « Une carte des prisons tunisiennes », sur nawaat.org, (consulté le ).
  7. (ar) « L'auteur de J'étais à Raqqa : la Tunisie a été le témoin d'une tolérance religieuse et politique des djihadistes à l'étranger », sur france24.com,‎ (consulté le )
  8. (ar) « Un exemplaire persan du livre de Hedi Yahmed J'étais à Raqqa sans le consulter », sur kapitalis.com, (consulté le ).
  9. (ar) « Fugitif de/vers l'État islamique ... "Monodrame" tunisien sur la fabrication de l'extrémisme après la révolution de 2011 », sur eremnews.com, (consulté le ).
  10. « Le jour où ils sont venus m'arrêter de Hedi Yahmed : un livre saisissant sur la répression des libertés individuelles en Tunisie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur huffpostmaghreb.com, .

Liens externes[modifier | modifier le code]