Heidi Diggelmann
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| Naissance |
Berne |
|---|---|
| Décès | (à 85 ans) |
| Nationalité | Suisse |
| Études | Médecine |
|---|---|
| Formation | Université de Berne |
| Profession | Chercheuse |
| Intérêts | Virologie et oncologie |
| Distinctions | Otto Naegeli Prize (en) et prix Cloëtta |
Heidi Diggelmann, née à Berne le et morte le , est une médecin, chercheuse et professeure universitaire suisse. Elle a été présidente du Fonds national suisse (FNS) de 1997 à 2004.
Biographie[modifier | modifier le code]
Née au sein d’une famille très modeste[1], Heidi Diggelmann effectue des études en médecine à l'Université de Berne et obtient un master en 1961, suivi d'un doctorat en 1964. Après une spécialisation en médecine interne, elle se réoriente vers la biologie et se consacre à la recherche[2].
Durant sa carrière, elle se spécialise progressivement dans la recherche virale[1]. Elle commence sa pratique dans un laboratoire à Berne avant de rejoindre l'Institut Suisse de Recherche Expérimentale sur le Cancer[3], dont elle est cheffe du Département de Biologie Moléculaire entre 1977 et 1991. Elle prend ensuite la direction de l'Institut de Microbiologie de l'Université de Lausanne entre 1991 et 2001[4].
Parallèlement, Heidi Diggelmann est membre puis vice-présidente du Conseil des Écoles polytechniques fédérales entre 1991 et 1995, membre du Conseil Suisse de la Science et de l'Innovation entre 1997 et 1999 et Présidente du Fonds national suisse entre 1997 et 2004[5],[6],[7]. Ses recherches portent sur la virologie moléculaire, les rétrovirus spéciaux et leur potentiel cancérigène, l'oncogenèse virale et les mécanismes d'induction de tumeurs par les virus[8].
Heidi Diggelmann s'engage notamment pour la promotion des femmes dans la recherche, l'interdisciplinarité et le dialogue entre science et société, cela à travers l'Académie suisse des sciences médicales, la Fondation Science et Cité ou encore de la Fondation Brocher. En 2010, le magazine Bilan la mentionne parmi les 300 personnalités les plus influentes de Suisse. En 2018, elle fait l'objet d'un entretien avec l'Association Films Plans-Fixes[1]. Heidi Diggelmann est docteure honoris causa de l'Université de Bâle et de l'Université de Lausanne.
Heidi Diggelmann décède le 21 janvier 2022 à l'âge de 85 ans[9],[10].
Prix[modifier | modifier le code]
- 1976 - Prix Friedrich Miescher
- 1984 - Prix Cloëtta
- 1992 - Prix Otto Nägeli de la Fondation Bonizzi Theler
- 1993 - Prix de l'État de Berne
- 2008 - Prix de l'Université de Lausanne
Références[modifier | modifier le code]
- « Heidi Diggelmann », sur Association Films Plans-Fixes (consulté le )
- Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, « Heidi Diggelmann », base de données des personnalités vaudoises, sur Patrinum (consulté le )
- « Hommage à la Prof. Heidi Diggelmann (1936 – 2022) », sur www.isrec.ch, (consulté le )
- « Rencontre avec Heidi Diggelmann », sur rts.ch, (consulté le )
- (de) ETH-Bibliothek Zuerich, « Heidi Diggelmann, médecin », sur E-Periodica, (consulté le )
- « Base de données des élites suisses | Diggelmann, Heidi (1936 - 2022) », sur www2.unil.ch (consulté le )
- (de) « Décès de Heidi Diggelmann, ancienne présidente du Conseil national de la recherche », sur Fonds national suisse (FNS) (consulté le )
- « Prof. Dr. Heidi Diggelmann - AcademiaNet », sur www.academia-net.org (consulté le )
- « Heidi Diggelmann, chercheuse passionnée et passionnante », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Jérôme Cachin, « Carnet noir – Heidi Diggelmann, pionnière des femmes scientifiques, s’en est allée », sur 24 heures, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative au spectacle :
- Heidi Diggelmann, sur la base de données des personnalités vaudoises de la plateforme Patrinum de la bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne.
